Anderlecht utilise Catapult

par **loc** Mar 10 Jan - 10:14

Anderlecht a repensé tout l’aspect médical en association avec la société Catapult, déjà active au PSG, au Real Madrid et au Bayern.
Un mystérieux radar monté sur un pied et relié à un ordinateur espionne chaque séance d’entraînement d’Anderlecht depuis le début de la saison. "L’appareil permet de récolter une multitude de données chez chaque joueur", dévoile Jochen De Coene, medical manager du Sporting. "Les données sont donc actualisées chaque jour pour savoir où le joueur se situe physiquement."
Ce système, développé par la société Catapult et déjà utilisé par des clubs comme le PSG, le Real Madrid et le Bayern Munich, a coûté 400.000 € au Sporting et implique une vingtaine de personnes (radiologue, médecin, cardiologue, diététicien…). "C’est unique en Belgique", reprend Jochen De Coene. "Genk l’utilise aussi mais dans sa version basique. Nous avons investi dans le top et nous l’utilisons des U17 jusqu’à l’équipe première."
Chaque Anderlechtois a donc maintenant un profil qu’il peut voir évoluer via des tableaux sur ordinateur. Il faut une journée et une batterie de tests pour lancer ce profil. Il se divise en quatre grandes parties : la performance, le médical, l’agilité footballistique et le mental. "On peut tester l’aspect mental d’un joueur en le plaçant dans une situation de stress pour voir comment il réagit", précise Jochen De Coene. "On obtient donc un profil qui permet de dire si un joueur a les qualités physiques et mentales suffisantes pour devenir un grand joueur."
Ces tests ont permis au club d’en apprendre plus sur ses joueurs. "On sait par exemple que Massimo Bruno a le plus gros moteur du club (NdlR : Vo2max de 64), suivi de près par Stéphane Badji et Leander Dendoncker. Cela prouve qu’ils ont le physique nécessaire pour jouer à un très haut niveau mais ça ne veut pas dire qu’ils y arriveront non plus. C’est là où l’aspect mental, par exemple, entre en jeu. Cela se voit dans le cas de Stanciu qui a un très bon moteur aussi mais qui a dû digérer son gros transfert."
Ces tests permettent aussi de motiver les promesses du Sporting. "Un jeune de 16-17 qui espère rejoindre l’équipe première peut ainsi voir où il se situe par rapport aux professionnels. Cela permettra de réduire l’écart quand il sera promu dans le noyau A mais peut-être aussi d’obtenir une certaine patience en lui donnant un objectif précis. Qui sait, avec ce système, on aurait peut-être pu conserver quelqu’un comme Charly Musonda."
René Weiler participe à la bonne marche de cette grande nouveauté au RSCA. "Il se montre très intéressé et en tient compte. Il sait que ça peut l’aider. Avec les tests, on peut dire avant un match si un joueur a un gros risque de se blesser ou pas. On peut aussi savoir quand est le meilleur moment pour relancer un joueur après une blessure. On l’a bien vu avec Najar qui était directement à un très bon niveau

par **Cale** Mer 11 Jan - 7:13

C'est vraiment pas mal ce truc@, à voir si on sait vraiment dire toute ces choses, mais le progrès est fait dans tout, et ça va surement servir

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