Débat sur les primaires de la droite en France.

Ce débat est télévisé sur TF1 et les 7 candidats sont:

Bruno Le Maire
Nicolas Sarkozy
Alain Juppé
François Fillon
Nathalie Kosciusko-Morizet
Jean-François Copé
Jean-Frédéric Poisson

Bon ben ça commence fort. Les 2 ennemis pour ces candidats sont la durée du temps de travail et surtout les syndicats qu'il faut briser.
A droite toutes... Quand je pense que Juppé appelle à ce que les électeurs de gauche viennent voter à ces primaires

don_vitto a écrit:A droite toutes... Quand je pense que Juppé appelle à ce que les électeurs de gauche viennent voter à ces primaires

Au debut je le trouvais frequentable, ses prises de position par rapport aux "evenements" etaient courageuses (si on compare a la demagogie de Sarko - j'imagine que dans son cas on ne m'en voudra pas si je parle de demagogie), mais quand je l'ai ecoute exposer son progrmme economique j'ai vite desenchante ...

De toutes facons j'espere pour la France que ce ne soit pas Sarko qui soit president, je ne vois pas trop ce qu'il peut apporter, si ce n'est ses casseroles. Remarquez, de ce point de vue-la, Juppe c'est pas mieux puisque lui a carrement ete condamne.

J'ai rate le debat ?

J'espère que la suite sera d'un meilleur tonneau car là, c'est très très libéral et le mot est faible.
Peut-être une Kosciusko-Morizet , et encore...
En tout cas, pour moi, ce que j'ai entendu ce soir me semble rédhibitoire pour obtenir mon vote.

don_vitto a écrit:J'espère que la suite sera d'un meilleur tonneau car là, c'est très très libéral et le mot est faible.
Peut-être une Kosciusko-Morizet , et encore...
En tout cas, pour moi, ce que j'ai entendu ce soir me semble rédhibitoire pour obtenir mon vote.

Tu votes en France, maintenant ??

Tu es triste parce que personne n'a encore dit du mal des migrants ? T'en fais pas, ca va venir ... les themes secondaires sont les plus faciles a utiliser pour se demarquer de ses concurrents.

loc a écrit:Tu votes en France, maintenant ?

Ben qui sait? Si je ne m'abuse, je n'ai jamais dit que je vivais en Belgique hein

loc a écrit:

don_vitto a écrit:A droite toutes... Quand je pense que Juppé appelle à ce que les électeurs de gauche viennent voter à ces primaires

Au debut je le trouvais frequentable, ses prises de position par rapport aux "evenements" etaient courageuses (si on compare a la demagogie de Sarko - j'imagine que dans son cas on ne m'en voudra pas si je parle de demagogie), mais quand je l'ai ecoute exposer son progrmme economique j'ai vite desenchante ...

De toutes facons j'espere pour la France que ce ne soit pas Sarko qui soit president, je ne vois pas trop ce qu'il peut apporter, si ce n'est ses casseroles. Remarquez, de ce point de vue-la, Juppe c'est pas mieux puisque lui a carrement ete condamne.

J'ai rate le debat ?

Et vous espérez quoi au niveau économique pour la France? La voiture française par excellence, la Renault, est fabriquée à moins de 20% en France! idem pour Peugeot. Pourquoi?
Toutes les fortunes française quittent la France. pourquoi?
Les français préfèrent créer leur start up en Angleterre plutôt qu'en France? Pourquoi?
Même les immigrés préfèrent rester en Allemagne qu'être transférés en bus en France. Pourquoi?
La France est un pays en voie de sous-développement. Et les français considèrent que ce n'est pas de leur faute, mais de celle de leurs politiciens.

Bon ben apparemment c'est Fillon qui sera président. Ca me paraît un choix très avisé, entre un clown qui se fait encore passer pour un homme nouveau à la Trump alors qu'il a déjà été un président (moyen), et un Juppé plus rassembleur mais qui fait trop Clinton et qui a quand même un passe judiciaire ...

