Tottenham - Toby Alderweireld
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Tottenham - Toby Alderweireld
Rtbf sports a écrit:Koeman souhaite conserver Alderweireld à Southampton
Ronald Koeman, l'entraîneur de Southampton, aimerait toujours pouvoir compter sur les services de Toby Alderdweireld la saison prochaine. Le Diable Rouge a été prêté par l'Atletico Madrid au club anglais la saison dernière, et il ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait.
"Toby veut rester, nous voulons le conserver, mais l'Atletico ne s'est pas encore prononcé. J'ai malgré tout bon espoir de le voir rester", a déclaré Koeman lundi à la reprise des entraînements des Saints.
Alderweireld a joué 26 matches de Premier League la saison passée avec Southampton, qui a terminé 7ème et s'est qualifié pour l'Europa League.
Southampton a jusqu'à présent enrôlé trois joueurs : le gardien néerlandais Maarten Stekelenburg (Fulham), le défenseur portugais Cédric Soares (Sporting) et l'attaquant espagnol Juanmi (Malaga).
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Alderweireld explique la bonne forme de Tottenham en Premier League
A. He. Publié le samedi 31 octobre 2015
Le défenseur de Tottenham évoque notamment son entente avec Jan Vertonghen et revient sur le "cas" Dembélé.
Une seule défaite en dix rencontres de Premier League. Excepté l'étonnant Leicester, aucun club anglais n'a fait aussi bien que Tottenham après un quart du championnat. Au-delà de ce très bon bilan, les Spurs peuvent s'enorgueillir d'avoir la meilleure défense de la compétition, à égalité avec Manchester City et Arsenal, les deux premiers du classement, ainsi que Manchester United. En effet, le quatuor n'a encaissé que huit buts cette saison.
A Tottenham, ces chiffres reposent essentiellement sur la complémentarité du duo Jan Vertonghen-Toby Alderweireld. Recruté contre une quinzaine de millions d'euros durant l'été, le latéral droit des Diables rouges a confirmé sa bonne tenue en Angleterre après une belle saison à Southampton. Et la présence d'un ancien équipier ajacide n'y est pas étrangère... "Vertonghen ? Je le connais surtout depuis notre période à l'Ajax, car je jouais avec lui là-bas" , explique le défenseur à NBC Sports. En Belgique, jamais, car il a deux ans de plus que moi (NdlR: Jan a vingt-huit ans, contre vingt-six pour Toby). C'est un très bon défenseur, qui sait manier le ballon. On peut toujours lui donnner le ballon, il saura quoi en faire. Il est rapide, costaud et fort de la tête. Il sait s'adapter et défendre à la fois sur des avants costauds, mais également sur des éléments petits et rapides. Peu importe, il peut les battre."
Durant quatre ans, les deux hommes ont partagé la même charnière centrale à Amsterdam, avec deux titres de champions et une Coupe des Pays-Bas à la clé. Une moisson qui démontre que le duo fonctionne bien... tout en s'exportant à la perfection. "C'est cool de jouer avec lui, on se connait très bien et je pense que ça se voit sur le terrain", poursuit-il. "On parle beaucoup avant la rencontre, sur comment défendre, que faire face à tel ou tel attaquant", indique-t-il. "En match, ça se joue sur une seconde. Si on doit dire à chaque fois à l'autre 'Fais gaffe !', alors il est trop tard. On sait comment réagir dans telle ou telle situation. On sait que si l'un commet une erreur, l'autre doit le couvrir et prendre le relais. C'est très important, pas seulement pour Jan et moi, mais pour toute l'équipe, qui fait en sorte que des erreurs ne nous pénalisent pas. C'est la raison de notre solidité défensive. C'est grâce à cela qu'on réussira. C'est important que l'équipe se sente en confiance dans le jeu et ne concède pas de but, ne laisse pas trop d'opprtunités. Ce n'est pas normal d'avoir à marquer trois, quatre, cinq buts pour gagner."
