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BAYERN MUNICH : LE MATADOR ET SES ESTOCADES (cahiersdufootball.net)

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Message par loc Jeu 3 Déc - 12:51

BAYERN MUNICH : LE MATADOR ET SES ESTOCADES

Le club de Pep Guardiola fait de la tauromachie. Il danse, fait durer le plaisir. Joue avec son adversaire puis met fin à ses jours une fois qu’il en a assez. Mais là où le matador fait durer le plaisir pour le public avant tout, le Bayern doit attendre, presque contraint de patienter, pour que son plan de jeu fonctionne. Car c’est à force de faire tourner le ballon qu’il épuise son adversaire. Pas besoin d’augmenter sensiblement le rythme, il faut surtout attendre que les résistances de l’opposant baissent: cette saison, les Bavarois ont marqué quatre fois en première période et vingt-deux en seconde. Et les seuls buts qu’ils ont encaissés l’ont également été dans les quarante-cinq premières minutes, une statistique loin d’être anodine après plus d’un mois de compétition.

UN BANC REMPLI DE GROS POISSONS

Ces chiffres sont en partie dus au coaching. Grâce à un banc largement supérieur à celui des équipes qu’il rencontre, Pep Guardiola peut se permettre de faire entrer des joueurs qui, en plus d’être frais, sont d’un talent égal ou supérieur à celui des titulaires. C’était notamment le cas de Robert Lewandowski, lancé à la mi-temps à la place de Thiago Alcantara contre Wolfsbourg (5-1), match où il mit cinq pions en neuf minutes. Ainsi, plutôt qu’une forme de coaching gagnant accidentel, où entre un homme moins bon que le titulaire mais qui doit faire la différence sur sa fraîcheur, il y a un coaching gagnant volontaire – même si, dans ce cas précis, le Polonais était touché à la cheville et préservé. Celui-ci table sur une baisse de niveau de l’adversaire, dont le buteur pourra encore plus profiter que s’il avait disputé les premières minutes, face à une équipe en place et en forme. Évidemment, c’est un luxe que l’on se permet quand les remplaçants sont également très forts.
BAYERN MUNICH : LE MATADOR ET SES ESTOCADES (cahiersdufootball.net) Pep
Mais les forces du Bayern sont aussi ses faiblesses. Si les Bavarois doivent attendre que leur adversaire se fatigue à courir après le ballon pour pouvoir marquer, ce qui est pour l’instant le cas dans la majorité des rencontres, c’est bien qu’ils sont incapables de trouver la faille quand celui-ci est au maximum de ses moyens physiques. Ce qui laisse à penser, en extrapolant, qu’une formation qui subirait un peu moins le jeu, perdant peu d’énergie à courir après le ballon, ou qui, hypothétiquement, serait composée de marathoniens jamais fatigués, n’encaisserait jamais de buts. On l’a vu contre Augsbourg (2-1), il a fallu attendre les dernières secondes pour que la victoire, pourtant largement méritée au vu des occasions, soit acquise – et ce de manière litigieuse. Le constat est donc là : le Bayern, aussi fort qu’il puisse être, ne sait pas faire de différences absolues.

LA CATALOGNE EN BAVIÈRE

Quand il était au Barça, Pep Guardiola pratiquait déjà le jeu de possession, résumé sous un terme de tiki-taka qu’il déteste (“Je hais toutes ces passes, faites juste pour passer, tout ce tiki-taka. C’est tellement stupide et ça n’a aucun sens. Tu dois passer la balle avec une intention claire, avec pour objectif d’aller vers le but adverse. Ça ne doit pas être des passes pour des passes”) et qui lui a permis de remporter tant de titres. Dans cette équipe, il y avait des constantes : des latéraux offensifs, des joueurs techniques et endurants au milieu capables de gagner la bataille dans l’entrejeu pour assurer une possession (largement) supérieure à l’adversaire, et des éléments pouvant faire des différences devant. Ceux-ci, hormis lors de la récupération de balle haute au pressing, ne faisaient que peu d’efforts intenses et réservaient leur énergie pour quelques accélérations. C’est ainsi que Lionel Messi, qu’on pouvait voir marcher durant de très longues séquences, avait les moyens d’exploser face au but sans que son relatif désintérêt ne nuise à son équipe. Tellement forte dans son expression collective, la formation catalane segmentait les rôles, dominant tout en faisant des impasses grâce à la qualité technique de ses élements et un jeu de position proche de la perfection.
Le Bayern de Guardiola, s’il reprend les mêmes concepts, a toutefois quelques limites. Outre l’absence d’un Lionel Messi, accélérateur de particules, passeur et buteur qui fait peser une menace constante et libère, de fait, ses partenaires du marquage, il avait également en Andrés Iniesta un régulateur aux allures de détonateur. Si Xavi, que l’on retrouve en partie en Thiago au Bayern, et Busquets, désormais incarné par Xabi Alonso, ont des équivalences dans leur rôle, aucun milieu de terrain axial du Bayern ne peut porter le ballon, dribbler et également faire la passe qui tue. Thiago, Vidal, Xabi, Javi Martinez et les autres peuvent parfois faire quelques dribbles mais sont loin d’avoir les qualités de l’Espagnol. La responsabilité pèse donc en grande partie sur les épaules des joueurs de couloir. Pendant longtemps, il s’agissait de Robben et Ribéry, comme l’expliquait Guardiola lui-même dans Herr Pep. Rattrapés par leur âge et les pépins physiques, ils n’ont pu contribuer lors des moments importants la saison dernière. C’est l’une des raisons de l’élimination contre Barcelone, échec toutefois pas infamant compte tenu des qualités de l’adversaire.

