Informations sur le RSC Anderlecht

Old Red a écrit:Que craint-il donc en utilisant un tel discours? Ce n'est pas dans la mentalité du club. Tout ça pour quelques excès de mauvaise humeur lors des derniers P.O.  

Anderlecht-Online a écrit:Un tifo anti-Defour a été déployé et attaché devant l’entrée du stade ce vendredi par des supporters qui veulent marquer leur désaccord avec la nomination de Steven Defour comme capitaine pour la saison qui débute ce samedi. Ils annoncent également des actions contre Mouscron et lors du Fan Day, ce qui a poussé le Sporting a envoyé un message à ses supporters.

don_vitto a écrit:Voilà le pourquoi...

Anderlecht-Online a écrit:Un tifo anti-Defour a été déployé et attaché devant l’entrée du stade ce vendredi par des supporters qui veulent marquer leur désaccord avec la nomination de Steven Defour comme capitaine pour la saison qui débute ce samedi. Ils annoncent également des actions contre Mouscron et lors du Fan Day, ce qui a poussé le Sporting a envoyé un message à ses supporters.

don_vitto a écrit:Même si je suis d'accord sur le fond avec toi cale, tu ne peux pas empêcher les gens de s'exprimer tant que c'est fait dans les limites de la légalité. Et les virer du stade me semble disproportionné.
La réaction doit venir des tribunes et les non anti-defour doivent siffler en condamnant ces agissements débiles. J'écris débiles car je pense que Defour est quelqu'un qui se bat pour son équipe en se mouillant le maillot. Son seul tort est d'être passé par le Standard. Son importance sur le terrain justifie pleinement son statut de capitaine mais compte tenu du contexte particulier que tout le monde connait, était-il judicieux de lui confier ce rôle? D'autant qu'il y avait d'autres candidats.

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:Près d’un mois s’est écoulé depuis que je vous ai livré mes dernières « humeurs » ! Pas mal de choses se sont passées dans ce laps de temps au Sporting.


Sans respecter nécessairement la chronologie des événements et sans prétendre être exhaustif, je vous propose de revenir sur quelques événements majeurs qui ont ponctué l’actualité anderlechtoise ces dernières semaines.

Cinq nouvelles têtes (Trezeguet était déjà au club sous forme de prêt) sont apparues dans l’équipe jusqu’à présent. Avec les deux derniers transferts, le nombre passe à sept éléments. C’est énorme et ce n’est probablement pas encore fini. Defour était d’ailleurs le seul titulaire indiscutable de l’équipe de l’année dernière (Dendoncker a été blessé durant une longue période) à fouler la pelouse au coup d’envoi contre Rostov.
Deux ou trois nouveaux venus peuvent s’intégrer relativement rapidement, c’est déjà plus compliqué s’il s’agit de quatre ou cinq éléments, mais cela devient mission impossible lorsqu’autant de joueurs doivent apprendre à jouer ensemble en un mois (et même moins pour certains).Si on y ajoute un changement de coach et de staff technique, la tâche devient pratiquement insurmontable.

Côté « sortie », Anthony Vanden Borre a été casé à Montpelier, Suarez a lâchement abandonné un club qui lui avait tout donné, Proto a reçu son bon de sortie et Kaminsky a compris qu’il était préférable pour lui d’aller voir ailleurs. Quant aux joueurs prêtés (Ezekiel, Büttner et Djuricic), ils ont définitivement refait leurs valises.
Reste les « incertains » ! Praet qu’on annonçait comme partant certain ne trouve pas un club prêt à débourser la somme demandée par le Sporting, Okaka ne ferait plus partie des plans de Weiler et Defour serait en partance.
Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Dans un tel contexte, éliminer le vice-champion de Russie aurait littéralement tenu du miracle. Pourtant l’exploit forgé au match aller laissait augurer une issue favorable. Las ! Les Russes ont remis les pendules à l’heure au retour et l’on a pu constater l’abîme de différence entre une formation bien rôdée et efficace à défaut d’être brillante et une phalange en pleine construction au sein de laquelle les joueurs doivent apprendre à se connaître et à trouver des automatismes.
Un point m’est néanmoins apparu comme positif, on décèle d’ores et déjà une ébauche de fond de jeu, mais il est clair qu’il reste du pain sur la planche avant que les rouages ne s’emboitent correctement.