Et pour pallier ce petit défaut, Tottenham peut compter sur un Moussa Dembélé retrouvé, auteur notamment d'un but contre Bournemouth. Laissé de côté ces derniers mois par son entraîneur, le milieu de terrain est revenu dans les bonnes grâces de l'Argentin. "Je pense que c'est un des meilleurs médians de Premier League", estime Alderweireld. "Il est très solide. Or, c'e n'est pas toujours facile d'être fort et technique à la fois. Il a ces deux qualités. S'il ne se blesse pas à nouveau, alors, il sera un renfort de poids pour nous. Il apporte un plus à l'équipe quand il est fit. J'espère qu'il saura se montrer toutes les semaines, car il le mérite. Il bosse très dur et c'est un bon gars..."
Avec Moussa placé en tant que médian défensif placé devant la paire Vertonghen-Alderweireld, Tottenham pourrait bien s'inviter parmi les grands...
A. He. Publié le samedi 31 octobre 2015
Le défenseur de Tottenham évoque notamment son entente avec Jan Vertonghen et revient sur le "cas" Dembélé.
Une seule défaite en dix rencontres de Premier League. Excepté l'étonnant Leicester, aucun club anglais n'a fait aussi bien que Tottenham après un quart du championnat. Au-delà de ce très bon bilan, les Spurs peuvent s'enorgueillir d'avoir la meilleure défense de la compétition, à égalité avec Manchester City et Arsenal, les deux premiers du classement, ainsi que Manchester United. En effet, le quatuor n'a encaissé que huit buts cette saison.
A Tottenham, ces chiffres reposent essentiellement sur la complémentarité du duo Jan Vertonghen-Toby Alderweireld. Recruté contre une quinzaine de millions d'euros durant l'été, le latéral droit des Diables rouges a confirmé sa bonne tenue en Angleterre après une belle saison à Southampton. Et la présence d'un ancien équipier ajacide n'y est pas étrangère... "Vertonghen ? Je le connais surtout depuis notre période à l'Ajax, car je jouais avec lui là-bas" , explique le défenseur à NBC Sports. En Belgique, jamais, car il a deux ans de plus que moi (NdlR: Jan a vingt-huit ans, contre vingt-six pour Toby). C'est un très bon défenseur, qui sait manier le ballon. On peut toujours lui donnner le ballon, il saura quoi en faire. Il est rapide, costaud et fort de la tête. Il sait s'adapter et défendre à la fois sur des avants costauds, mais également sur des éléments petits et rapides. Peu importe, il peut les battre."
Durant quatre ans, les deux hommes ont partagé la même charnière centrale à Amsterdam, avec deux titres de champions et une Coupe des Pays-Bas à la clé. Une moisson qui démontre que le duo fonctionne bien... tout en s'exportant à la perfection. "C'est cool de jouer avec lui, on se connait très bien et je pense que ça se voit sur le terrain", poursuit-il. "On parle beaucoup avant la rencontre, sur comment défendre, que faire face à tel ou tel attaquant", indique-t-il. "En match, ça se joue sur une seconde. Si on doit dire à chaque fois à l'autre 'Fais gaffe !', alors il est trop tard. On sait comment réagir dans telle ou telle situation. On sait que si l'un commet une erreur, l'autre doit le couvrir et prendre le relais. C'est très important, pas seulement pour Jan et moi, mais pour toute l'équipe, qui fait en sorte que des erreurs ne nous pénalisent pas. C'est la raison de notre solidité défensive. C'est grâce à cela qu'on réussira. C'est important que l'équipe se sente en confiance dans le jeu et ne concède pas de but, ne laisse pas trop d'opprtunités. Ce n'est pas normal d'avoir à marquer trois, quatre, cinq buts pour gagner."
Où est Harry ?
Car il y a tout de même un bémol à la saison livrée par le club londonien: le manque d'efficacité en attaque, qui fait que les Spurs ne pointent qu'à la sixième place. S'il y a bien eu ces cartons face à Manchester City (4-1) et Bournemouth (5-1), les Spurs n'ont marqué qu'à seize reprises. C'est peu pour un candidat au top quatre... qui doit dealer avec un Harry Kane sur courant alternatif. "Je pense qu'on pourrait plus faire la différence devant, mais on est dans une bonne passe et on a disputé beaucoup de matches difficiles où on a tenu bon, ce qui fait de nous une équipe difficile à battre", relativise toutefois Alderweireld. Celui-ci ajoute que malgré des stats offensives un poil décevantes, la volonté du coach Mauricio Pochettino est bel et bien d'avoir la balle le plus possible afin de mettre une pression constante sur l'adversaire.Et pour pallier ce petit défaut, Tottenham peut compter sur un Moussa Dembélé retrouvé, auteur notamment d'un but contre Bournemouth. Laissé de côté ces derniers mois par son entraîneur, le milieu de terrain est revenu dans les bonnes grâces de l'Argentin. "Je pense que c'est un des meilleurs médians de Premier League", estime Alderweireld. "Il est très solide. Or, c'e n'est pas toujours facile d'être fort et technique à la fois. Il a ces deux qualités. S'il ne se blesse pas à nouveau, alors, il sera un renfort de poids pour nous. Il apporte un plus à l'équipe quand il est fit. J'espère qu'il saura se montrer toutes les semaines, car il le mérite. Il bosse très dur et c'est un bon gars..."
