Rik Coppens, légende du football belge, est décédé
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Rik Coppens, légende du football belge, est décédé
Rik Coppens est mort à l’âge de 84 ans. Premier soulier d’or de l’histoire du football, c’était un attaquant hyper-doué et facétieux.
Henri Coppens, surnommé Rik, est né le 29 avril 1930 à Anvers dans une famille de marchands de poisson. Juste après la Seconde Guerre mondiale, il s'affilie à 16 ans au club local du Beerschot VAC. Il frappe rapidement la porte de l'équipe première qui n'est à l'époque qu'une équipe moyenne de division 1. Très vite, Coppens devient la coqueluche du public local, grâce d'abord à un sens inné du but mais aussi à son langage imagé et son caractère exubérant (à 18 ans il se rend aux entraînements au volant de la Cadillac de son père).
Il devient le meilleur buteur du championnat de division d'Honneur (D1) avec 35 buts à l'issue de la saison 1952-1953. Le Beerschot se classe 3e du championnat. Deux saisons plus tard, il récidive: meilleur marqueur et 35 buts à son compteur. Le Beerschot ne termine toutefois que 11e.
Le public n'en continue pas moins à remplir les travées du stade du Kiel. Avec l'extravagant Coppens, le spectacle était assuré. « On n'avait encore jamais vu ce que Coppens tentait », témoigna en son temps le journaliste flamand Rik De Saedeleer.
Coppens suscita l'intérêt de nombreux clubs étrangers mais le Beerschot refusa toute idée de transfert.
En 1954, lors de la Coupe du monde en Suisse, la Belgique marque son premier point en phase finale en partageant l'enjeu 4-4 avec l'Angleterre. Coppens marque le but du 3-2. Il sera élu par L'Equipe meilleur avant-centre du tournoi. Il est aussi un des deux marqueurs des Diables Rouges lors de la victoire de la Belgique, 2-0 en amical, contre la RFA nouvelle championne du monde la même année.
21 buts avec les Diables
Logiquement, 'Rik' Coppens devient le premier lauréat du Soulier d'Or en 1954, le plus prestigieux prix individuel du football en Belgique.
Il perdra son statut de principale vedette du football belge avec l'éclosion fin des années '50, début des années '60 des icônes d'Anderlecht Jef Jurion et Paul Van Himst.
Coppens a joué 362 remontres officielles avec le Beerschot trouvant le chemin des filets à 258 reprises. En 1961 l'inimaginable se produit: Coppens quitte son club de toujours. Il se retrouve à l'Olympic Charleroi, où il ne retrouve plus son lustre d'antan. Il ne marque que 3 buts en 27 matchs avec les Dogues en 1961-62.
Il joue encore cinq saisons (1962-67) au Crossing de Molenbeek (D2) avec 32 buts réussis en 121 rencontres. Coppens jouera ensuite à Berchem Sport (1967-69) en D2 et à Tubantia Borgerhout (1969-70) en Promotion.
Il met un terme à sa carrière de joueur en 1970 après 24 ans. Diable Rouge à 47 reprises, il a marqué 21 buts pour la Belgique.
Devenu entraîneur, Rik Coppens s'occupe dès 1970 de Tubantia Borgerhout, où il a fini sa carrière de joueur. Une saison plus tard, il s'occupe de Berchem qu'il fait immédiatement remonter en D1 à la fin du championnat. C'est lui qui lance un jeune milieu de terrain de 16 ans en équipe première: Ludo Coeck. Deux ans plus tard, il retrouve son club de coeur: le Beerschot VAC. Il y entraîne trois saisons et se classe 5e, 7e et 9e.
Revenu à Berchem, retombé en D2, en 1977, il assure de nouveau la promotion des banlieusards anversois après un succès dans le tour final face à Ostende, Tongres et La Gantoise. Il perd son job trois saisons plus tard à la suite de la relégation des Berchemois.
L'ex-enfant terrible reçoit alors une chance dans un grand club. Le Club Bruges, encore champion en 1980, renvoie son entraîneur Spitz Kohn rapidement au début de la saison 1981-1982, en raison de mauvais résultats et appelle Coppens. Mais Rik ne parvient pas à redresser la barque et est à son tour remercié. Son successeur Raymond Mertens parviendra à éviter la culbute en arrachant une 15e place.
De 1982 à 1984, Coppens mène le Beerschot aux 15e et 16e places. Il se retire alors et ne reviendra plus. Ainsi s'achève la carrière d'une des premières idoles du football belge.