Ceci dit, je ne voudrais pas être à la place de l’entraineur suisse qui doit à présent préparer les confrontations face au Slavia Prague. La presse annonce maintenant que Praet pourrait rester une saison supplémentaire, mais Defour pourrait décider de partir. Reste l’énigme Okaka. Certes l’Italien n’est pas un joueur technique et racé dans la tradition du football champagne, mais il pèse énormément sur les défenses au propre comme au figuré. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant si les premières critiques à l’égard de Weiler apparaissent sur les réseaux sociaux, beaucoup estimant que Stefano aurait pu être décisif face à Rostov et que s’en priver a considérablement affaibli l’attaque anderlechtoise.

En choisissant un coach « germanique », la direction a opté pour une ligne dure en rupture totale avec le style Hasi ou même Van den Brom. La volonté de restaurer une discipline au sein de l’équipe me parait fondée, mais c’est un pari risqué, d’autant plus que le Suisse ne fait pas dans la dentèle. Ejecter Leya Iseka, Kawaya ou Lukebakio était déjà osé. Se priver délibérément d’Okaka est jouer avec le feu. Si, malgré l’élimination en Champioons league, l’équipe forge des résultats en y ajoutant la manière, Weiler aura gagné son pari, mais si des défaites devaient s’accumuler, son aventure dans la capitale pourrait s’assimiler à un voyage éclair.
Un entraineur qui gagne a toujours raison. Si Okaka s’en va et que notre nouvelle recrue polonaise affole les conteurs, tout le monde - joueurs, dirigeants, supporters - s’en réjouira et Weiler sera porté aux nues, mais si les choses tournent mal, on aura tôt fait de lui reprocher ses choix.

Un dicton romain affirme que la roche tarpéienne est proche du Capitole. Sur cette petite colline de Rome (le Capitole) furent construits successivement une citadelle puis un temple alors que les condamnés à mort étaient précipités dans le vide du haut d’un rocher situé à proximité (la roche tarpéienne). Cette formule est encore utilisée de nos jours pour exprimer que la déchéance peut venir rapidement après les honneurs. En s’inspirant de cette expression latine, on pourrait dire que Weiler est à mi-chemin entre les deux. Espérons qu’il atteindra un jour le Capitole, car la roche tarpéienne est promise tôt ou tard à tous les entraineurs.

Une étude d’incidence introduite par Ghelamco

La société Ghelamco a introduit une demande d’étude d’incidence environnementale auprès de l’administration flamande pour la construction du stade national. Il s’agit d’une première étape en vue de l’obtention d’un permis d’environnement. L’administration dispose de 2 semaines, à partir de la rentrée, pour réagir à la demande. La date du 19 septembre est évoquée.


Le début des travaux en janvier 2017 ?

Avec ce rapport, Ghelamco pourra ensuite introduire une demande de permis d’environnement. Si le rapport est approuvé, l’entreprise pourra également introduire une demande de permis de construire, a ajouté Ghelamco. Pour ce faire, elle devra frapper à la porte de l’administration communale de Grimbergen sur le territoire de laquelle se trouve le parking C du Heysel.

Ghelamco doit pouvoir commencer les travaux au début de l’année prochaine.

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:Steven, Denis et pourquoi pas …Youri !

Voilà, c’est fait, Defour quitte le RSCA. Si dans la chanson, les petites marionnettes font trois petits tours et puis s’en vont, Steven aura pour sa part livré deux saisons avec le maillot mauve avant de repartir. Ce transfert me laisse vraiment un goût amer. A-t-il réellement été dégouté par quelques irréductibles qui ne pouvaient accepter son passé de capitaine du Standard ou cette situation a-t-elle servi de prétexte pour justifier un départ prématuré, mais programmé, nous ne le saurons probablement jamais. S’il marqua l’histoire du Standard en y devenant une icône ainsi que le plus jeune capitaine du club, son passage à Anderlecht ne restera pas gravé en lettres d’or. Après une première année perturbée par une arrivée en fin de mercato et des pépins physiques, il accomplit une deuxième saison correcte sans plus. C’est finalement au moment où il prenait ses marques comme « patron » que Defour aura quitté le navire. Qu’on apprécie ou non l’homme, il laisse un vide énorme dans une équipe constituée de nouvelles recrues et de jeunes qui n’ont pas encore acquis l’expérience leur permettant de s’imposer comme
meneurs. Après les départs de Proto et de Gillet, il ne reste plus que le seul Deschacht comme « ancien », mais Oli n’est pas titulaire en ce moment et on sait qu’il n’a pas l’étoffe d’un leader.
Pour remplacer Defour, il faudrait un métronome expérimenté. Las ! Ce type de joueur ne court pas les rues et a généralement un certain prix. Espérons qu’Herman ne nous sorte pas encore du chapeau une « star » sur le retour ou un cheval boiteux le dernier jour du mercato.