Fillon c'est un mec cohérent, solide, qui a la carrure. Le seul doute que j'ai c'est s'il aura le charisme pour convaincre les foules ... Il fait quand même très psycho-rigide !!

Bon, avec lui, néoliberal pur sucre,ca va pas rigoler tous les jours et il va faire mieux que ce que demande l'UE, mais bon ... Moi je juge par rapport à ce que doit être un candidat de droite ...

loc a écrit:Bon ben apparemment c'est Fillon qui sera président. Ca me paraît un choix très avisé, entre un clown qui se fait encore passer pour un homme nouveau à la Trump alors qu'il a déjà été un président (moyen), et un Juppé plus rassembleur mais qui fait trop Clinton et qui a quand même un passe judiciaire ...

Fillon c'est un mec cohérent, solide, qui a la carrure. Le seul doute que j'ai c'est s'il aura le charisme pour convaincre les foules ... Il fait quand même très psycho-rigide !!

Bon, avec lui, néoliberal pur sucre,ca va pas rigoler tous les jours et il va faire mieux que ce que demande l'UE, mais bon ... Moi je juge par rapport à ce que doit être un candidat de droite ...

Cela me semble un peu rapide comme conclusion. le but était de faire en sorte que Sarkosy ne passe pas. ce qui est fait.
Maintenant, il faudra voir s'il y aura la même mobilisation au deuxième tour.

Je ne crois pas si bien dire ... Fillon sera à Hollande (un socialiste qui prépare le chemin de l'austérité), ce que Michel (et Bart) à été pour Di Rupo.

le monde a écrit:
Le député de Paris a capitalisé sur une campagne d’une grande constance. Il a réussi à installer très tôt l’idée qu’il était celui qui avait le plus travaillé son programme. Cette image de candidat « sérieux » a manifestement pesé dans le choix des électeurs.
Son positionnement très libéral, avec la double promesse d’une forte réduction du nombre de fonctionnaires et d’une baisse importante de la dépense publique, a également payé auprès de la base.

RÉSEAUX CATHOLIQUES CONSERVATEURS

Autre élément déterminant du vote Fillon, les réseaux catholiques conservateurs. L’ancien premier ministre a su [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les émanations politiques de La Manif pour tous, comme le mouvement Sens commun, qui, avec sa porte-parole, Madeleine de Jessey, lui a apporté un soutien appuyé dans les derniers meetings.

Bon voici un article plus detaille ... Ca fait froid dans le dos, un vrai Bart en grandeur nature ...

le monde a écrit:
Fonctionnaires, retraites, TVA, éducation, famille… le programme de François Fillon
Arrivé en tête du premier tour de la primaire de la droite, l’ex-premier ministre veut notamment mettre en place un programme d’économie de 110 milliards d’euros.

Quel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] porte François Fillon ? Avec le succès du député de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au premier tour de la primaire de la droite, les sympathisants de la droite ont plébiscité [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Candidat depuis 2013, l’ancien premier ministre a longuement travaillé sur ses propositions. En dévoilant au fur et à mesure ses [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], il a donné le ton. Il s’est d’ailleurs félicité plusieurs fois d’influencer ses rivaux.

• Un « choc libéral » en économie

  
  

