RSCA: Frutos

DH a écrit:
Voilà pourquoi Bruno et Obradovic ont fêté leur but avec Nicolas Frutos.
Anderlecht - Mayence, 93e minute. Massimo Bruno inscrit le 5-1 et court vers Nicolas Frutos pour partager sa joie avec lui.
Courtrai - Anderlecht, 83e minute. Ivan Obradovic inscrit le 1-3 et saute dans les bras de ce même Frutos.
Pourquoi Nico est-il tellement aimé par les joueurs ? Quelle est son importance ? Et que fait-il exactement dans le club ?
1) Un échauffement poussé
Le monde extérieur ne voit que cela : Frutos qui s’occupe des remplaçants avant le match et qui hausse le rythme de leur échauffement pendant le repos et au bord de la touche, en seconde mi-temps. Avec lui, il est impossible de voir une scène à la Jestrovic ou Nainggolan, assis contre les panneaux de publicité pendant leur mise en jambes.
2) Coach des blessés et écartés
Frutos participe non seulement aux entraînements du noyau A, mais également des joueurs en rééducation (comme Bruno, Obradovic ou Najar) ou des écartés, comme Harbaoui actuellement. Vu que le T1 Weiler ne veut travailler qu’avec sa sélection de 18 joueurs la veille du match, Frutos dispose d’une dizaine de joueurs (déçus).
3) Psychologue
Les entraînements individuels créent un lien étroit avec les joueurs. Frutos leur parle beaucoup, leur remonte le moral, les pousse à travailler encore plus fort. Il se chuchote qu’Anthony Vanden Borre ou Stefano Okaka, par exemple, auraient pété un câble s’ils n’avaient pas eu Frutos pour travailler avec eux. Les joueurs peuvent lui faire des confidences sans qu’il n’aille tout raconter aux patrons.
4) Performance manager
L’homme fort, Alexandre Vandamme, en a un dans toutes ses sociétés et souhaitait en avoir un à Anderlecht. En réalité, Nico est - avec Jochen De Coene (médical) et Jean-François Lenvain (organisationnel) - à la tête de la cellule performance, un laboratoire qui suit les meilleurs jeunes de U15 à U21 comme s’ils étaient des joueurs du noyau A. Il ne rate pas un match des U21 et rentre dans le vestiaire avant le match.
Conclusion
Frutos est un T3 comme il n’y en a jamais eu à Anderlecht. Il est non seulement un bosseur - il est au club à 7 heures et part parfois à 22 heures - mais a également du charisme et du sang mauve. Certains l’appellent le Marcelo Bielsa d’Anderlecht : il gère les joueurs avec une main de fer dans un gant de velours.
Seul problème : il est parfois trop ambitieux pour le club. À terme, quand il aura son diplôme de Licence Pro, il veut devenir T1; il ne l’a jamais caché dans ses interviews. Voilà pourquoi le Sporting ne préfère pas qu’il accorde des interviews.

Nuit à Neerpede, séances à 7h...

La saison passée, les U21 ont écarquillé les yeux avec Frutos comme entraîneur. Voici quelques-unes de ses pratiques.
Une nuit de team-building au centre de formation à Neerpede. Vu qu’il n’y avait pas assez de lits, certains joueurs ont dormi dans des fauteuils, mais le but était de renforcer le sentiment de groupe. Cela a fonctionné.
Des entraînements à 7 heures du matin, avant que les jeunes ne partent à l’école. Son objectif : sortir les jeunes de leur zone de confort.
Obligation de regarder les matches de l’équipe A ensemble à la télé. Son objectif : se créer une identité du club.
Obligation de prendre les trois repas ensemble, afin de renforcer la solidarité au sein du groupe.
Des séances d’entraînement de parfois trois heures, afin de préparer ses joueurs physiquement.

Il est venu seul à Bakou via Paris

Lors du déplacement à Bakou, Frutos n’accompagnait pas la sélection, la veille du match contre Qäbälä. Par contre, le jour du match, Frutos est allé à Paris pour y prendre un avion pour l’Azerbaïdjan. Lors du match à Mayence, il avait fait la même chose.
En fait, Frutos suit des cours d’entraîneur de façon très acharnée. Il a obtenu son diplôme Uefa B et est en train de faire l’Uefa A. En mars, il espère pouvoir débuter sa Licence Pro. Vu que les cours ont lieu le mercredi, il rejoint l’équipe le lendemain. Et entre-temps, il en profite pour donner des entraînements aux joueurs non-sélectionnés.

loc a écrit:Si ca se trouve, on n'a appele le suisse que pour faire le menage ! (et ils s'y connaissent en proprete, les Suisses !!)

