Roef à l'honneur
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Roef à l'honneur
Le week-end passé, j'ai entendu le public mauve scander le nom de Roef ...
Ils ont même entoné "the roof, the roof, the roof is on fire ..."
Voici une version, calme et propre sur elle, d'un petit groupe de foklore auvergnat dénommé COAL CHAMBER, qui entre parenthèse, ne s'est jamais remis de ne pas s'appeler KORN.
Aimez bien ?
C'est vous qui voyez
ps : je me demande si je n'ai pas déjà posté cette vidéo mais tant pis d'vache pour vous z'aut'
Ils ont même entoné "the roof, the roof, the roof is on fire ..."
Voici une version, calme et propre sur elle, d'un petit groupe de foklore auvergnat dénommé COAL CHAMBER, qui entre parenthèse, ne s'est jamais remis de ne pas s'appeler KORN.
Aimez bien ?
C'est vous qui voyez
ps : je me demande si je n'ai pas déjà posté cette vidéo mais tant pis d'vache pour vous z'aut'
SchuuultZ- • Footmaniaque Titulaire •
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Re: Roef à l'honneur
J'accompagne parfois mes fils donc, j'apprécie
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Re: Roef à l'honneur
ça aussi on kiffe
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Re: Roef à l'honneur
Enfants cachez vos rouges tabliers
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Re: Roef à l'honneur
Ouéééééééééé IN EXTREMO.
Vu 3 fois en concert et toujours une bonne trique à la fin du set
Vu 3 fois en concert et toujours une bonne trique à la fin du set
SchuuultZ- • Footmaniaque Titulaire •
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Re: Roef à l'honneur
En lisant le titre, je pensais que cela concernait le gardien (?) de but d'Anderlecht.
deceelle- • Footmaniaque Soulier D'Or •
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Re: Roef à l'honneur
deceelle a écrit:En lisant le titre, je pensais que cela concernait le gardien (?) de but d'Anderlecht.
ben oui da :p
SchuuultZ- • Footmaniaque Titulaire •
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Re: Roef à l'honneur
Davy Roef a joué un grand match
par Timothy Collard depuis Leuven
07 septembre 2016 16:50
Si nos Espoirs ont battu la République Tchèque, ils peuvent remercier un homme ne particulier : Davy Roef.
Le jeune gardien - qui est titulaire à Anderlecht depuis cette saison - fût le meilleur Diablotins sur le terrain. Roef a maintenu son équipe dans le match. Sans lui, le but de Tielemans n'aurait certainement servit à rien et les trois points, c'est à lui qu'on les doit.
Après un tel match, nous espérions pouvoir demander au portier belge son avis sur sa prestation. Hélas, l'Anderlecht a refusé de parler à la presse et nous sommes restés sur notre faim. Il nous restait donc à demander l'avis de ses équipiers.
Les coéquipiers de Roef l'ont encensé : “Nous avons pu compter sur un grand Davy”, souriait Youri Tielemans. Timothy Castagne ne disait rien de différent. “Davy a joué un grand match.”
07 septembre 2016 16:50
Si nos Espoirs ont battu la République Tchèque, ils peuvent remercier un homme ne particulier : Davy Roef.
Le jeune gardien - qui est titulaire à Anderlecht depuis cette saison - fût le meilleur Diablotins sur le terrain. Roef a maintenu son équipe dans le match. Sans lui, le but de Tielemans n'aurait certainement servit à rien et les trois points, c'est à lui qu'on les doit.
Après un tel match, nous espérions pouvoir demander au portier belge son avis sur sa prestation. Hélas, l'Anderlecht a refusé de parler à la presse et nous sommes restés sur notre faim. Il nous restait donc à demander l'avis de ses équipiers.
Les coéquipiers de Roef l'ont encensé : “Nous avons pu compter sur un grand Davy”, souriait Youri Tielemans. Timothy Castagne ne disait rien de différent. “Davy a joué un grand match.”
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Re: Roef à l'honneur
Davy Roef: "Van den Brom a tenté de me faire boire du rhum à Miami"
INTERVIEW > CHRISTOPHE FRANKEN Publié le mercredi 19 octobre 2016 à 09h13 - Mis à jour le mercredi 19 octobre 2016 à 09h31
Davy Roef juge ses premiers mois comme titulaire au Sporting en compagnie de son coach, Max de Jong, et en profite pour dévoiler un peu de son étonnante personnalité.