Weiler semblait beaucoup compter sur Defour et espérer qu’il reste au Sporting. Il tient un discours similaire vis-à-vis de Praet, mais ce dernier parait encore plus empressé de prendre la poudre d’escampette. Le problème, c’est qu’aucun club n’est prêt à investir la somme demandée par Anderlecht. Exit Praet après Defour, ça ferait mal, mais si l’on en croit les dernières rumeurs, Tielemans pourrait suivre rapidement le même chemin. Certes nous n’en sommes pas encore là, mais si, comme la presse s’en est fait l’écho, Mourinho l’a appelé, cela ne devait pas être pour lui demander la météo en Belgique.

Pour remplacer Defour, on pourrait imaginer, à la rigueur, une solution en interne, mais il me parait indispensable de transférer un vrai leader, belge de préférence. Ce rôle pourrait être confié à Nicolas Lombaerts si, d’aventure, il devait poser ses valises à Bruxelles, mais le dossier semble s’être fameusement refroidi. La somme reçue pour le transfert de Defour permettra peut-être de rallumer les braises.

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:Suite aux derniers événements (transferts de Defour, De Maio, Praet), vous êtes à nouveau nombreux à réagir et à m'écrire. Je ne peux évidemment pas relayer tous les commentaires, mais je vous invite à continuer à m'écrire à bomberrsca@outlook.fr. Par rapport à la discipline de fer instaurée et imposée par Weiler, Jean-Yves a un avis bien tranché. Jugez plutôt.

Un supporter sur Anderlecht-Online a écrit:"Je lis attentivement vos craintes de ce jour. Il est vrai que l'autoritarisme et la discipline de fer de notre nouveau coach en étonne plus d'un. Mais voici quelques réflexions qui n'engage que moi:

1. Et si cette application d'une discipline de fer n'était qu'un retour à la normale en ce qui concerne la vie, l'autodiscipline et la mentalité de joueurs de football très bien payés et sensés obéir et appliquer un système?

2. Et si cet autoritarisme (inconnu au RSCA) n'était que l'application de se qui se passe partout ailleurs sauf au RSCA?

3. Et si le RSCA, depuis de trop longues années, n'avait été que  le royaume de "petites stars" (au niveau belge) gâtées, adulées (même quand elles jouent comme des valises), incapables de faire leur autocritique, incapables de se remettre en question, incapables de se plier à une discipline, fût-elle feutrée. Un ramassis de joueurs se croyant arrivés parce-qu'ils jouent au RSCA

4. Et si le RSCA n'était plus depuis plusieurs années,  qu'un refuge de joueurs imprégnés de leur importance (a tel point que l'avis tranché d'un entraîneur au caractère bien trempé suscite surprise et interrogation) et affolés tels des vierges effarouchées dès qu'un trublion leur impose un horaire et des consignes strictes (une pointeuse peut-être?)

5. Et si les joueurs du RSCA se mettaient en tête qu'ils jouent pour le plus grand club de BELGIQUE et sous les couleurs MAUVE et BLANCHE et qu'il serait peut-être temps qu'ils bougent LEUR CUL LOURD afin de justifier leur salaire mirobolant, qu'ils comprennent qu'ils font le plus beau métier du monde, qu'ils sont susceptibles de nous montrer un football de rêve, qu'ils sont les héritiers d'une lointaine tradition mauve et qu'il y a des supporters derrière cet équipe.

6. Et si tout ce beau monde (tout est relatif) gravissant autour de cette équipe faisait en sorte de faire comprendre à ses "employés galopants ou trottinants", à ces grosses têtes enfermées dans un cocon de facilité, de béatitude scandaleuse, de certitude de leur immunité que la récréation est terminées au RSCA et que maintenant, à l'exemple de partout ailleurs c'est "MARCHE (COURS) OU CREVE"( BARRE-TOI)?