Avec Moussa placé en tant que médian défensif placé devant la paire Vertonghen-Alderweireld, Tottenham pourrait bien s'inviter parmi les grands...
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
OK super bilan en BPL, mais il oublie la defaite contre les mauves ... Anderlecht est si fort que ca ?? Candidat au podium en BPL ??
En tout cas il a beau s'enorgueuillir de sa defense, nous on leur a mis deux buts ...
En tout cas il a beau s'enorgueuillir de sa defense, nous on leur a mis deux buts ...
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Et même, super bilan en BPL, ils sont 6emes avec seulement 17/30 .. Et e en ayant perdu 1-0 à ManU ( ManU mauvais en début de saison ), en faisant 2-2 à domicile contre Stoke, en faisant 1-1 à Leicester, 0-0 à domicile contre Everton, en gagant tout juste 0-1 à Sunderland, en battant Crystal Palace tout juste aussi 1-0, en battant Manchester City 4-1 ( grosse performance ) en faisant 2-2 à Swansea, 0-0 contre Liverpool et enfin gagné 1-5 à Bournemouth ( deuxième et dernière grosse performance ) . Il y a donc de grosse contre performances et de grosse irrégularités, mais c'est vrai que défensivement, c'est fort.
Mais dans l'ensemble, le SUPER bilan en BPL, pas du tout
Mais dans l'ensemble, le SUPER bilan en BPL, pas du tout
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Il leur manque les buts de Kane, quand on regarde les résultats, il ne manque "que sa", un buteur qui marque, pour le reste, ca va mieux que l'année passée, je trouve, même si il leur manque toujours un vrai milieu créatif (c'est peut-être une des solution pour retrouver le Kane de la saison dernière).
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
C'est sûr, le club n'arrive pas à trouver le joueur qui crée, le maestro de l'équipe, donc ça va moins bien .. C'est sur que si tu rajoutes les buts de Kane l'année dernière, ils ont 24 pts ..
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Donc Anderlecht qui leur a mis deux buts, ils sont extraordinaires en attaque, alors ?? S'ils ont reussi a franchir le mur des Spurs ...Young Red a écrit:c'est vrai que défensivement, c'est fort.
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
loc a écrit:Donc Anderlecht qui leur a mis deux buts, ils sont extraordinaires en attaque, alors ?? S'ils ont reussi a franchir le mur des Spurs ...Young Red a écrit:c'est vrai que défensivement, c'est fort.
Anderlecht, devant c'est fort oui, mais faut aussi reconnaître que Tottenham n'a pas fait un excellent match ..
Ils n'ont encaissé que 8 buts en 10 matchs en ayant joué les 2 Manchester, Liverpool, Leicester et Crystal Palace ..
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
TOTTENHAM ET SA FILIÈRE BELGE
Avant de défier Manchester United et de continuer sa chasse à Leicester, Tottenham s’appuie sur quatre garçons pleins d’avenir pour rêver plus grand. Quatre Belges, quatre profils, quatre gueules.