Cela fait maintenant trois mois que Davy Roef s’est installé entre les perches anderlechtoises. Un emménagement qui s’est fait à l’image du jeune homme de 22 ans : sans show et sans stress. "Il n’a perdu des points qu’une seule fois : à Saint-Étienne où le but est entièrement de sa faute", précise le Néerlandais Max de Jong, l’entraîneur des gardiens.
À la veille d’un autre déplacement européen important, ce jeudi à Mayence, nous avons réuni les deux hommes pour tirer un premier bilan du successeur de Silvio Proto.
En tant que jeune gardien, comment se remet-on d’une erreur qui coûte deux points en Coupe d’Europe comme celle de Saint-Étienne ?
Davy Roef : "Le jour suivant, je me faisais le plus petit possible mais mes équipiers m’ont soutenu. Je sais qu’une erreur peut arriver et il faut vite passer à autre chose."
Max de Jong : "Trois jours après, il sortait le match parfait à Sclessin. Seuls les grands gardiens peuvent faire ça. Il apprend de ses erreurs, c’est très important."
René Weiler estime que vous devez mieux diriger votre défense.
D. R. : "Cela fait sept ans que j’entends ça. Le coach me demande tous les jours d’être plus extraverti. J’essaie, mais ce n’est pas simple de changer sa nature. J’ai crié deux fois contre Lokeren dimanche. Le jour suivant, Kara en rigolait encore." (rires)
M.d.J. : "Le coaching d’une défense n’est qu’une petite partie de la vie d’un gardien. C’est ce que j’explique aussi à René (Weiler). Un gardien qui crie continuellement, cela n’existe plus de toute façon. Il faut se faire entendre juste au bon moment. Prenez le Néerlandais Cillessen. Il dirige très bien sa défense, mais je ne l’ai jamais vu faire un sauvetage fantastique."
Max, ne pourriez-vous pas lui apprendre à devenir plus néerlandais ?
M.d.J. : "Avoir une grande gueule, tu l’as ou tu ne l’as pas. Aux Pays-Bas, on a tous ça, mais ça ne s’apprend pas. Je vois le côté positif du caractère de Davy. Il est toujours calme, que ce soit dans un stade de 100.000 ou de 200 places. C’est aussi une grande qualité."
Juste avant le Clasico , Frédéric Herpoel expliquait dans nos colonnes que Davy devait encore progresser dans sa vitesse de déplacement.
M.d.J. : "C’est amusant car cela faisait déjà partie de l’évaluation que j’avais faite de Davy lors nos premières semaines ensemble, il y a cinq ans. Lors de la première séance, Davy mettait une demi-journée pour aller de son poteau gauche à son poteau droit. Il a déjà bien progressé, mais il peut encore s’améliorer. Il a un excellent placement qui peut compenser aussi."
En partant, Silvio Proto a déclaré que Davy pouvait devenir meilleur que lui.
M.d.J. : "Je suis d’accord, mais Davy doit pouvoir jouer toute la saison sans blessure et confirmer en jouant encore mieux la saison prochaine."
Davy, est-ce plus facile de supporter la pression d’Anderlecht quand on n’a pas un numéro deux qui cherche absolument à vous piquer votre place ?
D.R. : "Il ne faut pas sous-estimer Franck (Boeckx). Cela dit, je dois dire qu’il m’aide dans mon évolution. Il me donne des conseils et des trucs pour progresser."
M.d.J. : "Le choix de ne pas prendre un numéro 1 bis était voulu. Cela n’aurait été bon pour personne d’avoir quelqu’un sur le banc qui ne soit satisfait que par la place de titulaire."
Il paraît que vous avez eu du mal à accepter d’avoir le numéro 1 dans le dos cet été.
D. R. : "Cet été, j’ai reçu un SMS de Gunther (NdlR : Vandenhoven, le team manager) pour me proposer le numéro 1. Je me suis forcé à accepter pour ne pas qu’on me reproche un manque de caractère, mais j’ai dû me faire violence. Mes parents m’ont toujours appris qu’il faut d’abord travailler avant d’obtenir une récompense."
Vous n’êtes pas un footballeur comme les autres. Pas de tatouage, pas de coiffure spéciale…
D. R. : Je ne me ferai jamais de tatouage tout simplement car j’ai peur des aiguilles. (rires) Plus sérieusement, je ne vais pas changer ma vie car je suis devenu titulaire à Anderlecht. Après l’interview, j’irai au Delhaize faire mes courses, comme je l’ai toujours fait. Et je choisirai toujours une voiture noire pour être le plus discret possible."
