Des nouvelles de Jovanovic

par **Foot Belge** Lun 20 Oct - 9:36

DH - Jovanovic: "Je reviens tant que je suis mince"

Milan Jovanovic était dans les tribunes à Malines pour son nouveau rôle : agent.

Le sourire est toujours aussi franc, l’anglais toujours approximatif et la taille toujours aussi fine : même retraité des terrains, Milan Jovanovic n’a pas changé. "Je n’oserai plus revenir me montrer en Belgique si je devenais gros", rigole-t-il. "Je continue à m’entretenir."

Samedi, il était à Malines pour suivre un joueur qu’il a placé au KaVé cet été : Ivan Obradovic. "C’est un excellent gaucher avec qui j’ai encore joué en équipe nationale serbe. Je l’avais d’abord proposé à Anderlecht, mais il était blessé. Le club de Malines était prêt à prendre le risque."

Jova ne veut cependant pas se précipiter dans son nouveau boulot. "Je dois d’abord apprendre. Je préfère suivre beaucoup de matches et essayer de repérer de bons jeunes. Si tu commences à proposer n’importe qui, tu perds vite ton crédit."

Il voyage beaucoup pour le moment pour tenter de dégoter la perle rare. "En Serbie, il n’y a pas beaucoup de talents chez les jeunes pour le moment. Trouver le nouveau Mitrovic n’est pas simple. Par contre, j’ai vu beaucoup de promesses en Bosnie."

La plus belle pourrait cependant venir de la maison familiale des Jovanovic : le fils aîné, Lazar, est la copie conforme de son illustre papa. "Un gaucher qui fait la différence. Il a été champion national alors qu’il joue dans une catégorie d’âge supérieure. Et lui a un pied droit en plus (rires)."

par **Foot Belge** Lun 20 Oct - 10:56

WALFOOT - Jovanovic: "Je ne comprends pas Biglia"

Le Serbe est revenu sur les déclarations faites par Lucas Biglia à l'encontre du Sporting d'Anderlecht.

Présent dans le stade lors de la rencontre entre Malines et Anderlecht pour voir certains de ses joueurs à l'oeuvre samedi, Milan Jovanovic a donné son avis sur Lucas Biglia:

"Je ne comprends pas Lucas. Lorsque vous avez une grande personnalité, vous ne tapez pas sur un club lorsque vous n'y êtes plus. Le Mister Herman qu'il dépeint, je ne le connais pas", a indiqué Jovanvic dans Het Laatste Nieuws.

Le Serbe, aujourd'hui agent de joueur, poursuit: "Herman Van Holsbeeck veut toujours le meilleur pour ses joueurs. Et puis, c'est normal que le plus important pour lui, ce soit le club."

par **loc** Lun 20 Oct - 16:12

Lui il peut parler, c un grand fan de HVHB ... et puis il a pu partir gratos (trop vieux deja ;) ).

par don_vitto Lun 20 Oct - 20:47

loc a écrit:Lui il peut parler, c un grand fan de HVHB ... et puis il a pu partir gratos (trop vieux deja ;) ).

Je ne vois pas pourquoi il serait moins crédible que Biglia

par **Cale** Sam 25 Oct - 20:14

Jovanovic:

"Je mérite plus de respect de la part du Standard"

Rencontre exclusive avec Milan Jovanovic, qui, en 2011, a vécu la situation de Defour.

Qui dit Anderlecht - Standard, dit Milan Jovanovic. Entre 2006 et 2013, le Serbe a été le protagoniste de plusieurs clasicos . De visite en Belgique, Jova a accepté notre invitation pour parler de ses deux clubs et surtout de Steven Defour, qui se retrouve dans la situation que le Serbe a connue en 2010.

Vous vous le rappelez, votre premier clasico en tant qu’Anderlechtois ?

"C’était le 5-0 à Anderlecht, et j’avais inscrit le premier but. Je me souviens également du 1-2 au match retour, quand j’avais donné l’assist vers Mbokani. Je n’oublierai jamais la haine dans les yeux des supporters du Standard."

Elle vous a marqué ?

"Ils n’accepteront jamais ma signature à Anderlecht. J’étais surpris par les réactions négatives. Des doigts et bras d’honneur, des injures, des gestes indiquant qu’on me couperait la tête… De la part de gars que je reconnaissais et qui m’adoraient dans le passé !"

Quelle a été votre réaction ?

