Stéphane Pauwels et Anderlecht

Alexlerouche a écrit:Il est tout de même un brin moqueur quand il parle de "trouvaille, encore une !" concernant le Bouss ..
J'vais poster l'article complet , ce sera plus clair .. J'arriiive .. ^^

Carrément Steph! a écrit:Il reste donc vingt jours au Sporting pour boucler le transfert de Mbark Boussoufa et la chose apparaît sans doute bien moins compliquée qu’on ne le croit. A quelques détails près, le petit génie marocain possèderait d’ores et déjà un accord financier avec la direction anderlechtoise qui s’en tient pour l’heure à une stratégie gagnante depuis le début du mercato d’été : celle de l’intox.
Installé depuis des années à la tête de la maison mauve, Herman Van Holsbeeck ne s’était en effet jamais obstiné à brouiller les pistes avec une telle méticulosité et, reconnaissons-le, avec un tel succès. Abandon prétendu de la piste Okaka, intérêt totalement surfait pour Toloi, silence radio concernant Kara : le manager du Sporting a savamment dosé les légers mensonges et les fausses infos avec, en bout de course, d’excellents résultats.
Il en va cette fois de même dans le dossier Boussoufa. A Anderlecht, chacun tente aujourd’hui de faire croire que le retour de l’enfant prodige relèverait du miracle mais la finalisation du dossier ne tient en réalité qu’à un détail près : le départ de Dennis Praet qui s’en ira bel et bien vers l’étranger d’ici la fin du mercato d’été (West Bromwich restant l’option la plus sérieusement envisagée).
Mbark va donc rentrer au « pays » et la venue du petit Mahmoud Hassan ne change nullement la donne.  En réalité, l’Egyptien semble avant tout avoir été transféré pour tuer les éventuelles sautes d’humeur de la cellule de scouting anderlechtoise restée totalement étrangère aux venues d’Ezekiel, d’Okaka et de Kara. Pour éviter à Dimitri Mbuyu et à ses amis le désaveu d’un travail inutile et pourtant grassement payé, mieux valait donc transférer un joueur suivi, scouté, analysé par les recruteurs du Sporting tout au long de l’année. Mission accomplie avec le transfert du nouveau « Trezeguet ». Un « Trezeguet » qui du haut de ses vingt ans et de son décalage culturel ne pourra évidemment par remplacer Dennis Praet sur un claquement de doigts. Place sera donc faite à Mbark Boussoufa.
Reste que, l’appétit se rouvrant souvent en fin de repas, Besnik Hasi souhaiterait encore attirer un autre joueur pour compléter une équipe qui, parions-le dès maintenant, sera championne en fin d’année : son vieil ami Kanu.
Sous l’ère van den Brom déjà, les deux hommes avaient entretenu une complicité extraordinaire et l’entraîneur anderlechtois reste aujourd’hui persuadé qu’un Kanu maintenu sous ses ordres et sous son amitié finira tôt ou tard par exploser. A ses amis, à ses proches, à ses adjoints parfois, Hasi ne cesse du reste de rappeler le nom de Kanu en sachant qu’un obstacle de taille pourrait toutefois empêcher un retour du Brésilien au Parc : sa direction. Malgré son sourire bonhomme, son œil rieur et ses airs de ne pas y toucher, Kanu ne semble en effet pas avoir laissé un souvenir impérissable à Herman Van Holsbeeck et à son président.
Les deux hommes forts ne semblent pas encore avoir fermé la porte à cet autre retour d’un ancien mais, au jeu des probabilités, un retour de Kanu apparaît aujourd’hui comme une mise risquée…

Par Thibaut ROLAND

Young Red a écrit:Bah, je ne vois vraiment pas ce qu'il dit de mal la dedans, ce ne sont que des constats ... D'ailleurs, il n'apprend rien à personne ..

don_vitto a écrit:

Young Red a écrit:Bah, je ne vois vraiment pas ce qu'il dit de mal la dedans, ce ne sont que des constats ... D'ailleurs, il n'apprend rien à personne ..

Ben si il nous apprend que Kanu est dans le collimateur après reste à voir si c'est pas encore une connerie de sa part. Et ensuite quand il parle de "trouvaille" il est en plein dans la moquerie hein. C'est pas le monde des bisounours.
Alors après, si c'était ironiser une fois de temps en temps et à chacun son tour, on pourrait encore en rire mais ce qui me gave, c'est son côté répétitif.

Carrementsteph a écrit: "C’est un transfert carrément fou » aurait sans doute pu tweeter Mogi Bayat après l’arrivée au Sporting de son ami Kara. Devenu le roi du tweet rapide, le « Buzz l’Eclair » des réseaux sociaux, l’agent numéro 1 du championnat belge semblait tellement satisfait du travail accompli qu’une fierté naturelle le poussa alors à parler de lui à la troisième personne du singulier. Un art que seul Louis XIV, Napoléon et Alain Delon (dans l’ordre d’apparition) avaient autrefois maîtrisé.

La fierté de (l’ancien ?) patron de Charleroi devant le « deal de Kara » paraissait du reste bien légitime. Devant les offres venues d’Angleterre que Mogi s’était empressé de trimballer à Anderlecht et de montrer à la direction mauve avec la fierté d’un petit Artaban de marché, le Sporting n’aurait pas dû ni pu faire le poids si le camarade Bayat ne s’était emparé du dossier. La justice et la justesse nous condamnant à rendre à César ce qui appartient à César, nul ne peut donc oublier que « Buzz l’Eclair » a bien bossé.

