Ingesson le guerrier.
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Ingesson le guerrier.
Le journal "Corrière dello sport" relate une anecdote que l'on trouve dans la biographie consacrée à Klas Ingesson, Klabbe pour les amis, malheureusement décédé l'année passée d'un myélome à l'âge de 48 ans. Je vous la traduis.
Aussi appelé le guerrier ou le gladiateur, l'ancien joueur de Bari, Bologne, Lecce, le PSV et Marseille était la terreur des tibias et des rotules de ses adversaires. En plus, il vouait une passion pour le whisky et l'ironie.
Nous sommes en 1998. Ingesson et Kenneth Andersson ont laissé leurs familles en Suède et sont à Bologne. Ils vont à leur bar-restaurant préféré, sur la Piazza Grande. Après quelques verres, sans doute trop nombreux, les deux suédois se rendent compte que pas très loin, il ya un garçon de 19 ans attablé avec quelques amis. Ce jeune homme n'est autre que celui qui est présenté comme le nouveau Baggio. C'est Andrea Pirlo, qui à ce moment là, joue pour l'Inter de Ronaldo et Recoba et c'est justement l'équipe qui fera face à Bologne à partir dans deux semaines.
Andersson, avec son mètre nonante cinq, s'approche du garçon et dit, "Hey, qu'est-ce que tu fais ici, nous sommes à Bologne, vous devriez être à Milan." Pirlo rougit. Andersson sourit et demande: "que buvez-vous?". "Coca-cola" répond le garçon timidement. Le Suédois avec la rapidité d'un lutteur saisit la tête avec une main et le retourne vers la table où il était assis avec Ingesson et dit à son compatriote: "Klabbe, viens ici, ce fils de pute dit boire du coca, on va lui faire goûter quelque chose de plus fort» . Ingesson approche, allonge la bouteille de whisky et force Pirlo à boire deux gorgées du puissant breuvage. Le géant suédois éclate de rire, et les amis de Pirlo aussi mais surtout par esprit de survie. Pirlo, lui, n'a pas rit du tout.
A la fin de la soirée, le futur champion du monde de la Nazionale s'approche de la table pour saluer les Suédois. Ingesson l'avertit: "Hey, dans deux semaines ne me fait pas un petit pont ou un dribble ou je te brise les genoux et je mets ainsi un terme à ta carrière magnifique que tout le monde prédit"
Deux semaines plus tard, dans le tunnel menant au terrain, Pirlo s'approche d'Ingesson et lui dit: "Juste pour que vous le sachiez, je ne joue pas." Mais peu avant la fin, le voilà amené à remplacer Baggio. Sur son premier contrôle de la balle et son premier duel avec Ingesson, le gars se débarrasse de la balle très rapidement. Après un certain temps, rebelotte et de nouveau il lâche immédiatement le ballon et ainsi 4 fois de suite.
Au moment de se saluer, le match terminé, au milieu de terrain, Pirlo approche Ingesson et lui dit: «Vous voyez? Je n'ai rien fait de spécial ". Ingesson lui répond: "C'est vrai, mais pourquoi?". Et l'italien de lui répondre: "Eh bien, pour ce que vous m'avez dit l'autre soir à Bologne." Klas n'avait pas beaucoup de mémoire, et encore moins après quelques verres. "Et qu'est-ce que je vous ai dit?" lui demanda-t-il. "Que si j'essayais quelque chose, vous me brisiez les jambes." rétorqua Andréa Pirlo.
Ingesson le regarda étonné: le nouveau Baggio l'avait pris au sérieux.
Pour la petite histoire, ce jour là, Bologne a battu Inter 2-0 avec des buts de lords et Fontolan.
A la lecture de ce livre, l'entraîneur, Mircea Lucescu, a dit qu'il ne savait pas car dans le cas contraire, il n'aurait pas fait monter Pirlo ce jour là sur le terrain.
Pour info, le titre de ce bouquin est «C'est seulement un petit cancer." Le titre avait été choisi par Klas lui-même, avec son sens de ironie qui l'a accompagné jusqu'au bout.
Voilà, je trouvais cette petite histoire assez sympa mais zut, ça me fout le bourdon, lol.
Aussi appelé le guerrier ou le gladiateur, l'ancien joueur de Bari, Bologne, Lecce, le PSV et Marseille était la terreur des tibias et des rotules de ses adversaires. En plus, il vouait une passion pour le whisky et l'ironie.