Henri Coppens, surnommé Rik, est né le 29 avril 1930 à Anvers dans une famille de marchands de poisson. Juste après la Seconde Guerre mondiale, il s'affilie à 16 ans au club local du Beerschot VAC. Il frappe rapidement la porte de l'équipe première qui n'est à l'époque qu'une équipe moyenne de division 1. Très vite, Coppens devient la coqueluche du public local, grâce d'abord à un sens inné du but mais aussi à son langage imagé et son caractère exubérant (à 18 ans il se rend aux entraînements au volant de la Cadillac de son père).
Il devient le meilleur buteur du championnat de division d'Honneur (D1) avec 35 buts à l'issue de la saison 1952-1953. Le Beerschot se classe 3e du championnat. Deux saisons plus tard, il récidive: meilleur marqueur et 35 buts à son compteur. Le Beerschot ne termine toutefois que 11e.
Le public n'en continue pas moins à remplir les travées du stade du Kiel. Avec l'extravagant Coppens, le spectacle était assuré. « On n'avait encore jamais vu ce que Coppens tentait », témoigna en son temps le journaliste flamand Rik De Saedeleer.
Coppens suscita l'intérêt de nombreux clubs étrangers mais le Beerschot refusa toute idée de transfert.
En 1954, lors de la Coupe du monde en Suisse, la Belgique marque son premier point en phase finale en partageant l'enjeu 4-4 avec l'Angleterre. Coppens marque le but du 3-2. Il sera élu par L'Equipe meilleur avant-centre du tournoi. Il est aussi un des deux marqueurs des Diables Rouges lors de la victoire de la Belgique, 2-0 en amical, contre la RFA nouvelle championne du monde la même année.
21 buts avec les Diables
Logiquement, 'Rik' Coppens devient le premier lauréat du Soulier d'Or en 1954, le plus prestigieux prix individuel du football en Belgique.
Il perdra son statut de principale vedette du football belge avec l'éclosion fin des années '50, début des années '60 des icônes d'Anderlecht Jef Jurion et Paul Van Himst.
Coppens a joué 362 remontres officielles avec le Beerschot trouvant le chemin des filets à 258 reprises. En 1961 l'inimaginable se produit: Coppens quitte son club de toujours. Il se retrouve à l'Olympic Charleroi, où il ne retrouve plus son lustre d'antan. Il ne marque que 3 buts en 27 matchs avec les Dogues en 1961-62.
Il joue encore cinq saisons (1962-67) au Crossing de Molenbeek (D2) avec 32 buts réussis en 121 rencontres. Coppens jouera ensuite à Berchem Sport (1967-69) en D2 et à Tubantia Borgerhout (1969-70) en Promotion.
Il met un terme à sa carrière de joueur en 1970 après 24 ans. Diable Rouge à 47 reprises, il a marqué 21 buts pour la Belgique.
Devenu entraîneur, Rik Coppens s'occupe dès 1970 de Tubantia Borgerhout, où il a fini sa carrière de joueur. Une saison plus tard, il s'occupe de Berchem qu'il fait immédiatement remonter en D1 à la fin du championnat. C'est lui qui lance un jeune milieu de terrain de 16 ans en équipe première: Ludo Coeck. Deux ans plus tard, il retrouve son club de coeur: le Beerschot VAC. Il y entraîne trois saisons et se classe 5e, 7e et 9e.
Revenu à Berchem, retombé en D2, en 1977, il assure de nouveau la promotion des banlieusards anversois après un succès dans le tour final face à Ostende, Tongres et La Gantoise. Il perd son job trois saisons plus tard à la suite de la relégation des Berchemois.
L'ex-enfant terrible reçoit alors une chance dans un grand club. Le Club Bruges, encore champion en 1980, renvoie son entraîneur Spitz Kohn rapidement au début de la saison 1981-1982, en raison de mauvais résultats et appelle Coppens. Mais Rik ne parvient pas à redresser la barque et est à son tour remercié. Son successeur Raymond Mertens parviendra à éviter la culbute en arrachant une 15e place.
De 1982 à 1984, Coppens mène le Beerschot aux 15e et 16e places. Il se retire alors et ne reviendra plus. Ainsi s'achève la carrière d'une des premières idoles du football belge.
bidulski- • Footmaniaque Soulier D'Or •
- Messages : 2922
Date d'inscription : 16/04/2014
Age : 59
Re: Rik Coppens, légende du football belge, est décédé
Il aurait pu aussi être mon joueur emblématique mais je ne l'ai connu qu'en fin de carrière et ses quelques dernières saisons ne m'ont pas vraiment marqué.