Vous n’aimez pas les discothèques non plus.
D. R. : "Non, c’est vrai. Je ne m’y amuse pas. Je préfère me détendre en regardant un match ou une émission. Hier soir (NdlR : lundi), j’ai regardé la première mi-temps de Liverpool - Manchester puis j’ai zappé sur De Slimste Mens Ter Wereld, une émission de quiz très populaire en Flandre. J’adore les quiz. L’émission peut toujours m’appeler un jour, mais je ne suis pas très fort en histoire."
Et vous ne buvez même jamais d’alcool.
D. R. : "J’ai juste goûté une fois du champagne après un titre."
M.d.J. : "Tu veux que je raconte ce qu’il s’est passé cet été ?"
D. R. : "À Miami ?" (rires)
M.d.J. : "J’étais en vacances avec John van den Brom quand on est tombé par hasard sur Davy et Michael Heylen. On s’est installé en terrasse et on a obligé Davy à boire un rhum-coca."
D. R. : "J’ai trempé mes lèvres et j’ai passé le verre à Michael." (rires)
M.d.J. : "Parfois, le meilleur entraînement est de ne pas s’entraîner. Il faut aussi se détendre."
D. R. : "Pour me détendre, j’aime bien lire. Surtout des biographies de sportifs, comme celle de Zlatan. J’ai aussi pris goût au basket depuis mes vacances aux USA. Je suis comme ça : j’adore tous les sports."
Si Davy Roef est le numéro 1 sans discussion au Sporting, il est conscient qu’un gamin a les dents très longues et ambitionne déjà son poste : Mile Svilar (17 ans). "Mile est un super talent. Je le vois chaque jour à l’entraînement, mais il devra attendre pour prendre de l’expérience", estime Roef. "Moi, je ne suis pas un super talent. À 17 ans, je n’étais pas aussi fort que Mile. Mais chaque gardien a son évolution. Certains prennent plus de temps. En équipe nationale de jeunes, Sven Dhoest était mieux coté que moi, mais sa carrière a été pourrie par les blessures et il joue aujourd’hui en D4. Il faut aussi de la chance."
Max de Jong estime que Davy Roef a quelque chose d’Edwin van der Sar en lui. "Il a son calme, mais il ne faut pas les comparer maintenant. Van der Sar n’a atteint son sommet qu’à 33 ans; Davy n’a que 22 ans."
Un compliment qui fait réagir Davy. "Van der Sar a toujours été mon idole, comme Iker Casillas. Il a débuté à 17 ans au Real Madrid, l’âge de Mile !"
Davy Roef était aussi titulaire avec les Espoirs. On emploie le passé car la campagne s’est terminée sur une triste élimination il y a quelques jours et le gardien sera trop âgé pour les prochains rendez-vous. "Je suis très déçu qu’on n’aille pas à l’ Euro . C’était un objectif. Sur le papier, on avait une super équipe. En début de campagne, on avait même gagné 1-4 chez la grande Espagne. Mais on a souvent mal joué en qualification…"
Il n’aime cependant pas entendre que la mentalité était mauvaise dans le vestiaire de Johan Walem. "Le jour avant le match décisif contre le Monténégro, on s’est réuni uniquement entre joueurs, sans le coach, pour se mobiliser. C’est la preuve qu’on était concerné. Mais on est tombé dans des conditions bizarres là-bas. On est arrivé au stade après un long voyage en bus dans des montagnes brumeuses où on ne voyait pas à cinq mètres. Il n’y avait pas de lumière dans le vestiaire et le terrain était catastrophique… On savait déjà que ce serait difficile."
La prochaine étape pour lui, c’est l’équipe nationale A. "Il y a quinze ans, j’aurais pu plus facilement entrer en ligne de compte en tant que titulaire à Anderlecht. Aujourd’hui, la concurrence est immense. Je n’ai que deux ans de moins que Courtois… À mon âge, il était déjà en finale de la C1 . J’espère me rapprocher de lui un jour, mais ce ne sera pas facile."
INTERVIEW > CHRISTOPHE FRANKEN Publié le mercredi 19 octobre 2016 à 09h13 - Mis à jour le mercredi 19 octobre 2016 à 09h31
Davy Roef juge ses premiers mois comme titulaire au Sporting en compagnie de son coach, Max de Jong, et en profite pour dévoiler un peu de son étonnante personnalité.