7. Et si, dans un ultime instant de lucidité, les décideurs mauves s'en étaient émus et avaient nommés the right man at the right place at the right moment.

8. Et si ces mêmes décideurs soutenaient envers et contre tout et tous cet homme qui a osé donner un gigantesque coup de pied dans une fourmilière endormie et dolente depuis des lustres d'où sortent, éberlués, affolées  et incrédules, de petites fourmis laborieuses qui commencent à comprendre (ou ne pas comprendre) ce qu'est la vie d'un footballeur pro dans le monde!!! C'est ça maintenant ou la descente de plus en plus vertigineuse vers l'anonymat.

9. Si WEILLER est limogé un jour trop tôt, c'est le retour certain de la facilité, de la tyrannie des joueurs et du jeu consternant proposé depuis plusieurs années.

10. Courage RENE, il y en a au moins un qui a compris ce que tu veux construire. Ce ne sera pas facile car tu t'attaques à une montagne d'immobilisme,,de facilité et de confort. Moi je crois en toi. Que ceux qui ne sont pas contents ou se croient privés de leurs privilèges s'en aillent, peu importe leur nom et leur CV!!! "

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:Même s'il rédige en prose, Jérôme est un véritable poète. Sous sa plume, la situation du Sporting devient une épopée lyrique où notre équipe favorite tangue comme un bâteau ivre. Je vous invite à déguster en précisant que son courriel m'est arrivé avant le match à Prague.

Un supporter sur Anderlecht-Online a écrit:
"Je dois dire que les mouvements du mercato (je hais ce mot) estival de notre Sporting me font plus penser à la lagune de Capacabana un jour de grand vent qu’au canal du centre en saison creuse.

J’ai pris la mauvaise habitude de naviguer dans les sites d’infos jours après jour et lorsque, en plus des nouvelles officielles, je me laisse emporter par les rumeurs et autres compte-rendus d’entraînements plus ou moins houleux, je me mets à tanguer sévèrement.

 Weiler. Une tempête dans un verre d’eau ou le grand amiral dont nous avons besoin ?

Je crois que nous devons revenir à l’essentiel. Il a été nommé par les hautes sphères pour guider le groupe et nous ramener le titre. On sait tous qu’il y a du travail, que ça ne se fera pas sans quelques pertes et fracas, et personnellement, je me range du côté de ceux qui regardent un club comme une organisation hiérarchisée.

Les joueurs sont sous les ordres d’un employeur, ce même employeur qui nomme l’entraîneur. A ce titre, au niveau sportif, l’entraîneur est le maître à bord.

Du moussaillon au barreur, chacun suit la ligne qu’il propose, sinon le bateau dérive, jusqu’en eaux troubles.

Je ne connais pas Weiler mais je lui accorde ma confiance.
Si on doit aller à Prague avec une défense remaniée, mais prête à tout pour contrer les assauts des pirates tchèques, allons-y ! Et à l’abordage !

 Le noyau. Un équipage de poules mouillées ou la fine fleur de la flibusterie ?

On a perdu quelques grandes gueules, c’est sûr. Une de leurs remplaçantes, collée dans la gadoue, retourne déjà dans la botte. Bonne chance à lui. Là, le soleil est plus doux.

Côté talent, je trouve qu’on a bien acheté. Il manque quoi ?

Un défenseur central, un back gauche (décidément, N’Sakala est trop court), un 6, un avant ?

Ca fait beaucoup pour quinze jours de mercato et il faudra sans doute délier les cordons de la bourse, ou dépenser un peu de notre trésor de guerre pour débaucher les perles rares.

Defour : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse.
Okaka, autre cas. Le grand phare de la saison écoulée, qui éclairait nos soirées et orientait ses partenaires, n’entre pas dans les plans de l’entraîneur. Soit.

Praet, le mystère total. Je crois qu’on ne peut pas le blâmer. Qu’il ait envie de découvrir un plus grand océan et se frotter à du fretin autrement plus redoutable que celui de la Jupiler League est bien légitime. Mais hélas, trois fois hélas, encore des histoires de gros sous. On rame à contre-courant.