COMAN, CA MARCHE ; COSTA BRAVO

Pour palier cette absence, Guardiola a ciblé des joueurs au profil similaire à Robbery, recrutant Kingsley Coman et Douglas Costa. Des joueurs encore méconnus, prometteur pour l’un et jusque-là confiné à un championnat de seconde zone pour l’autre. Pourtant, ils sont les deux très bonnes surprises du début de saison, le Brésilien affolant les statistiques de passes décisives tandis que le Français, incorporé au groupe plus récemment, impose déjà sa patte. Samedi, face à Mayence (3-0), il a ainsi provoqué un penalty, donné une passe décisive et marqué. Ces deux joueurs ne sont pourtant pas les plus complets à leur poste ni des produits finis – il ne faudra d’ailleurs pas s’étonner s’ils accusent une baisse de régime en cours de saison. Ce qui leur permet de briller est simple : débarassés des efforts qui mobilisent de l’énergie – habituellement demandés aux dix joueurs de champ – mais ne sont pas directement productifs face au but adverse, ils se content de faire ce qu’ils savent. Percuter et apporter le danger.
BAYERN MUNICH : LE MATADOR ET SES ESTOCADES (cahiersdufootball.net) Re
Le Bayern joue chaque semaine une partition attendue, certes maîtrisée à la perfection mais qui, en elle-même n’est pas suffisante pour gagner. Les redoublements sont maîtrisés, les courses également. Mais, si la différence ne se fait que via des transmissions de balle, il y a le risque qu’un adversaire sachant parfaitement coulisser ne soit mis en danger que sur des frappes lointaines. Depuis leur côté, Coman et Costa apportent donc une variété bienvenue. Ils vont toujours de l’avant, prennent le ballon et le risque de le perdre, les partenaires étant de toute façon là pour les couvrir en cas d’échec. Un échec attendu par leur entraîneur puisqu’il leur est demandé de tenter des choses, là où l’on attend un certain conservatisme des autres pour éviter toute fausse note, une perte de balle qui pourrait être fatale en cas de contre. Là où les ailiers de Barcelone avaient pour mission première de libérer Lionel Messi, ceux du Bayern ont une grande responsabilité sur les épaules : ils doivent être mis dans la meilleure position possible pour faire la différence.

AU BON ENDROIT AU BON MOMENT

À droite, Coman n’hésite pas à tricoter pour faire craquer son adversaire. Les deux penalties obtenus en sont des preuves : le Français avait à chaque fois réussi à entrer dans la surface grâce à ses qualités dans les petits espaces et ses appuis tranchants, mais n’avait pas beaucoup de possibilités de centre ou de tir. Costa, lui, ne s’embarrasse pas trop. Certes, il sait faire des grigris et a une frappe pure, mais c’est surtout un joueur extrêmement rapide. Il pousse le ballon droit devant, accélère, passe son épaule devant celle de son adversaire et centre en bout de course. Cette action, aussi simple et répétitive qu’on la croirait issue d’un vieux PES, est pourtant d’une réussite totale. Il ne passe que cinq ou six fois par match mais, à chaque fois, réussit à donner des centres à ras de terre pile au bon endroit. Comme le Bayern est une équipe dont les joueurs n’hésitent pas à se projeter vers l’avant, il y a presque toujours quelqu’un pour pousser le ballon dans le but à bout portant. Surtout avec Lewandowski, en pleine réussite actuellement, et Müller, renard des surfaces absolu.
Le profil de Coman est peut-être ce qui manque au PSG actuel. Et il est amusant de constater que Lucas Moura cumule certaines qualités de Costa et Coman. Comme le second, il est encore un produit brut qui ne fait pas toujours les bons choix. Comme le Brésilien, il est très rapide, surtout balle au pied. Pourtant, il déçoit, victime d’un QI footballistique bien trop faible. Que le club parisien ait dû laisser partir gratuitement un jeune déjà devenu important au Bayern montre qu’il n’avait pas réalisé l’ampleur de son potentiel et ne savait pas comment l’utiliser – un manque de confiance qui a poussé le garçon à refuser les offres de contrat pro du PSG. Pourtant, Paris est l’une des équipes qui se rapproche le plus du club munichois dans son style de jeu, avec une possession de balle nettement supérieure à celle de ses adversaires en compétition domestique (63% pour le PSG, 68% pour le Bayern). Et qui pourrait donc se permettre le luxe de ne pas impliquer tout le monde dans les phases énergivores pour être plus décisif dans la surface de vérité. À la Juventus, Kingsley Coman jouait peu, mais si le Bayern a misé sur lui, c’est qu’il savait que ses qualités seraient très utiles, surtout placé à son poste d’ailier.