"Vous me connaissez : je n’ai peur de personne. J’ai été vers un des ces gars, et il m’a expliqué : Plus on aime quelqu’un, plus on le déteste quand il vous tourne le dos. Ce sera la même chose avec Steven."

Quel conseil donnez-vous à Defour, surtout pour le match du 24 janvier à Sclessin ?

"Moi, j’avais une tactique. Je m’échauffais tout près du bord du terrain. Pour qu’ils crachent tout leur venin et se fatiguent pendant l’échauffement. Quand le match commençait, ils avaient déjà perdu de leur enthousiasme. Mbokani pas. Il ne quittait pas les seize mètres à l’échauffement." (Rires)

Vous serez de retour en Serbie au moment du match. Quel club des deux allez-vous encourager devant votre télévision ?

"C’est différent. Je connais presque tout le monde à Anderlecht. Et je ne connais presque plus personne au Standard qui reste également le club de mon cœur. Ils m’ont donné beaucoup tous les deux."

On ne vous voit plus jamais dans les tribunes du Standard.

"Tout ce que je veux dire à ce sujet c’est qu’ils montrent beaucoup plus de respect envers certains joueurs qui ont donné beaucoup moins au Standard. Je mérite mieux que cela."

Vous avez vu la révolte des fans envers Duchâtelet après Zulte Waregem ?

"Oui. Cela ne me fait pas plaisir. Le public au Standard ressemble à celui en Serbie. Mais permettez-moi de ne pas commenter la politique de Duchâtelet. Je ne suis plus les choses d’assez près."

À Anderlecht, par contre, vous êtes toujours bien aimé.

"J’ose dire que Herman Van Holsbeeck est un ami. J’espère qu’il m’accepte également comme ami. L’interview que Luca Biglia a donnée m’a surpris. Je m’entendais bien avec l’Argentin ! Il rigolait toujours à mes blagues !"

Il estime avoir été traité de façon injuste quand il est resté en Argentine.

"Il aurait dû en parler en face des gens quand il était encore là ! Moi, je vous dis qu’il a été traité comme un joueur du top, à Anderlecht. Je vais vous dire une chose : Anderlecht est un plus grand club que la Lazio. Même mon ami Iakovenko - souvent sur le banc à Anderlecht - m’a dit qu’Anderlecht était plus grand que la Fiorentina. D’où mon message aux jeunes : ne quittez pas Anderlecht trop vite ! Seuls vingt à vingt-cinq clubs en Europe sont plus huppés que le Sporting…"

"Hasi, interprète inutile de Jacobs"

"Avant un match à Gand, Ariël Jacobs a décidé de me mettre sur le banc. La veille du match, il a voulu m’expliquer pourquoi. Mais puisqu’il a eu peur de ma réaction et qu’il se sentait triste, il a demandé à Hasi de l’accompagner en tant qu’interprète. Ce n’était pas nécessaire du tout parce que je comprenais son anglais. Hasi, lui, se sentait également embarrassé de devoir m’annoncer la mauvaise nouvelle. Cette image de deux grands coaches, deux grandes personnalités, qui étaient embêtés de me dire la vérité, je ne l’oublierai jamais."

"Pas un bon négociateur"

Depuis huit mois, Milan Jovanovic a commencé une nouvelle vie : celle de manager de joueurs.

"Mes deux premiers transferts furent Obradovic et Kostanovic à Malines , dit-il. J’ai proposé Obradovic à Anderlecht, mais le Sporting n’avait pas besoin d’arrière gauche."

Jova est passionné par son nouveau job.

"Je suis entouré par cinq personnes. Des ex-joueurs qui sont encore jeunes. On est tous motivés. J’ai quelqu’un pour mener les négociations. Moi, je ne suis pas assez dur. Je cherche des talents à partir de quatorze ans. Il faut pouvoir les voir avant les autres. Les pays où on visionne ? La Serbie, la Bosnie, le Monténégro et la Slovénie."

Comme quand il jouait au football, Milan Jovanovic veut être le meilleur dans sa branche.

"Mais je suis beaucoup moins stressé que quand je jouais. Il fallait que je bouge. J’ai eu un an de vacances. Je n’arrivais plus à rester chez moi. Ma femme, elle, préfère que je sois à la maison. Mais elle profite également de mes déplacements. Elle m’a accompagné en Belgique, un pays qu’elle aime."