PAR MATHIEU FAURE DIMANCHE 10 AVRIL
Chadli, Vertonghen et un doigt à la place d'un visage
Moussa Dembele possède un physique à la Kirk Lazarus, le personnage de Tonnerre sous les tropiques campé par Robert Downey Jr. C’est une gueule. Un pied. Mais aussi une grosse attente autour de lui, sans doute trop. C’est l’histoire d’un gamin devenu star trop tôt. Octobre 2004, Moussa Dembele débute son premier match en pro à 17 ans et 3 mois avec son club du Germinal Beerschot Anvers (GBA). Précoce et polyvalent. Numéro 9 au départ, 8 à l’arrivée, car il ne marquait pas assez, mais talentueux. Tellement en avance sur son temps qu’il file à 18 ans dans une autre entité du Benelux, à Willem II, aux Pays-Bas. Lui rêvait pourtant de l’Ajax. Une saison plus tard, voilà Dembele international et courtisé. Direction l’AZ de Louis van Gaal. Sa réputation commence à faire du bruit. Sur un geste, il peut changer le cours d’un match. Tout semble réuni pour le décollage, mais le garçon n’est pas assez décisif. Alors que tous les jeunes cracks belges rejoignent la Premier League dans des clubs ambitieux, Dembele arrive à Fulham contre une modique somme (moins de 7 plaques).
Dembele, plus le temps pour les regrets
Son pied gauche et sa bonne bouille en font l’une des coqueluches de Craven Cottage et notamment de son coach Martin Jol. Deux saisons chez les Cottagers et voilà Dembele à Tottenham pour 19 millions. Jol lui passe la brosse à reluire lors de son départ : « Dembele est probablement le meilleur joueur avec un ballon que j’ai jamais vu. » Après tout, le Belge a tout : caisse, pied gauche, technique, vista, réputation et talent. Mais il doit faire oublier Modrić et Van der Vaart chez les Spurs, pas vraiment un cadeau d’arrivée. Et sa progression prend une baffe dans la gueule. Pour la première fois, il se retrouve sur le banc quand il ne sort pas du onze à la mi-temps. Trois saisons quelconques, on dit le joueur sur le départ l’été dernier. Mais les Spurs se délestent d’autres milieux (Stambouli, Capoue, Paulinho). Pochettino change d’avis et tente de (re)mettre son joueur dans le onze de départ. Eric Dier devient 6 et Dembele joue plus haut, plus libéré, plus vite. Sans faire de bruit, le garçon redevient une pièce essentielle du 11 des Spurs.
Comme beaucoup de compatriotes, Nacer Chadli est passé par la case Pays-Bas. Mais contrairement aux autres, le gaucher a pris des détours pour se hisser au plus haut niveau. À 16 ans, Chaldi joue chez les jeunes du Standard de Liège avec son pote Axel Witsel. Alors que le touffu est en passe de tout casser en équipe première, Chadli est mis à la porte. Le grand gaucher va finalement s’expatrier aux Pays-Bas, à Maastricht. Sur place, il termine sa formation avant de filer à Apeldoorn, en D2 batave, le club qui a notamment révélé Klaas-Jan Huntelaar. Sur place, il rejoint un autre Belge qui va devenir son pote, Dries Mertens. Les deux garçons enquillent les matchs et se font remarquer pendant trois saisons dont une dernière de haute volée pour Chadli : 17 buts, 11 passes.
Chadli, le gamin de Liège a bien grandi
C’est un autre compatriote qui va définitivement lancer la carrière de Chadli : l’ancien gardien des Diables rouges Michel Preud’homme, aux commandes de Twente, qui fait venir Chadli. Et là, il explose et enfile les buts. Suffisant pour que les Spurs se laissent tenter par cet ailier un peu fou après trois saisons réussies en Eredivisie. Accroc de Football Manager, l’ancien de Liège plante des buts (11 en PL l’an dernier), joue les jokers et offre sa plastique pour la bonne cause. Récemment, il a posé nu - une serviette cachant la boîte à trésor - pour la campagne Cancer Research UK. Le seul de la bande à ne pas être un titulaire indiscutable, mais le plus joli garçon, assurément.
Le dernier arrivé au club - il a débarqué durant été -, mais le plus souvent aligné. Toby aura mis du temps à trouver son chemin. Pourtant, au départ, il prend la même route que Dembele et Vertonghen : GBA, puis les Pays-Bas. L’autoroute de la fortune. Leur pays de naissance ne les a jamais vus jouer, pas grave. Toby débarque chez les Bataves à 15 piges et y retrouve son pote d’enfance, Jan, de deux ans son aîné. Dans le sillage de la charnière Vertonghen-Vermaelen, Toby apprend la patience et la polyvalence en s’exilant sur le côté droit. Quand Vermaelen rejoint Arsenal, Toby et Jan forment une première charnière qui va braquer deux titres nationaux (2011 et 2012). Amis d’enfance, les deux garçons deviennent complémentaires en club tout en passant les trêves internationales avec l’équipe de Belgique.