Cela fait maintenant trois mois que Davy Roef s’est installé entre les perches anderlechtoises. Un emménagement qui s’est fait à l’image du jeune homme de 22 ans : sans show et sans stress. "Il n’a perdu des points qu’une seule fois : à Saint-Étienne où le but est entièrement de sa faute", précise le Néerlandais Max de Jong, l’entraîneur des gardiens.
À la veille d’un autre déplacement européen important, ce jeudi à Mayence, nous avons réuni les deux hommes pour tirer un premier bilan du successeur de Silvio Proto.
En tant que jeune gardien, comment se remet-on d’une erreur qui coûte deux points en Coupe d’Europe comme celle de Saint-Étienne ?
Davy Roef : "Le jour suivant, je me faisais le plus petit possible mais mes équipiers m’ont soutenu. Je sais qu’une erreur peut arriver et il faut vite passer à autre chose."
Max de Jong : "Trois jours après, il sortait le match parfait à Sclessin. Seuls les grands gardiens peuvent faire ça. Il apprend de ses erreurs, c’est très important."
René Weiler estime que vous devez mieux diriger votre défense.
D. R. : "Cela fait sept ans que j’entends ça. Le coach me demande tous les jours d’être plus extraverti. J’essaie, mais ce n’est pas simple de changer sa nature. J’ai crié deux fois contre Lokeren dimanche. Le jour suivant, Kara en rigolait encore." (rires)
M.d.J. : "Le coaching d’une défense n’est qu’une petite partie de la vie d’un gardien. C’est ce que j’explique aussi à René (Weiler). Un gardien qui crie continuellement, cela n’existe plus de toute façon. Il faut se faire entendre juste au bon moment. Prenez le Néerlandais Cillessen. Il dirige très bien sa défense, mais je ne l’ai jamais vu faire un sauvetage fantastique."
Max, ne pourriez-vous pas lui apprendre à devenir plus néerlandais ?
M.d.J. : "Avoir une grande gueule, tu l’as ou tu ne l’as pas. Aux Pays-Bas, on a tous ça, mais ça ne s’apprend pas. Je vois le côté positif du caractère de Davy. Il est toujours calme, que ce soit dans un stade de 100.000 ou de 200 places. C’est aussi une grande qualité."
Juste avant le Clasico , Frédéric Herpoel expliquait dans nos colonnes que Davy devait encore progresser dans sa vitesse de déplacement.
M.d.J. : "C’est amusant car cela faisait déjà partie de l’évaluation que j’avais faite de Davy lors nos premières semaines ensemble, il y a cinq ans. Lors de la première séance, Davy mettait une demi-journée pour aller de son poteau gauche à son poteau droit. Il a déjà bien progressé, mais il peut encore s’améliorer. Il a un excellent placement qui peut compenser aussi."
En partant, Silvio Proto a déclaré que Davy pouvait devenir meilleur que lui.
M.d.J. : "Je suis d’accord, mais Davy doit pouvoir jouer toute la saison sans blessure et confirmer en jouant encore mieux la saison prochaine."
Davy, est-ce plus facile de supporter la pression d’Anderlecht quand on n’a pas un numéro deux qui cherche absolument à vous piquer votre place ?
D.R. : "Il ne faut pas sous-estimer Franck (Boeckx). Cela dit, je dois dire qu’il m’aide dans mon évolution. Il me donne des conseils et des trucs pour progresser."
M.d.J. : "Le choix de ne pas prendre un numéro 1 bis était voulu. Cela n’aurait été bon pour personne d’avoir quelqu’un sur le banc qui ne soit satisfait que par la place de titulaire."
Il paraît que vous avez eu du mal à accepter d’avoir le numéro 1 dans le dos cet été.
D. R. : "Cet été, j’ai reçu un SMS de Gunther (NdlR : Vandenhoven, le team manager) pour me proposer le numéro 1. Je me suis forcé à accepter pour ne pas qu’on me reproche un manque de caractère, mais j’ai dû me faire violence. Mes parents m’ont toujours appris qu’il faut d’abord travailler avant d’obtenir une récompense."
