1/8 de finale 2018

par **Billybambam** Jeu 15 Fév - 16:56

Entièrement d'accord avec l'article, cela devient vraiment peu intéressant :

Les noms ne manquent pas, leur motivation, c’est moins sûr ! Maurizio Sarri, l’entraîneur de Naples, a résumé toute la subtile nuance que véhicule l’Europa League. « Je suis très enthousiaste de me mesurer à Leipzig, mais la priorité, c’est le championnat… »

Il ne faut pas tourner autour de cette coupe : elle n’ajoute rien à la gloire d’un club. En fait, c’est uniquement son avantage indirect, un ticket… direct pour la Ligue des champions depuis 2017 (à condition que le vainqueur de la C1 soit déjà qualifié via son championnat), qui module la motivation des « grands » clubs le jeudi soir. Or, Naples est pratiquement assuré de disputer la Ligue des champions la saison prochaine (+17 sur le 5e de Serie A, la Lazio) tout comme d’ailleurs l’Atlético Madrid (+15 sur le 5e de Liga, le Villarreal), en lice en deuxième partie de soirée à Copenhague.

Et que cette précieuse compétition apporte de précieux points à l’indice UEFA – l’Italie en avait jadis subi l’expérience à l’envers – n’a même plus qu’un intérêt relatif puisque pour le prochain triennat (2018-2021), les ligues du Big 4 (Espagne, Angleterre, Italie et Allemagne, dans l’ordre du classement) sont assurées d’aligner 4 équipes chacune dans les groupes de C1.

Avec cette lecture, la Lazio – au Steaua –, Dortmund – contre l’Atalanta, avec Batshuayi –, Arsenal – à Östersund – et Milan – à Ludogorets – mettront certainement un soupçon d’âme et quelques titulaires en plus pour soulever le trophée à Lyon le 16 mai prochain, quitte à revoir leur implication à la baisse en fonction des événements domestiques.

L’opportunisme de Mourinho

José Mourinho et Manchester United ont parfaitement démontré cet opportunisme la saison dernière. Il était plus évident d’écarter, sur le papier du moins, dans les faits, ce ne fut pas le cas, Saint-Etienne, Rostov, Anderlecht, le Celta et l’Ajax, en finale, sur le continent que de laisser derrière soi Manchester City ou Liverpool en Premier League.

En guise de clin d’œil, les Red Devils se mesureront, en 8e de finale de la Ldc, au FC Séville, qui a fait sa gloire (5 titres), à défaut de sa fortune, avec l’Europa League.

Parce que l’appât du gain ne saurait motiver les grandes écuries : avec une enveloppe de 1.318,9M€ de primes, la Ligue des champions vaut déjà plus de 3x plus que sa petite sœur (399,8M€). Et la différence se répercute sur le gain maximum (100 % de victoires) promis au vainqueur final en primes fixes (hors redistribution des droits TV – enveloppe globale de 160M€ – fortement variable d’un pays à l’autre) : 57,2 M€ contre 15,71M€.

Autrement dit, le vainqueur de l’EL aura gagné moins qu’une équipe sortie en phase de poules avec deux succès dans son escarcelle ! 6 matches contre 15 au minimum ! On en revient à notre postulat de départ : l’Europa League ne vaut que par la Ligue des champions. Et la force des équipes plus par leur nécessité (de saisir leur seule chance de jouer la C1) que leur effectif.

par **loc** Ven 16 Fév - 9:50

Oui c'est d'une evidence ...
Mais ca fait toujours un titre, qu'un Mourinho a pu ajouter dans son CV ...
Il est tout de meme plus glamour d'acceder a la CL en remportant cette EL qu'en finissant 4eme au championnat ... mais aussi plus aleatoire, vu le format de coupe ...

1/8 de finale 2018

1/8 de finale 2018

Re: 1/8 de finale 2018