Je pense à Romelu ou Axel Wistel, partis pour des sommes folles, et qui une fois aguerris, n’arrivent pas à trouver un nouveau port d’attache, parce que leur club veut récupérer sa mise. Et tant pis si leur carrière vivote.

Tielemans doit rester. Là, pas de quartier ! 

Sylla. S’il a un remplaçant en vue, qu’Herman le laisse partir.
Alors, oui, il nous restera un noyau complètement lessivé, essoré, amidonné, mais j’y crois. Deux ou trois guerriers rusés et motivés, et on ira loin. Je pense que la base est là.

  La direction. Le compas dans l’oeil ?

Là-bas à la capitainerie, il sont des défauts, à n’en point douter, mais je maintiens que la tâche n’est pas aisée. Piranhas argentés, requins sans scrupules et crocodiles affamés, tous sont prêts à la dévorer les clubs sans défense. Et j’admirerai toujours nos dirigeants, pour leur dévouement.  

Il n’empêche, je m’inquiète un peu. Ils envoient quelques éclaireurs dans des eaux plus ou moins connues pour trouver de belles sirènes à même de nous ramener les chants et la victoire, mais finalement, ce sont les grands argentiers managers qui proposent leurs joueurs. Du moins, c’est ce que je lis.

Vraiment, le Sporting a besoin d’une ligne claire, et elle ne l’a pas encore. Je rêve d’un retour de Walem pour la ligne sportive. Mais ils retournent à ses amours, s’occuper des jeunes pupilles de la nation.

Là, on a commencé par l’entraîneur, mais de grâce, oui de grâce, offrons-lui les joueurs dont il a besoin, qui ont été scoutés et vidéo-analysés, et dont on sait qu’ils ne quitteront pas le navire à la première bourrasque.

Bon, pour être honnête, j’ai un peu l’impression de brasser du vent, la vérité du terrain parlera, comme toujours.
Et je n’ai aucune idée de ce qui m’a poussé à utiliser tant d’images maritimes dans ces quelques mots
Peut-être simplement les parfums iodés de l’océan atlantique dans lesquels je me suis baigné cet été ?

Ou l’inquiétude de voir notre Sporting se noyer en haute mer, ou échouer telle une baleine fatiguée, sur les premiers récifs de la saison ?

Belle journée et bon vent !"

Anderlecht-Online a écrit: Anderlecht fonctionne désormais réellement comme une SA, dans les faits et dans les idées. Quand on signale que le transfert de Maxime Colin était (par exemple ) un échec, on nous rétorque qu’il a rapporté 1,5 million alors qu’il n’avait coûté que 300.000 €.

On se souvient également du Saoudien Osama Hawsawi qui n’avait rien coûté, n’avait joué qu’un seul match et était reparti quatre mois plus tard pour 1 million en Arabie Saoudite.

L’objectif d’un club comme Anderlecht n’est désormais plus uniquement sportif. Il est aussi financier. C’est d’ailleurs pour ça que Jo Van Biesbroek a intégré l’organigramme aux côtés d’Herman Van Holsbeeck. Le manager du Sporting peut dorénavant gérer son mercato sans trop se soucier des flux d’argent entrant et sortant.

On n’a jamais connu autant de mouvements durant un mercato à Anderlecht, tant au niveau des arrivées que des départs. Plus que jamais, le club est géré en Société Anonyme. Et un transfert raté mais qui aura rapporté de l’argent sera considéré comme réussi...

Pour environ 13,7 millions dépensés cet été, les transferts de Praet, Defour et Bastien rapportent environ 20 millions €. Si Anderlecht libère Sylla, le montant grimpera à 26 millions.

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:A une heure du début du match à Eupen, je vous propose une nouvelle "humeur d'un supporter". Le point de vue de Sami tranche avec celui de Jean-Yves, publié il y a quelques jours. Comme quoi, les avis peuvent être tranchés sur la politique du club et du coach.

Un supporter sur Anderlecht-Online a écrit:"Depuis début juillet, l’actualité concernant notre Sporting est plutôt riche et m’a fait passer par diverses  émotions.

Tout a commencé avec l’arrivée d’un entraineur qui m’était inconnu. J’étais quelque peu déçu car j’osais espérer un Sporting ambitieux capable d’attirer un entraineur connu et reconnu pour sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs et améliorer le niveau des jeunes joueurs.  René Weiler m’a plus l’air d’un pari que j’espère gagnant.