Vous n’êtes pas un footballeur comme les autres. Pas de tatouage, pas de coiffure spéciale…
D. R. : Je ne me ferai jamais de tatouage tout simplement car j’ai peur des aiguilles. (rires) Plus sérieusement, je ne vais pas changer ma vie car je suis devenu titulaire à Anderlecht. Après l’interview, j’irai au Delhaize faire mes courses, comme je l’ai toujours fait. Et je choisirai toujours une voiture noire pour être le plus discret possible."
Vous n’aimez pas les discothèques non plus.
D. R. : "Non, c’est vrai. Je ne m’y amuse pas. Je préfère me détendre en regardant un match ou une émission. Hier soir (NdlR : lundi), j’ai regardé la première mi-temps de Liverpool - Manchester puis j’ai zappé sur De Slimste Mens Ter Wereld, une émission de quiz très populaire en Flandre. J’adore les quiz. L’émission peut toujours m’appeler un jour, mais je ne suis pas très fort en histoire."
Et vous ne buvez même jamais d’alcool.
D. R. : "J’ai juste goûté une fois du champagne après un titre."
M.d.J. : "Tu veux que je raconte ce qu’il s’est passé cet été ?"
D. R. : "À Miami ?" (rires)
M.d.J. : "J’étais en vacances avec John van den Brom quand on est tombé par hasard sur Davy et Michael Heylen. On s’est installé en terrasse et on a obligé Davy à boire un rhum-coca."
D. R. : "J’ai trempé mes lèvres et j’ai passé le verre à Michael." (rires)
M.d.J. : "Parfois, le meilleur entraînement est de ne pas s’entraîner. Il faut aussi se détendre."
D. R. : "Pour me détendre, j’aime bien lire. Surtout des biographies de sportifs, comme celle de Zlatan. J’ai aussi pris goût au basket depuis mes vacances aux USA. Je suis comme ça : j’adore tous les sports."
"Svilar est un super talent, pas moi"
Si Davy Roef est le numéro 1 sans discussion au Sporting, il est conscient qu’un gamin a les dents très longues et ambitionne déjà son poste : Mile Svilar (17 ans). "Mile est un super talent. Je le vois chaque jour à l’entraînement, mais il devra attendre pour prendre de l’expérience", estime Roef. "Moi, je ne suis pas un super talent. À 17 ans, je n’étais pas aussi fort que Mile. Mais chaque gardien a son évolution. Certains prennent plus de temps. En équipe nationale de jeunes, Sven Dhoest était mieux coté que moi, mais sa carrière a été pourrie par les blessures et il joue aujourd’hui en D4. Il faut aussi de la chance."
Max de Jong estime que Davy Roef a quelque chose d’Edwin van der Sar en lui. "Il a son calme, mais il ne faut pas les comparer maintenant. Van der Sar n’a atteint son sommet qu’à 33 ans; Davy n’a que 22 ans."
Un compliment qui fait réagir Davy. "Van der Sar a toujours été mon idole, comme Iker Casillas. Il a débuté à 17 ans au Real Madrid, l’âge de Mile !"
"Au Monténégro, on n’avait même pas de lumière dans le vestiaire..."
Davy Roef était aussi titulaire avec les Espoirs. On emploie le passé car la campagne s’est terminée sur une triste élimination il y a quelques jours et le gardien sera trop âgé pour les prochains rendez-vous. "Je suis très déçu qu’on n’aille pas à l’ Euro . C’était un objectif. Sur le papier, on avait une super équipe. En début de campagne, on avait même gagné 1-4 chez la grande Espagne. Mais on a souvent mal joué en qualification…"
Il n’aime cependant pas entendre que la mentalité était mauvaise dans le vestiaire de Johan Walem. "Le jour avant le match décisif contre le Monténégro, on s’est réuni uniquement entre joueurs, sans le coach, pour se mobiliser. C’est la preuve qu’on était concerné. Mais on est tombé dans des conditions bizarres là-bas. On est arrivé au stade après un long voyage en bus dans des montagnes brumeuses où on ne voyait pas à cinq mètres. Il n’y avait pas de lumière dans le vestiaire et le terrain était catastrophique… On savait déjà que ce serait difficile."
La prochaine étape pour lui, c’est l’équipe nationale A. "Il y a quinze ans, j’aurais pu plus facilement entrer en ligne de compte en tant que titulaire à Anderlecht. Aujourd’hui, la concurrence est immense. Je n’ai que deux ans de moins que Courtois… À mon âge, il était déjà en finale de la C1 . J’espère me rapprocher de lui un jour, mais ce ne sera pas facile."
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