La saison passée , Milan Jovanovic a suivi des études de management sportif à l’université.

"Je suis en deuxième année, alors qu’il y en a quatre , dit-il. J’ai fait huit examens en première année, je dois en rattraper deux. Non, je ne vais pas vous dévoiler mes points. Vous me prendriez pour un vantard. Quand vous viendrez me rendre visite en Serbie, je vous montrerai le document."

Des nouvelles de Jovanovic 601361Capturedcran20141025201226

C'est toujours un plaisir de lire une interview de Jova. Un joueur que j'apprécie et un homme intelligent et cultivé. Lors de son passage à Anderlecht il n'a jamais craché sur le Standard et lorsqu'il était avant au Standard, il avait toujourrs montré beaucoup de respect pour le club bruxellois. On peut le croire lorsqu'il dit que ce sont les clubs de son coeur.

par Jean24 Dim 26 Oct - 8:17

Il n'aurait pas pu continuer sa carrière?

par **Cale** Dim 26 Oct - 12:03

Je ne crois pas, on sentait qu'il était sur la faim, mais quel joueur, voici ce qu'il nous apprend par ailleurs

Jovanovic: "En 2008, Mbokani est arrivé en retard avant le Clasico pour le titre"

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Toujours savoureux au moment de se prêter à l'exercice de l'interview, Milan Jovanovic lève le voile sur son séjour à Sclessin.

Les cigarettes de Rapaic, les retards de Mbokani ou la gifle à Fellaini: Milan Jovanovic raconte les anecdotes les plus folles de son passage en bord de Meuse.

"Rapaic fumait à mes côtés"

"Milan Rapaic était la star de l’équipe. Dès mon arrivée au Standard, il voulait que je l’accompagne partout. Même le matin pour… fumer ses cigarettes. On devait être au club à 9 heures, l’entraînement commençait à 10 heures. Pendant une heure, il fumait dans la salle où nous déjeunions. Personne n’osait dire quoi que ce soit. Moi, je n’ai jamais fumé. Le docteur du club, Popovic, me disait : Jova, ne reste pas dans la fumée. Mais Milan ne me laissait pas le choix… Je me rappelle également qu’il portait toujours des lunettes de soleil, jusqu’à l’entraînement. C’était pour pouvoir se réveiller à l’aise…" (Rires)

"En 2008, Mbokani en retard avant le Clasico pour le titre"

"En mai 2008, le Standard pouvait remporter son premier titre après 25 ans s’il battait Anderlecht. Mais qui n’était pas là à l’heure au rendez-vous ? Dieumerci Mbokani. Son GSM était éteint et sa femme ne répondait pas non plus. L’heure du match se rapprochait, et toujours pas de trace de Dieu. Preud’homme s’énervait, les joueurs se demandaient ce qui s’était passé. Tout à coup, il est arrivé, et n’a pas donné la moindre explication. Donnez-moi le ballon et je vais marquer, a-t-il dit. Ce soir-là, il a marqué deux fois et on a remporté le titre."

"Mbokani simulait des blessures à Bölöni"

"Sous la direction de Bölöni, Dieu nous a joué un tour similaire. Après un entraînement, il a déclaré : Coach, je suis blessé. Je ne joue pas demain. Les médecins l’ont examiné mais n’ont pas trouvé de blessure. Le lendemain, il est arrivé au club et a persévéré : Je ne joue pas. Tout le monde est monté dans le car… sauf Mbokani. Je me rappelle que nous le voyions quitter le parking dans sa voiture. Bölöni n’en a pas cru ses yeux et a piqué une crise de colère. Avec toutes les amendes de Dieu, on avait assez d’argent pour sortir avec toute l’équipe. Mais Dieu n’était jamais présent aux petites fêtes qu’il payait de sa poche."

"Ma gifle à Fellaini"

"Au stage, au Portugal (NdlR : janvier 2008), il y a eu un incident entre Fellaini et moi. À trois reprises, il m’avait taclé les chevilles. Après la troisième fois, je lui ai donné une gifle et j’ai dit : Joue au foot. Il a piqué une crise de colère. Onyewu a dû intervenir. S’il y en avait un avec qui il ne fallait surtout pas se battre, c’était Onyewu. On était battu d’avance. Généralement, quand je commets une erreur, je suis le premier à dire que je suis fautif. Mais là, avec Fellaini, ma réaction n’était pas exagérée."

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