Nous sommes en 1998. Ingesson et Kenneth Andersson ont laissé leurs familles en Suède et sont à Bologne. Ils vont à leur bar-restaurant préféré, sur la Piazza Grande. Après quelques verres, sans doute trop nombreux, les deux suédois se rendent compte que pas très loin, il ya un garçon de 19 ans attablé avec quelques amis. Ce jeune homme n'est autre que celui qui est présenté comme le nouveau Baggio. C'est Andrea Pirlo, qui à ce moment là, joue pour l'Inter de Ronaldo et Recoba et c'est justement l'équipe qui fera face à Bologne à partir dans deux semaines.
Andersson, avec son mètre nonante cinq, s'approche du garçon et dit, "Hey, qu'est-ce que tu fais ici, nous sommes à Bologne, vous devriez être à Milan." Pirlo rougit. Andersson sourit et demande: "que buvez-vous?". "Coca-cola" répond le garçon timidement. Le Suédois avec la rapidité d'un lutteur saisit la tête avec une main et le retourne vers la table où il était assis avec Ingesson et dit à son compatriote: "Klabbe, viens ici, ce fils de pute dit boire du coca, on va lui faire goûter quelque chose de plus fort» . Ingesson approche, allonge la bouteille de whisky et force Pirlo à boire deux gorgées du puissant breuvage. Le géant suédois éclate de rire, et les amis de Pirlo aussi mais surtout par esprit de survie. Pirlo, lui, n'a pas rit du tout.
A la fin de la soirée, le futur champion du monde de la Nazionale s'approche de la table pour saluer les Suédois. Ingesson l'avertit: "Hey, dans deux semaines ne me fait pas un petit pont ou un dribble ou je te brise les genoux et je mets ainsi un terme à ta carrière magnifique que tout le monde prédit"
Deux semaines plus tard, dans le tunnel menant au terrain, Pirlo s'approche d'Ingesson et lui dit: "Juste pour que vous le sachiez, je ne joue pas." Mais peu avant la fin, le voilà amené à remplacer Baggio. Sur son premier contrôle de la balle et son premier duel avec Ingesson, le gars se débarrasse de la balle très rapidement. Après un certain temps, rebelotte et de nouveau il lâche immédiatement le ballon et ainsi 4 fois de suite.
Au moment de se saluer, le match terminé, au milieu de terrain, Pirlo approche Ingesson et lui dit: «Vous voyez? Je n'ai rien fait de spécial ". Ingesson lui répond: "C'est vrai, mais pourquoi?". Et l'italien de lui répondre: "Eh bien, pour ce que vous m'avez dit l'autre soir à Bologne." Klas n'avait pas beaucoup de mémoire, et encore moins après quelques verres. "Et qu'est-ce que je vous ai dit?" lui demanda-t-il. "Que si j'essayais quelque chose, vous me brisiez les jambes." rétorqua Andréa Pirlo.
Ingesson le regarda étonné: le nouveau Baggio l'avait pris au sérieux.
Pour la petite histoire, ce jour là, Bologne a battu Inter 2-0 avec des buts de lords et Fontolan.
A la lecture de ce livre, l'entraîneur, Mircea Lucescu, a dit qu'il ne savait pas car dans le cas contraire, il n'aurait pas fait monter Pirlo ce jour là sur le terrain.
Pour info, le titre de ce bouquin est «C'est seulement un petit cancer." Le titre avait été choisi par Klas lui-même, avec son sens de ironie qui l'a accompagné jusqu'au bout.
Voilà, je trouvais cette petite histoire assez sympa mais zut, ça me fout le bourdon, lol.
don_vitto- • Footmaniaque Expert •
- Messages : 5640
Date d'inscription : 04/06/2014
Re: Ingesson le guerrier.
Chouette anecdote , don .. Je me souviens d'Ingesson et K. Anderson .. La Suède avait une encore une belle génération à ce moment là .. Maintenant mis à part Ibra , y'a plus grand chose .. Enfin il me semble ..
48 ans , jeune , trop jeune ..
48 ans , jeune , trop jeune ..
Re: Ingesson le guerrier.
c'est vrai qu'a une certaine époque la Suède était une équipe qui en ont surprit + que 1
lulu007- • Staff •
- Messages : 1285
Date d'inscription : 02/05/2014
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