Alderweireld, l'axe de cœur
Alors, quand le plus âgé file chez les Spurs, le plus jeune attend encore un an à la maison avant de s’émanciper. Direction l’Atlético. Un échec. Une saison à Madrid où il restera comme l’homme qui est entré en finale de Ligue des champions quand les siens menaient 1-0 et qu’il a terminé la rencontre avec 4 buts dans la musette. Le Belge était entré à la 83e... Barré par une charnière Miranda/Godín, Toby dépanne côté droit. Et boulotte les restes, comme Jacouille. Il se rend à l’évidence, ce n’est pas son football. Alors un ancien de la maison Ajax lui tend la main : Ronald Koeman, coach de Southampton. Une saison pour redevenir crédible et obliger Tottenham à allonger les millions pour le rapatrier dans la capitale et reformer la charnière des copains.
Vice-capitaine au départ, le Belge est en train de regarder les siens batailler pour la course au titre depuis son canapé. Fin janvier, une vilaine blessure l’a sorti du onze de départ après une âpre bataille contre Crystal Palace. Ballot, car le Belge est la pierre angulaire du système défensif de Pochettino. Pendant longtemps, il a formé avec Alderweireld la meilleure charnière centrale du championnat. Deux Belges, deux CV identiques. Le gaucher débute son apprentissage du football à GBA, un club du coin. Et comme le club belge est en partenariat avec l’Ajax, le voilà à Amsterdam à 16 ans. Dans un club qui a donné au monde Rijkaard, Blind and co, Vertonghen fait ses classes et s’envole pour Waalwijk pour sa première saison professionnelle. Le garçon apprend tellement vite que l’Ajax le rapatrie la saison suivante et lui file les clés du camion... avec Alderweireld à ses côtés.
Gros coup d'arrêt pour Vertonghen
Il est tellement en avance qu’il file à Tottenham en 2012 après un quinquennat doré aux Pays-Bas où il est même élu meilleur joueur du championnat. En Angleterre, le plus « soft » des Belges de l’équipe fait surtout parler sur le terrain, où son calme et sa relance impressionnent tout le monde. Un mec tellement zen que lors de la soirée Halloween du club, le Belge n’a pas moufté quand son coéquipier Kyle Walker, caché derrière un rideau, est sorti en pleine interview du Belge pour lui foutre la frousse de sa vie avec un masque tête de mort sur le crâne. Alors que la moitié de l’effectif s’était chié dessus dans la même situation, Vertonghen n’a pas bronché. Viens le chercher.
PAR MATHIEU FAURE
Avant de défier Manchester United et de continuer sa chasse à Leicester, Tottenham s’appuie sur quatre garçons pleins d’avenir pour rêver plus grand. Quatre Belges, quatre profils, quatre gueules.
PAR MATHIEU FAURE DIMANCHE 10 AVRIL
Chadli, Vertonghen et un doigt à la place d'un visage
Moussa Dembele, le revenant
Moussa Dembele possède un physique à la Kirk Lazarus, le personnage de Tonnerre sous les tropiques campé par Robert Downey Jr. C’est une gueule. Un pied. Mais aussi une grosse attente autour de lui, sans doute trop. C’est l’histoire d’un gamin devenu star trop tôt. Octobre 2004, Moussa Dembele débute son premier match en pro à 17 ans et 3 mois avec son club du Germinal Beerschot Anvers (GBA). Précoce et polyvalent. Numéro 9 au départ, 8 à l’arrivée, car il ne marquait pas assez, mais talentueux. Tellement en avance sur son temps qu’il file à 18 ans dans une autre entité du Benelux, à Willem II, aux Pays-Bas. Lui rêvait pourtant de l’Ajax. Une saison plus tard, voilà Dembele international et courtisé. Direction l’AZ de Louis van Gaal. Sa réputation commence à faire du bruit. Sur un geste, il peut changer le cours d’un match. Tout semble réuni pour le décollage, mais le garçon n’est pas assez décisif. Alors que tous les jeunes cracks belges rejoignent la Premier League dans des clubs ambitieux, Dembele arrive à Fulham contre une modique somme (moins de 7 plaques).
