FC Bruges vs Ostende • 18/10/2015

Walfoot a écrit:Le Club de Bruges accueille Ostende dimanche au stade Jan Breydel. En prélude de cette rencontre, Vincent Mannaert, le CEO de Bruges, a lancé les hostilités dans les médias ce matin. « L’histoire du KV Ostende est artificielle », a déclaré Mannaert.

Vincent Mannaert, membre du comité dirigeant du Club de Bruges, a tenté de déstabiliser Ostende, leader du championnat, avant son déplacement au Jan Breydel stadion ce dimanche. "On ne sait pas savoir si ce projet est durable", a-t-il lancé dans Sport/Voetbalmagazine. « Tout dépend de Marc Coucke. Combien de vitamines va-t-il encore injecter dans son club ?", a déclaré le CEO du FCB en faisant référence au passé pharmaceutique de Marc Coucke.

Ostende ne tient qu'à un personnage haut en couleur - Mannaert

"Berrier a un meilleur contrat qu'à Zulte Waregem, Cyriac gagne plus que ce qu'il gagnait à Anderlecht. Ramener Akpala, convaincre Rozehnal, Lukaku et Capon, débaucher tout le staff technique d'un autre club... C'est ça que j'appelle des vitamines. Ostende, c'est un peu artificiel, ça tient à un personnage haut en couleur", a ajouté Vincent Mannaert.

Coutumier du fait, Marc Coucke avait provoqué le Club de Bruges sur son compte Twitter en se moquant des Blauw en Zwart après leur cinglante défaite face à La Gantoise. Le Président d'Ostende avait déclaré: "C'est très bien pour les 3 gantois Diables Rouges que le Club de Bruges se soit mis au niveau d'Andorre".
Une guéguerre qui n’est pas prête de s’arrêter.  

Young Red a écrit:Petite personne ..

Bravo Ostende, tout ce qu'il y a à dire!

DH.be a écrit:Michel Preud’homme paraît très serein avant l’accueil par Bruges du leader…

Stimulé par le soutien indéfectible de sa direction, rassuré par la bonne ambiance qui, selon lui, prévaut toujours dans le groupe Michel Preud’homme, en apparence très serein, travaille au redressement imminent d’un Club Bruges en crise sévère de confiance et de résultats. Un peu inquiet mais sans ressentir une pression particulière. "On apprend tous les jours. Quand je jouais, je continuais à apprendre, alors que j’avais 40 ans. Simons s’est, lui aussi, enrichi dans ce domaine l’an dernier. Personnellement, je me remets en question tous les jours"."

Michel, comment avez-vous meublé la mini-trêve ?

"Nous avons pu nous entraîner davantage, laisser reposer les joueurs qui avaient besoin d’une pause et procéder à des entretiens individuels plus approfondis. Globalement, je n’ai pas de grief à formuler : en semaine, chacun exécute toujours ce que je lui demande. L’engagement affiché par le groupe me pose même des problèmes de sélection : beaucoup de joueurs sont des candidats objectifs à une titularisation. Avons-nous profité de la trêve pour procéder à une évaluation plus approfondie du groupe ? Pas spécialement : nous nous y attelons constamment, quels que soient nos résultats."

Le premier tiers de la saison régulière du Club est désolant : cinq défaites en Coupes d’Europe dont trois cuisantes et déjà quatre revers en championnat : il y a de quoi être frustré…

"Sur le plan comptable, nous n’accusons qu’une unité de retard sur notre actif de la saison dernière à la même période. Cette saison, nous nous sommes déplacés six fois sur dix. Tout est donc relatif : nous pouvons parfaitement disputer la même campagne que l’an dernier : jusqu’à présent, nous sommes intransigeants à domicile."

Sur quelles bases allez-vous établir votre sélection ?

"Je recherche toujours le bon équilibre dans l’équipe. Il continue de faire défaut sur le plan défensif. Nous encaissons trop de buts. C’est notre problème majeur : quand nous sommes menés au score, notre organisation vole trop vite en éclats car nous voulons trop vite gommer ce handicap. Nous devons nous montrer plus patients. A commencer par ce choc contre Ostende, une équipe bâtie très vite et qui n’est pas leader par hasard…"

RTBF a écrit:> But : 1-0, Felipe Gedoz sur pen. (37')

Le FC Bruges a dominé le leader ostendais et a confirmé sa solidité à domicile. Après une très bonne première mi-temps, les Brugeois sont un peu retombés dans leur travers, sans conséquence cette fois. Si les deux gardiens ont été très bons, les Côtiers discuteront surement les deux décisions (penalty-exclusion) de M. Gumienny qui ont fait basculer la rencontre.

Michel Preud'homme a fait des choix et a opté pour un trio offensif inédit Izquierdo-Pereira-Gedoz. Et ça paie. Vitesse, technique, mouvements, combinaisons, et duels gagnés, il y a tout dans le début de match brugeois. Le leader ostendais est sous pression et s’en remet à son gardien. Didier Ovono colmate les brèches laissées par ses défenseurs et s’interpose devant José Izquierdo, Victor Vazquez et Leandro Pereira. Gedoz frôle le cadre.

Bruges évolue un ton au-dessus, accumule les phases arrêtées mais ne trouve pas la solution. Et puis, le match bascule en cinq minutes suite à deux décisions (sévères) de Serge Gumienny. L’arbitre accorde d’abord un penalty à Gedoz après un léger contact avec Jordan Lukaku. Il exclut ensuite directement Brecht Capon pour un tacle qui ne semblait si vilain que cela. Malgré un nouvel arrêt d’Ovono, Gedoz actionne le marquoir (1-0).

Avantage aux gardiens

Paradoxalement, le FCB perd de sa superbe en supériorité numérique. Sébastien Bruzzese, déjà attentif sur une tête de David Rozenhal, doit intervenir sur une tentative conjuguée de Fernando Canesin et Joseph Akpala. Izquierdo cherche le péno, reçoit un deuxième carton jaune et " abandonne " ses équipiers pour la dernière demi-heure.

Les gardiens continuent de jouer les premiers rôles. Bruzzese a le geste qu’il faut sur des de Kevin Vandendriessche et Andile Jali. Ovono détourne, lui, un essai de Tuur Dierckx. Le score ne bouge plus et Bruges renoue avec la victoire.

Au classement, malgré ce revers, Ostende reste en tête. Après ce cinquième succès à la maison, Bruges remonte à la quatrième place à quatre points du duo Gand-KVO.