RIP et condoléances à sa famille.
RIP et condoléances à sa famille.
Re: Rik Coppens, légende du football belge, est décédé
Souvenir de Yves Taildeman...
Rik n'était pas un phénomène que sur les terrains de foot. Souvenirs d’une interview pas comme les autres…
Le 28 février 2001, la Belgique bat Saint-Marin 10-1. Un score digne des années 50, la période où Rik Coppens était le roi des terrains. Après plusieurs refus, il avait accepté de m’accorder une interview chez lui, à Wilrijk. Je ne l’oublierai jamais, tellement elle était surréaliste. Rik n’était pas un phénomène que sur un terrain. "J’ai éteint ma télévision après quelques buts !" nous confia-t-il d’emblée en patois anversois. "Un match contre des taxis verts ne m’intéresse pas. Quel est l’intérêt d’affronter des adversaires aux pieds carrés ? L’argent, c’est tout. Des joueurs demandent même 2.000 euros pour des interviews. Vous savez quoi ? Moi, je vous en demande 500."
Coppens ne souriait jamais quand il sortait des blagues. Et donc, je me demandais si c’était de l’humour ou pas. Il n’était pas sympa. Surtout quand je le confrontais avec le fait que lui, lors de son dernier match en équipe nationale - en 1959 -, il avait quitté le terrain avec le sourire, malgré un 9-1 contre les Pays-Bas. "Et alors ?" nous lançait-il. "Ça m’amusait d’avoir perdu par 9-1. Cela te dérange ? Je rigolerais encore, si tu veux savoir. Les gens prétendaient que ce match était vendu. Alors qu’on n’était que de petits amateurs. Gagner ou perdre : je m’en foutais."
Rik Coppens se moquait des Diables Rouges de Robert Waseige. "Ils ont regardé des vidéos de Saint-Marin avant le match. Wilmots avait déclaré qu’un 1-0 suffirait. Ils ont fait des entraînements à huis clos. C’est pas ridicule, ça ? Ils ch… dans leur froc pour affronter ces pingouins."
Qu’est-ce qu’on se serait amusé si on avait pu faire des interviews à l’époque de Coppens.
Rik n'était pas un phénomène que sur les terrains de foot. Souvenirs d’une interview pas comme les autres…
Le 28 février 2001, la Belgique bat Saint-Marin 10-1. Un score digne des années 50, la période où Rik Coppens était le roi des terrains. Après plusieurs refus, il avait accepté de m’accorder une interview chez lui, à Wilrijk. Je ne l’oublierai jamais, tellement elle était surréaliste. Rik n’était pas un phénomène que sur un terrain. "J’ai éteint ma télévision après quelques buts !" nous confia-t-il d’emblée en patois anversois. "Un match contre des taxis verts ne m’intéresse pas. Quel est l’intérêt d’affronter des adversaires aux pieds carrés ? L’argent, c’est tout. Des joueurs demandent même 2.000 euros pour des interviews. Vous savez quoi ? Moi, je vous en demande 500."
Coppens ne souriait jamais quand il sortait des blagues. Et donc, je me demandais si c’était de l’humour ou pas. Il n’était pas sympa. Surtout quand je le confrontais avec le fait que lui, lors de son dernier match en équipe nationale - en 1959 -, il avait quitté le terrain avec le sourire, malgré un 9-1 contre les Pays-Bas. "Et alors ?" nous lançait-il. "Ça m’amusait d’avoir perdu par 9-1. Cela te dérange ? Je rigolerais encore, si tu veux savoir. Les gens prétendaient que ce match était vendu. Alors qu’on n’était que de petits amateurs. Gagner ou perdre : je m’en foutais."
Rik Coppens se moquait des Diables Rouges de Robert Waseige. "Ils ont regardé des vidéos de Saint-Marin avant le match. Wilmots avait déclaré qu’un 1-0 suffirait. Ils ont fait des entraînements à huis clos. C’est pas ridicule, ça ? Ils ch… dans leur froc pour affronter ces pingouins."
Qu’est-ce qu’on se serait amusé si on avait pu faire des interviews à l’époque de Coppens.
bidulski- • Footmaniaque Soulier D'Or •
- Messages : 2922
Date d'inscription : 16/04/2014
Age : 59
Re: Rik Coppens, légende du football belge, est décédé
Comme quoi meme "avant" la Belgique n'a pas toujours ete une puissance planetaire, comme certains qui s'epanchent sur la misère de la jup league veulent bien le faire croire ...
loc- • Staff •
- Messages : 13664
Date d'inscription : 05/06/2014
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