Dembele, plus le temps pour les regrets
Son pied gauche et sa bonne bouille en font l’une des coqueluches de Craven Cottage et notamment de son coach Martin Jol. Deux saisons chez les Cottagers et voilà Dembele à Tottenham pour 19 millions. Jol lui passe la brosse à reluire lors de son départ : « Dembele est probablement le meilleur joueur avec un ballon que j’ai jamais vu. » Après tout, le Belge a tout : caisse, pied gauche, technique, vista, réputation et talent. Mais il doit faire oublier Modrić et Van der Vaart chez les Spurs, pas vraiment un cadeau d’arrivée. Et sa progression prend une baffe dans la gueule. Pour la première fois, il se retrouve sur le banc quand il ne sort pas du onze à la mi-temps. Trois saisons quelconques, on dit le joueur sur le départ l’été dernier. Mais les Spurs se délestent d’autres milieux (Stambouli, Capoue, Paulinho). Pochettino change d’avis et tente de (re)mettre son joueur dans le onze de départ. Eric Dier devient 6 et Dembele joue plus haut, plus libéré, plus vite. Sans faire de bruit, le garçon redevient une pièce essentielle du 11 des Spurs.
Nacer Chadli, le joli garçon
Comme beaucoup de compatriotes, Nacer Chadli est passé par la case Pays-Bas. Mais contrairement aux autres, le gaucher a pris des détours pour se hisser au plus haut niveau. À 16 ans, Chaldi joue chez les jeunes du Standard de Liège avec son pote Axel Witsel. Alors que le touffu est en passe de tout casser en équipe première, Chadli est mis à la porte. Le grand gaucher va finalement s’expatrier aux Pays-Bas, à Maastricht. Sur place, il termine sa formation avant de filer à Apeldoorn, en D2 batave, le club qui a notamment révélé Klaas-Jan Huntelaar. Sur place, il rejoint un autre Belge qui va devenir son pote, Dries Mertens. Les deux garçons enquillent les matchs et se font remarquer pendant trois saisons dont une dernière de haute volée pour Chadli : 17 buts, 11 passes.
Chadli, le gamin de Liège a bien grandi
C’est un autre compatriote qui va définitivement lancer la carrière de Chadli : l’ancien gardien des Diables rouges Michel Preud’homme, aux commandes de Twente, qui fait venir Chadli. Et là, il explose et enfile les buts. Suffisant pour que les Spurs se laissent tenter par cet ailier un peu fou après trois saisons réussies en Eredivisie. Accroc de Football Manager, l’ancien de Liège plante des buts (11 en PL l’an dernier), joue les jokers et offre sa plastique pour la bonne cause. Récemment, il a posé nu - une serviette cachant la boîte à trésor - pour la campagne Cancer Research UK. Le seul de la bande à ne pas être un titulaire indiscutable, mais le plus joli garçon, assurément.
Toby Alderweireld, le dernier arrivé
Le dernier arrivé au club - il a débarqué durant été -, mais le plus souvent aligné. Toby aura mis du temps à trouver son chemin. Pourtant, au départ, il prend la même route que Dembele et Vertonghen : GBA, puis les Pays-Bas. L’autoroute de la fortune. Leur pays de naissance ne les a jamais vus jouer, pas grave. Toby débarque chez les Bataves à 15 piges et y retrouve son pote d’enfance, Jan, de deux ans son aîné. Dans le sillage de la charnière Vertonghen-Vermaelen, Toby apprend la patience et la polyvalence en s’exilant sur le côté droit. Quand Vermaelen rejoint Arsenal, Toby et Jan forment une première charnière qui va braquer deux titres nationaux (2011 et 2012). Amis d’enfance, les deux garçons deviennent complémentaires en club tout en passant les trêves internationales avec l’équipe de Belgique.
Alderweireld, l'axe de cœur
Alors, quand le plus âgé file chez les Spurs, le plus jeune attend encore un an à la maison avant de s’émanciper. Direction l’Atlético. Un échec. Une saison à Madrid où il restera comme l’homme qui est entré en finale de Ligue des champions quand les siens menaient 1-0 et qu’il a terminé la rencontre avec 4 buts dans la musette. Le Belge était entré à la 83e... Barré par une charnière Miranda/Godín, Toby dépanne côté droit. Et boulotte les restes, comme Jacouille. Il se rend à l’évidence, ce n’est pas son football. Alors un ancien de la maison Ajax lui tend la main : Ronald Koeman, coach de Southampton. Une saison pour redevenir crédible et obliger Tottenham à allonger les millions pour le rapatrier dans la capitale et reformer la charnière des copains.