Partant du constat d’échec de ces deux dernières années, la mission pour la Direction était claire : l’équipe a besoin d’être renforcée à certains postes et a besoin de leaders sur le terrain.  Les transferts arrivent et me redonnent de l’espoir : enfin un back droit correct est transféré, un défenseur venu  de série  A et un ailier ayant participé au dernier Euro. A cela s’ajoute l’excellent Hanni. 

Et ensuite, est venu le temps des mises à l’écart. La plupart des jeunes ayant encore brillé à l’UEFA Youth League sont renvoyés dans le noyau B. Okaka les a suivi avec ensuite De Maio.  A qui le prochain ? Où en est la politique de jeune  ? Comment avoir des leaders sur le terrain si dès qu’ils parlent, on les met dans le noyau B ? J’ai l’impression de voir un Shérif à la tete de l’équipe.

Actuellement, je suis étonné de l’écart existant entre les paroles des dirigeants et les actes de l’entraineur. Que veut-on construire ? 

Le chantier est plus grand que jamais alors qu’on est mi-aout. Quel amateurisme à tous niveaux.

La Direction semble faire profil bas en espérant que les résultats sportifs arriveront. Jusqu’à présent, les victoires n’étaient que contre des équipes de second rang (le Slavia n’était que 5e du championnat de République Tchèque 2015-2016) et l’unique équipe de bon niveau (Rostov) nous a dominé. Le mois d’octobre sera crucial avec des confrontations contre nos principaux concurrents. 

Je continue à espérer et souhaite que le temps donnera raison à la Direction."

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:Faire un nul ou subir une défaite face à un adversaire en principe moins fort n’a rien de déshonorant en soi et si cela n’arrivait jamais, il ne servirait à rien de jouer le match. Demandez au Red Lions ce qu’ils en pensent.
En revanche, gaspiller stupidement des points dans une partie que l’on devrait gagner les doigts dans le nez est vraiment stupide. C’est pourtant ce qui est arrivé au Sporting ce dimanche après-midi à Eupen. Si l’on y ajoute les deux points perdus à Saint-Trond, cela en fait déjà 4 sur 12. Et que l’on ne me dise surtout pas que nous ne sommes qu’en début de championnat, que la compétition est encore longue, que les points seront divisés par 2 avant les palyoffs et que ce n’est donc pas grave.
Vous savez comme moi qu’un titre peut se jouer sur un point et même un demi point depuis l’instauration des playoffs.

Dans le foot, il n’y a que trois solutions : on gagne, on fait un nul ou on perd. Certaines défaites font particulièrement mal et certaines victoires sont particulièrement grisantes; contre un adversaire direct ou lorsque l’on prend ou marque un but en toute fin de match, par exemple.
Une des expressions courantes pour qualifier un match nul consiste à dire que les adversaires ont été renvoyés dos à dos. Pourtant, il y a des bons « nuls » et il y en a des mauvais. Celui concédé à Eupen se situe dans la deuxième catégorie et l’on a la funeste impression de revivre le scénario de la défunte saison.
Pourtant, à y regarder de plus près, l’analyse nous révèle des divergences. J’estime que l’on ne peut pas reprocher à l’équipe l’apathie dont elle faisait régulièrement preuve l’an dernier. On retrouve de beaux mouvements et des joueurs comme Hanni, Chipciu et Capel sont capables de dribles, de feintes et d’accélérations qui peuvent désarçonner l’adversaire. Quant à Teodorczyk, il apporte également de la vivacité et ses débuts sont prometteurs. Weiler apporte également un sens tactique qui semblait faire défaut à Hasi.
​​​​​​​Alors qu’est-ce qui cloche, docteur ? Je pense qu’il ne faut pas être diplômé de Harvard pour comprendre que les joueurs doivent apprendre à se connaître (le monde ne s’est pas fait en un jour). Remplacer trois joueurs clés en une semaine (Defour, De Maio et Praet) est impossible, jouer avec une défense totalement inédite ne peut qu’illustrer un manque d’automatismes et il n’est pas non plus imaginable d’assimiler complètement les conceptions du nouveau coach en quelques semaines.