RELATIVITÉ DU SUCCÈS

Le Bayern, une nouvelle fois, est en excellente position pour gagner le championnat. Car la concurrence n’a pas les mêmes armes, mais aussi car son style de jeu le met à l’abri des mauvaises surprises. Certes, il aurait déjà pu (dû ?) perdre des points cette saison. Mais, s’il est moins flamboyant que le Borussia Dortmund, sa maîtrise du jeu fait qu’il évolue à un niveau plancher supérieur à quasiment toutes les équipes de Bundesliga. En temps normal, le Bayern est presque sûr d’avoir le ballon 70% du temps et de ne concéder que quelques occasions. Il suffit alors, entre guillemets, d’être sérieux sur ces phases et d’avoir un minimum de réalisme de l’autre côté du terrain. Beaucoup moins impressionnant que celui de Jupp Heynckes, rouleau compresseur mythifié par une dernière saison exceptionnelle, le Bayern de Pep est construit pour gagner le championnat. Le quatrième titre, loin d’être acquis vu le jeu formidable des hommes de Tuchel, est tout de même un largement atteignable si aucun coup du sort ne vient s’en mêler. Mais c’est en Ligue des champions que le test est le plus grand.
BAYERN MUNICH : LE MATADOR ET SES ESTOCADES (cahiersdufootball.net) Boateng
À force d’écraser le championnat, on en vient à penser que la Bundesliga est faible, ce qui n’est évidemment pas le cas (preuve en est la deuxième place au coefficient UEFA). Simplement, le style de jeu et l’effectif permettent de ne pas être mis en danger sur la durée d’une saison. En C1, il n’y a qu’un aller-retour – face à des adversaires préparés et habitués à dominer leur sujet en championnat. Les défenseurs bavarois, souvent au chômage technique et donc plus impliqués dans la relance que la défense pure, se retrouvent face à des joueurs très talentueux. Rien n’est pareil. Pep Guardiola le sait mais n’a pas encore trouvé la clé. Et on en vient à le décrier, relativisant ses succès passés sur la base de trois matches mal négociés contre des équipes au moins aussi bien équipées.

SUR LE TOIT DE L’EUROPE ?

Ce Bayern a les armes pour gagner la plus grande compétition européenne. Contrairement au Barça de l’an dernier, il n’est pas flamboyant. Et, contrairement à la Juventus, il ne sait pas être cynique. Son pragmatisme découle de la philosophie de son coach, il est proactif : défendre se fait avec le ballon et la solidité n’est que relative, une caractéristique déjà présente à Barcelone. Les Catalans pouvaient ne pas encaisser de buts pendant un mois avant de craquer d’un coup sous le poids de défaillances individuelles insoupçonnables quelques semaines plus tôt. Ce fut le cas du Bayern et notamment de Boateng l’an dernier, humilié par Messi sur un dribble alors qu’il avait été parfait pendant de longs mois.
Avec un milieu supplémentaire (Arturo Vidal) et des ailiers de talent, Guardiola se donne les moyens d’aller au bout. Vidal n’est pas Iniesta mais le profil de ce Bayern est sans doute le plus proche qu’il ait été de celui du Barça triomphant. La marge de progression existe encore dans la capacité à faire la différence sur le jeu de passes plutôt qu’individuel, car Douglas Costa ne sera sans doute pas capable de maintenir un rythme qui l’amènerait sur une saison à quarante passes décisives. Il suffirait que lui et l’autre ailier, Coman ou non, soient opposés à des excellents latéraux pour que les solutions manquent. Aucune équipe n’a la marge pour être certaine de gagner la Ligue des champions à partir du moment où elle jouerait à son niveau, mais le Bayern tend vers une certaine forme de perfection, celle imaginée par son entraîneur. Les limites inhérentes au jeu de possession seront toujours là mais, après plus de deux ans en Bavière, Guardiola doit montrer que les forces du système peuvent outrepasser ses limites. Que, sans Messi, il n’y a pas de tiki cata.
Christophe Kuchly




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