Mais en préférant amener Kara à Anderlecht plutôt que de le transférer à l’étranger, Mogi n’a pas seulement fait œuvre de catéchisme. L’homme a aussi réussi un formidable coup financier.

Les chiffres semblent d’ailleurs le confirmer puisque, au-delà des sommes avancées, le transfert de Mbodj se chiffrerait à 4,9 millions d’euros ! Si le détail des clauses, des bonus, des pourcentages à la revente reste aujourd’hui trop flou que pour pouvoir être dévoilé, il n’en demeure pas moins qu’un chèque de 5 millions demandera un véritable retour sur investissement pour le Sporting sous peine d’être un jour considéré comme une pure et simple saignée. Le joueur possède sans nul doute les qualités pour rentabiliser son transfert : à lui de le démontrer.

D’autant plus que le service comptabilité ne s’arrêtera pas là. Nourri et blanchi comme il se doit, Kara Mbodj devrait annuellement toucher un salaire équivalant à un million d’euros brut (package complet) et devenir l’un des 7-8 joueurs les mieux payés du noyau anderlechtois.

Quant à Mogi lui-même, sa commission totale dépasserait selon plusieurs sources les 500.000 euros. Il est vrai qu’entre Genk, Anderlecht et Kara, « Buzz l’Eclair» - une nouvelle fois plus rapide que son ombre dans la concrétisation de ce dossier – fut cette fois le seul manager impliqué. Homme charitable et partageur au point de figurer sur la « Short List » des candidats pour succéder au Pape François, le roi Mogi avait pourtant pris l’habitude de réaliser des transferts en s’associant à l’un ou l’autre manager ; une pratique il est vrai relativement utile lorsqu’on ne parvient pas soi-même à convaincre un joueur.

Avec tout cela, on en oublierait presque que Kara Mbodj avait été proposé au Sporting avant de signer à Genk voilà quelques années. Mais l’histoire ne s’arrête pas à ce genre de détails près et "Buzz l'Eclair" lui-même n'en a sans doute rien à caler...

don_vitto a écrit:

Carrementsteph a écrit: "C’est un transfert carrément fou » aurait sans doute pu tweeter Mogi Bayat après l’arrivée au Sporting de son ami Kara. Devenu le roi du tweet rapide, le « Buzz l’Eclair » des réseaux sociaux, l’agent numéro 1 du championnat belge semblait tellement satisfait du travail accompli qu’une fierté naturelle le poussa alors à parler de lui à la troisième personne du singulier. Un art que seul Louis XIV, Napoléon et Alain Delon (dans l’ordre d’apparition) avaient autrefois maîtrisé.

La fierté de (l’ancien ?) patron de Charleroi devant le « deal de Kara » paraissait du reste bien légitime. Devant les offres venues d’Angleterre que Mogi s’était empressé de trimballer à Anderlecht et de montrer à la direction mauve avec la fierté d’un petit Artaban de marché, le Sporting n’aurait pas dû ni pu faire le poids si le camarade Bayat ne s’était emparé du dossier. La justice et la justesse nous condamnant à rendre à César ce qui appartient à César, nul ne peut donc oublier que « Buzz l’Eclair » a bien bossé.

Mais en préférant amener Kara à Anderlecht plutôt que de le transférer à l’étranger, Mogi n’a pas seulement fait œuvre de catéchisme. L’homme a aussi réussi un formidable coup financier.

Les chiffres semblent d’ailleurs le confirmer puisque, au-delà des sommes avancées, le transfert de Mbodj se chiffrerait à 4,9 millions d’euros ! Si le détail des clauses, des bonus, des pourcentages à la revente reste aujourd’hui trop flou que pour pouvoir être dévoilé, il n’en demeure pas moins qu’un chèque de 5 millions demandera un véritable retour sur investissement pour le Sporting sous peine d’être un jour considéré comme une pure et simple saignée. Le joueur possède sans nul doute les qualités pour rentabiliser son transfert : à lui de le démontrer.

D’autant plus que le service comptabilité ne s’arrêtera pas là. Nourri et blanchi comme il se doit, Kara Mbodj devrait annuellement toucher un salaire équivalant à un million d’euros brut (package complet) et devenir l’un des 7-8 joueurs les mieux payés du noyau anderlechtois.

Quant à Mogi lui-même, sa commission totale dépasserait selon plusieurs sources les 500.000 euros.  Il est vrai qu’entre Genk, Anderlecht et Kara, « Buzz l’Eclair» - une nouvelle fois plus rapide que son ombre dans la concrétisation de ce dossier – fut cette fois le seul manager impliqué. Homme charitable et partageur au point de figurer sur la « Short List » des candidats pour succéder au Pape François, le roi Mogi avait pourtant pris l’habitude de réaliser des transferts en s’associant à l’un ou l’autre manager ; une pratique il est vrai relativement utile lorsqu’on ne parvient pas soi-même à convaincre un joueur.

Avec tout cela, on en oublierait presque que Kara Mbodj avait été proposé au Sporting avant de signer à Genk voilà quelques années. Mais l’histoire ne s’arrête pas à ce genre de détails près et "Buzz l'Eclair" lui-même n'en a sans doute rien à caler...

Avoue que ça te fait mal aux dents Pauwels, toi qui n'a pas réussi dans ce milieu de requin tout squale que tu es.