Il semblerait que la direction estime qu’il existe suffisamment de solutions internes pour palier le départ de Defour. Cela peut se défendre, mais il faudrait impérativement trouver un remplaçant à De Maio et à Praet. Anderlecht semble faire le forcing pour Stanciu (une offre de 7 millions aurait été faite ce dimanche) et on peut espérer un dénouement heureux pour Lombaerts. Le problème, c’est qu’un club anglais aurait proposé 11 millions pour le jeune Roumain. Les Anglais faussent la donne. Avec les droits télés exorbitants et démentiels outre-manche, aucun club belge ou hollandais ne peut encore rivaliser financièrement avec le dernier du championnat.
Pour en revenir aux transferts, Sylla partirait pour Wolverhampton ce lundi. Il faudra donc trouver un attaquant et trouver un bon back gauche ne serait pas du luxe.

​​​​​​​Allez Herman, tu as du pain sur la planche. Il reste 10 jours de mercato et ce n’est pas le moment de partir en croisière avec Madame !

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:Eric est arlonais! Cela signifie que le trajet qu'il doit effectuer pour se rendre à Anderlecht et en revenir (430 km) est encore plus long que le mien (310 km). Comme il l'explique dans le message qu'il m'a envoyé, il a jeté l'éponge depuis 2 ans. Moi, je continue à m'accrocher. Pour combien de temps encore?

Un supporter sur Anderlecht-Online a écrit:"J’ai 45 ans, je suis supporter du RSCA depuis plus de 35 ans, je suis arlonais (430km aller-retour pour aller voir un match) et j’ai arrêté mon abonnement il y a 2 ans (lassitude) mais je suis autant toujours le Sporting.
Je suivais aussi de temps en temps le Sporting en déplacement, dans les supporters adverses, ce qui n’est pas toujours sécurisant, surtout à Bruges ou au Standard.
Je vis RSCA, je pense RSCA et j’aime le Sporting. 
J’ai été à la journée porte ouverte et j’ai discuté avec notre président, seul dirigeant à avoir encore le charisme du Sporting, même si bien sûr il n’égalera jamais son prestigieux papa au niveau ambition et palmarès. Les autres dirigeants sont inabordables et feraient bien de prendre exemple sur Roger Van Den Stock qui prendra toujours un peu de son temps pour écouter et répondre à un supporter.
 
J’ai moi aussi connu l’époque dorée du Sporting, avec ce fameux football champagne. Mais ce fameux football champagne ne se faisait pas sans envie, sans effort, sans respect et sans une certaine prétention qui voulait toujours “écraser” les autres avec de gros scores. 
Dimanche, montrer du respect à Eupen, c’était gagner 0-4 ou 0-5 là-bas, pas faire 2-2.
 
Depuis quelques années déjà, je ne reconnais plus le Sporting: un jeu insipide, incolore et inodore. Bref je m’ennuie, comme la majorité des gens d’ailleurs, même s’il faut remarquer qu’il y a un léger mieux cette année par rapport à l’an passé. D’un côté, ce n’est pas trop difficile.
Hier, je me suis dit en regardant le match contre Eupen: cette équipe de joueurs n’a plus que le nom “Anderlecht”, j’avais l’impression de voir un match du genre Eupen-Zulte ou Eupen-Charleroi.
 
Je suis désolé de dire ça mais beaucoup trop de joueurs n’ont pas la carrure du Sporting, que ce soit au niveau du jeu, du talent ou de l’envie. Quand je vois Messi, Ronaldo, Suarez ou Neymar par exemple, ce sont des morts de faim. Ils n’en n’ont jamais assez. Ils veulent toujours marquer et marquer et marquer. A 3-0, ils veulent faire 4-0, à 6-0, ils veulent faire 7-0. 
Nous, le Sporting, à 1-0 ou 0-1, on s’arrête de jouer. Et on s’ennuie.
Depuis quand est-ce qu’on n’a plus vu un carton à domicile, un vrai carton (celui de contre Courtai n’en est pas un vrai car ce n’était pas terrible)!
 
Que le Sporting perde ou fasse match nul ne me dérange pas. C’est la façon de perdre ou de faire match nul qui est dérangeante. Quand les joueurs ont tout donné, les supporters ne sont jamais déçus de leur équipe, ils le sont juste du résultat.
 
