Weiler-Jankovic: tout ça pour ça?

7 sur 7 a écrit: Le Standard et Anderlecht traversent actuellement une période agitée. Liégeois et Bruxellois peinent à convaincre, que ce soit dans la manière de jouer ou dans les chiffres. Les interrogations autour d'Aleksandar Jankovic et René Weiler commencent de plus en plus à apparaître. A juste titre?


Jankovic: 13 points sur 24, une élimination en Coupe
Après un neuf sur neuf en championnat au mois de septembre, Aleksandar Jankovic est actuellement en train de se poser des questions. Le Standard n'a remporté qu'un seul de ses cinq derniers matches en Jupiler Pro League (contre Waasland-Beveren) et éprouve toutes les peines du monde à engranger les points.

Certes, le calendrier était difficile, avec Anderlecht, La Gantoise et Ostende notamment, mais il est évident que la direction, Daniel Van Buyten en tête, espérait que les résultats allaient suivre, après avoir viré Yannick Ferrera. La défense à trois ne donne pas vraiment les garanties espérées et pour le moment, l'ex-coach de Malines bricole un peu trop.

Les bonnes prestations, contre Waasland ou La Gantoise, ne suffisent pas à rassurer complètement. Les Liégeois vont devoir absolument prendre des points. Et on ne parle même pas de l'élimination douloureuse en Coupe de Belgique face à Geel...

La phrase: "A Courtrai, contre le Panathinaikos et à Gand, nous avons livré de bonnes prestations sans être récompensés de nos efforts. On savait qu'un match raté allait effacer cette idée. Je n'ai pas l'intention de me retrancher derrière les deux jours de repos en moins. Contre Ostende, on ne méritait rien. Cela dit, même en jouant mal, nous avons quand même eu des occasions."


Weiler: les points mais le néant
Anderlecht est deuxième du championnat, à trois points du leader Zulte-Waregem. Pourquoi s'inquiéter? Tout simplement parce que le niveau de jeu est affligeant, n'ayons pas peur des mots. L'équipe de René Weiler se cherche, et ce ne sont pas les buts de Teodorczyk ou les exploits de Sofiane Hanni qui masqueront ce constat.

Outre cette absence de fond de jeu, c'est l'attitude de René Weiler qui pose question. Après la débâcle au Freethiel, l'entraîneur suisse a encore affirmé qu'il lui fallait du temps et que son équipe n'était pas prête. Pire, il a ouvertement remis en question la "tradition" et "l'histoire" du club, chose qui passe évidemment très mal auprès du public bruxellois.

Cela fait deux mois que Weiler travaille avec le même noyau, mais on ne voit toujours pas où il souhaite en venir. Dès lors, prôner la patience commence tout doucement à devenir un peu facile...

La phrase: "La seule chose qui me dérange, c'est la pression constante qui est mise. Elle est trop grande. On parle sans cesse de "beau football" et de "dominer". Mais ce n'est vraiment pas le moment de parler de ça. Nous ne sommes pas encore prêts, à cause des nombreux transferts et des nombreux blessés. Beaucoup pensent que je dis ça pour me protéger mais ce n'est pas vrai. Je le dis parce que c'est réaliste."

el loco a écrit:Mais pour voir du foot, il faut des joueurs impliqué

7 sur 7 a écrit:La dernière sortie de René Weiler en conférence de presse après la débâcle à Waasland (2-1) continue de faire des remous.

"Je déteste la façon dont la presse parle d'Anderlecht. Ici, on parle toujours d'une grande équipe, de tradition et d'histoire. Mais la tradition et l'histoire ne marquent pas de buts", avait lâché le coach des Mauves. Bon nombre d'anciens de la maison n'ont pas apprécié ces propos et y retrouvent un nivellement par le bas qui leur déplaît. Marc Degryse est l'un d'entre eux.

"Où est le respect?"
"Ce qu'il a fait, c'est dénigrer ses joueurs et son club. Peut-il davantage égratigner l'institution Anderlecht et la famille Vanden Stock? Où est le respect? Je ne peux m'imaginer que Roger continue d'accepter sans broncher la manière dont Weiler méprise le club", lance-t-il dans HLN.

Pour l'ex-Diable Rouge, aujourd'hui l'analyste le plus influent en Flandre, l'entraîneur suisse est en train conduire Anderlecht à sa "perte totale", pour reprendre un parallèle automobile. Ses critiques à l'égard de la presse sont déplacées et l'homme doit vite se ressaisir, selon lui.

"Il veut changer le club, la presse. Mais qui est-il pour vouloir modifier les normes et les règles à Anderlecht? Guardiola, OK. Il a le droit d'éjecter Hart et de mettre Agüero sur le banc. Mais Weiler vient de la deuxième division allemande. Il me semble être quelqu'un qui tient à sa ligne de conduite et ça peut être un vent de fraîcheur, mais il y a des limites. Quand les résultats ne suivent pas, vous n'avez plus aucune crédibilité", termine-t-il.

Quid en cas de nouvelle défaite samedi?
Samedi, le Sporting recevra Ostende sur le coup de 18h. L'équipe d'Yves Vanderhaeghe est en pleine confiance et reste sur une belle victoire contre le Standard (3-1). En cas de nouvelle contre-performance, la pression s'intensifierait davantage sur le coach bruxellois.

Old Red a écrit:Je trouve que l'on va bien vite pour le descendre en flammes. Pas l'habitude d'Anderlecht, ça.
Et pourtant, a-t-il vraiment tort?
Comment faire revenir une tradition avec des joueurs qui n'arrivent pas à la cheville de leurs prédécesseurs?
Est-il donc le seul à se rendre compte de cela?