Angel XP a écrit:Je luis souhaite un jour mais T3 et T1
C'est différent
Quand c'est toi qui fait l'équipe

loc a écrit:

DH a écrit:
Voilà pourquoi Bruno et Obradovic ont fêté leur but avec Nicolas Frutos.
Anderlecht - Mayence, 93e minute. Massimo Bruno inscrit le 5-1 et court vers Nicolas Frutos pour partager sa joie avec lui.
Courtrai - Anderlecht, 83e minute. Ivan Obradovic inscrit le 1-3 et saute dans les bras de ce même Frutos.
Pourquoi Nico est-il tellement aimé par les joueurs ? Quelle est son importance ? Et que fait-il exactement dans le club ?
1) Un échauffement poussé
Le monde extérieur ne voit que cela : Frutos qui s’occupe des remplaçants avant le match et qui hausse le rythme de leur échauffement pendant le repos et au bord de la touche, en seconde mi-temps. Avec lui, il est impossible de voir une scène à la Jestrovic ou Nainggolan, assis contre les panneaux de publicité pendant leur mise en jambes.
2) Coach des blessés et écartés
Frutos participe non seulement aux entraînements du noyau A, mais également des joueurs en rééducation (comme Bruno, Obradovic ou Najar) ou des écartés, comme Harbaoui actuellement. Vu que le T1 Weiler ne veut travailler qu’avec sa sélection de 18 joueurs la veille du match, Frutos dispose d’une dizaine de joueurs (déçus).
3) Psychologue
Les entraînements individuels créent un lien étroit avec les joueurs. Frutos leur parle beaucoup, leur remonte le moral, les pousse à travailler encore plus fort. Il se chuchote qu’Anthony Vanden Borre ou Stefano Okaka, par exemple, auraient pété un câble s’ils n’avaient pas eu Frutos pour travailler avec eux. Les joueurs peuvent lui faire des confidences sans qu’il n’aille tout raconter aux patrons.
4) Performance manager
L’homme fort, Alexandre Vandamme, en a un dans toutes ses sociétés et souhaitait en avoir un à Anderlecht. En réalité, Nico est - avec Jochen De Coene (médical) et Jean-François Lenvain (organisationnel) - à la tête de la cellule performance, un laboratoire qui suit les meilleurs jeunes de U15 à U21 comme s’ils étaient des joueurs du noyau A. Il ne rate pas un match des U21 et rentre dans le vestiaire avant le match.
Conclusion
Frutos est un T3 comme il n’y en a jamais eu à Anderlecht. Il est non seulement un bosseur - il est au club à 7 heures et part parfois à 22 heures - mais a également du charisme et du sang mauve. Certains l’appellent le Marcelo Bielsa d’Anderlecht : il gère les joueurs avec une main de fer dans un gant de velours.
Seul problème : il est parfois trop ambitieux pour le club. À terme, quand il aura son diplôme de Licence Pro, il veut devenir T1; il ne l’a jamais caché dans ses interviews. Voilà pourquoi le Sporting ne préfère pas qu’il accorde des interviews.

Nuit à Neerpede, séances à 7h...

La saison passée, les U21 ont écarquillé les yeux avec Frutos comme entraîneur. Voici quelques-unes de ses pratiques.
Une nuit de team-building au centre de formation à Neerpede. Vu qu’il n’y avait pas assez de lits, certains joueurs ont dormi dans des fauteuils, mais le but était de renforcer le sentiment de groupe. Cela a fonctionné.
Des entraînements à 7 heures du matin, avant que les jeunes ne partent à l’école. Son objectif : sortir les jeunes de leur zone de confort.
Obligation de regarder les matches de l’équipe A ensemble à la télé. Son objectif : se créer une identité du club.
Obligation de prendre les trois repas ensemble, afin de renforcer la solidarité au sein du groupe.
Des séances d’entraînement de parfois trois heures, afin de préparer ses joueurs physiquement.

Il est venu seul à Bakou via Paris

Lors du déplacement à Bakou, Frutos n’accompagnait pas la sélection, la veille du match contre Qäbälä. Par contre, le jour du match, Frutos est allé à Paris pour y prendre un avion pour l’Azerbaïdjan. Lors du match à Mayence, il avait fait la même chose.
En fait, Frutos suit des cours d’entraîneur de façon très acharnée. Il a obtenu son diplôme Uefa B et est en train de faire l’Uefa A. En mars, il espère pouvoir débuter sa Licence Pro. Vu que les cours ont lieu le mercredi, il rejoint l’équipe le lendemain. Et entre-temps, il en profite pour donner des entraînements aux joueurs non-sélectionnés.

Assez bluffant, et plus que prometteur ... on verra.
On peut le comparer a Bielsa ... moi plutot a Zidane: ancienne gloire du club qui fait ses armes en coulisse et en accompagnant les jeunes ... Charismatique mais exigeant, gros travailleur et obsede de la victoire ...

Ca annoncerait un remplacement de Weiler a la fin de la saison? Ou comme VDBrom au cours de la seconde saison? Si ca se trouve, on n'a appele le suisse que pour faire le menage ! (et ils s'y connaissent en proprete, les Suisses !!)

el loco a écrit: il lui faudra un coach fort tactiquement avec des idées,

el loco a écrit:n'y connaissent franchement rien au foot ..

el loco a écrit:je ne peux plus rien pour vous et je coupes court à cette discussion .

Polle Gazon a écrit:

el loco a écrit:n'y connaissent franchement rien au foot ..

el loco a écrit:je ne peux plus rien pour vous et je coupes court à cette discussion .

Voilà un discours qui a le mérite d'être clair Mr Mourinho.