Jan Vertonghen, le patron silencieux
Vice-capitaine au départ, le Belge est en train de regarder les siens batailler pour la course au titre depuis son canapé. Fin janvier, une vilaine blessure l’a sorti du onze de départ après une âpre bataille contre Crystal Palace. Ballot, car le Belge est la pierre angulaire du système défensif de Pochettino. Pendant longtemps, il a formé avec Alderweireld la meilleure charnière centrale du championnat. Deux Belges, deux CV identiques. Le gaucher débute son apprentissage du football à GBA, un club du coin. Et comme le club belge est en partenariat avec l’Ajax, le voilà à Amsterdam à 16 ans. Dans un club qui a donné au monde Rijkaard, Blind and co, Vertonghen fait ses classes et s’envole pour Waalwijk pour sa première saison professionnelle. Le garçon apprend tellement vite que l’Ajax le rapatrie la saison suivante et lui file les clés du camion... avec Alderweireld à ses côtés.
Gros coup d'arrêt pour Vertonghen
Il est tellement en avance qu’il file à Tottenham en 2012 après un quinquennat doré aux Pays-Bas où il est même élu meilleur joueur du championnat. En Angleterre, le plus « soft » des Belges de l’équipe fait surtout parler sur le terrain, où son calme et sa relance impressionnent tout le monde. Un mec tellement zen que lors de la soirée Halloween du club, le Belge n’a pas moufté quand son coéquipier Kyle Walker, caché derrière un rideau, est sorti en pleine interview du Belge pour lui foutre la frousse de sa vie avec un masque tête de mort sur le crâne. Alors que la moitié de l’effectif s’était chié dessus dans la même situation, Vertonghen n’a pas bronché. Viens le chercher.
PAR MATHIEU FAURE
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Rtbf sports a écrit:Toby Alderweireld dans l'équipe de la saison de l'Europa League
Le défenseur de Tottenham Hotspur Toby Alderweireld fait partie de l'Equipe de la saison de l'Europa League, annoncée par l'UEFA vendredi soir.
Il côtoie dans la sélection de 18 joueurs, 7 techniciens du FC Seville, qui a remporté la finale de cette compétition européenne jeudi. Alderweireld, qui a terminé sa première saison chez les Spurs, avait déjà été désigné "Joueur de l'année" par les supporters du club, qui a terminé son parcours en Europa League en 8es de finale, face au Borussia Dortmund.
Parmi les défenseurs mis en avant par les observateurs de l'UEFA, il est repris aux côtés de Mats Hummels, Adil Rami, Mariano et Darijo Srna. L'"Equipe de la saison" compte également les gardiens David Soria et David de Gea, les milieux de terrain Emre Can, Gonzalo Castro, Philippe Coutinho, Ever Banega, Grzegorz Krychowiak, Steven N'Zonzi et Marlos, et les attaquant Aritz Aduriz, Aubameyang, Cédric Bakambu et Kevin Gameiro.
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Il doit jouer en défense centrale à l'Euro si on veut avoir une chance de gagner l'Euro.
Maestro- • Footmaniaque Titulaire •
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Je pense aussi que la défense centrale Vertonghen - Alderweireld est la meilleure solution possible. Et pour les flancs, tu vois quoi? Perso Meunier me déçoit un peu, donc pour moi J.Lukaku à gauche et ???? à droite
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
une défense Meunier - Toby - Vermaelen ou Denayer - Vertonghen me plairait bien. mais on sait déjà que Wilmots va mettre Lombaerts en DC.
Maestro- • Footmaniaque Titulaire •
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Denayer oui, Vermaelen bof, il a le niveau mais trop incertain physiquement .. Meunier m'a beaucoup déçu depuis le deuxième tour ..
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Re: Tottenham - Toby Alderweireld
Trop de frouzes dans cette équipe...
Bullit- • Footmaniaque Soulier D'Or •
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