Et je suis désolé, on n’a pas un entraineur, même si je le juge précocement, qui a la carrure du vrai Sporting. Avec un grand entraineur, les joueurs courrons plus vite, penseront plus vite, joueront plus vite et joueront mieux, bref vaudront aussi plus d’argent (le nerf de la guerre). On serait champion, on verrait du beau jeux, même si on ne gagne pas toujours, on jouerait la Champion’s League pas seulement pour y participer mais pour gagner des matchs et passer des tours. Et on remplirait facilement un stade de plus de 40.000 places comme c’était le cas avec le vieux stade, avec cette fameuse ambiance qui me manque tant.
Ceux qui ont connu ces fameuses ambiances européennes et des gros matchs de championnat me comprendront.
 
Bon nombre de supporters ne soutiennent pas assez le Sporting à domicile. Pour ceux qui font les déplacements et qui vont notamment à Bruges ou au Standard me comprendront, même si je déteste ces 2 équipes. 
 
Les dirigeants doivent aussi comprendre que tout s’enchaine: des joueurs à la carrure RSCA, un grand coach, des trophées et tout le club est gagnant à tous les points de vue, comme dans le temps.
“I have a dream”. Michel l’a eu, moi je ne l’aurai pas.
 
Malheureusement, le but du Sporting actuel est financier, tout en se disant qu’on sera quand même champion de temps en temps.
Je crois donc qu’avec la politique actuelle du club, nous serons toujours nostalgiques du passé.
De mon côté, je prends déjà prendre du recul pour ne plus me rendre malade."

Le bomber sur Anderlecht-Online a écrit:Stanciu, c'est super mais Lombaerts, ce serait génial !

Pour tout vous confier, au moment où je rédige ces lignes, je suis dans le train qui me ramène vers Liège où je reprendrai ma voiture pour retourner dans mon village situé en région spadoise. Il est 21h13 et je rumine en repassant le fil du match dans mon esprit. Mais quelle bande de klets ? Voilà pour la réaction épidermique du supporter. Un analyste neutre conclurait vraisemblablement qu'Anderlecht a failli réaliser le holdup parfait, mais qu'il a été rejoint à la dernière minute par une équipe de Gand qui méritait pleinement la victoire. Car il faut savoir rester objectif, la Gantoise aurait pu nous en empiler six avec un peu plus de réussite.

Si la semaine dernière, j'évoquais les deux points perdus face à Eupen, cette fois-ci, on aurait pu davantage considérer qu'il s’agissait d'un point gagné, étant donné la physionomie de la rencontre si l’égalisation n’était pas tombée, dans les ultimes secondes.
Pourtant l’après-midi avait bien débuté avec l'annonce du transfert de Nicolae Stanciu, mais au vu du match, ce sont deux bons défenseurs centraux qui nous font le plus défaut. Croisons les doigts pour que le Sieur Herman n'ait pas joué toute sa cagnotte sur le Roumain, car on aurait bien besoin de Lombaerts et de Brabec pour cadenasser l’arrière-garde et surtout pour relancer correctement. C’est vraiment là que le bât blesse et il y’a un besoin urgentissime d'autres choses que des « potstampers » incapables de construire le jeu.

Notre manager a cassé sa tirelire comme jamais. Gageons que le jeu en vaut la chandelle, car sur ce coup là, il y intérêt à avoir misé sur le bon cheval. Il est certain qu’Anderlecht compte vendre Stanciu avec une plus value d'ici deux ou trois ans et il serait gênant que le garçon se plante. Ceci dit, on voit poindre un changement dans le management. Cela fait des années que je répète à qui veut l’entendre qu'il faut prendre exemple sur Porto. Ce club attire régulièrement des futures stars qui y mûrissent tout en permettant au club de réaliser de belles performances. Ils les vendent ensuite plusieurs fois le montant investi initialement et cette manne financière leur permet d’acheter d'autres talents en herbe. Évidemment, il faut se montrer perspicace et savoir faire des investissements intelligents et judicieux. Mais voyez où se situe Porto sur l’échiquier européen ! Il est classé huitième là où le Sporting obtient une modeste quarante-sixième place. Reste donc à espérer que Stanciu ne constituera pas un flop retentissant, mais au contraire, un beau coup sportif et financier qui en inspirera d’autres.

Il reste désormais trois jours pour transférer et nul doute qu’il se passera encore beaucoup de choses côtés entrée et sortie d’ici au 31 août à minuit.