Le 21 septembre 2007, M. Fillon, en déplacement en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], a déclaré « être à la tête d’un Etat en situation de faillite ». Alors premier ministre, il s’est fait recadrer par le président [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui ne voulait pas se [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec l’opinion. Mais M. Fillon semble toujours [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] persuadé de la justesse de son analyse de l’époque. Son programme en est la meilleure preuve. Des sept candidats à la primaire, le député de Paris est celui qui proposait la cure d’austérité la plus importante. S’il était élu président de la République en mai 2017, il mettrait en place [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un tiers de la baisse des dépenses serait assuré par l’Etat, 20 % par les collectivités locales et le reste en rognant sur la Sécurité sociale (retraite à 65 ans, réduction de la « dérive » des dépenses de santé). Pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ces économies, M. Fillon [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’âge de la retraite à 65 ans en 2022, d’harmoniser les régimes de retraite, d’imposer les 39 heures dans la fonction publique.
Pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’économie malgré ces coupes drastiques, le député de Paris réinjecterait 40 milliards d’euros pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les charges des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’impôt sur les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]s à 25 %, le tout financé par 2 points supplémentaires de TVA. Afin de « libérer » les entreprises, il les laisserait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] leur temps de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans la limite d’une durée maximale de 48 heures hebdomadaires, il supprimerait le « monopole » syndical et reviendrait sur les seuils sociaux.
Avec ce « choc de compétitivité », l’ancien premier ministre promet de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le plein-[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en cinq ans (taux de chômage à moins de 7 %) et de refaire de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la première économie européenne dans dix ans. Il assume par contre un déficit public important en 2017 (− 4,7 %) et en 2018 (− 4,5 %) à cause, selon lui, du coût des annonces « à visée électoraliste » de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en 2016.

• Une vision « familiale » de la société

  
  

Alors qu’il a bénéficié du soutien de la plupart des dirigeants de Sens commun, l’une des prolongations politiques de la Manif pour tous, M. Fillon ne veut pas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la loi Taubira, qui autorise le mariage entre personnes de même sexe. « Ce n’est pas réaliste, car on ne démariera pas des gens qui ont été mariés », a-t-il reconnu en février. Mais il veut la réécrire pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’adoption plénière par les couples homosexuels et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’adoption simple après qu’un juge statue en fonction de « l’intérêt de l’enfant ».
Il souhaite que la procréation médicalement assistée (PMA) soit « réservée aux couples hétérosexuels dont l’infertilité est diagnostiquée » et entend abroger la circulaire Taubira, qui facilite la transcription en France de l’état civil des enfants conçus à l’étranger par gestation pour autrui (GPA).
Le programme du député de Paris fait la part belle aux familles traditionnelles. Le 7 juin, lors d’un meeting à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), il a annoncé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] « redonner 10 milliards d’euros de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d’achat ». Une orientation qui s’adresse aux familles et aux classes moyennes supérieures.
S’il est élu en 2017, l’ancien premier ministre veut ainsi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le plafond du quotient familial à 3 000 euros. Il reviendrait alors sur deux décisions du quinquennat de M. Hollande (la modulation des allocations en fonction des revenus et l’abaissement du plafond de 2 000 euros à 1 500 euros) dénoncées comme un « matraquage » et une atteinte à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] familiale par les dirigeants de l’opposition depuis 2012.
« J’entends [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à l’angoisse des classes moyennes et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’un des socles de notre solidarité », a-t-il promis.
Au niveau de l’éducation nationale, le grand projet de M. Fillon est de « réécrire les programmes d’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec l’idée de les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comme un récit national ». Une idée censée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] aux enfants « la confiance dans notre patrie » mais qui hérisse les historiens.

• Une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] internationale prorusse

  
  

M. Fillon se prévaut d’une amitié avec Vladimir Poutine nouée à l’époque où ils étaient tous deux premiers ministres. Depuis 2012, il a rencontré de nombreuses fois le dirigeant russe. Dans chacune de ses interviews, il insiste pour ne pas faire des Russes les seuls « fauteurs de troubles » en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et milite pour une coalition avec les Russes et les Iraniens afin de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’organisation [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Quitte à s’allier provisoirement avec le président syrien Bachar Al-Assad. « Il faut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le régime de Bachar Al-Assad, qui, avec tous les défauts qui sont les siens, est sur le point de tomber », affirmait-il en septembre 2015 sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 1.
En ce qui concerne l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], M. Fillon n’a jamais caché son attachement à une « Europe des Nations » respectueuse de la « souveraineté de la France », comme il le précise dans son projet. « L’Europe doit être un instrument et non pas une religion », explique-t-il dans son programme. L’ancien premier ministre veut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un « Schengen de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] », qui permettrait d’expulser systématiquement de l’espace Schengen tout délinquant reconnu coupable d’un crime ou d’un délit. Il veut aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la zone euro d’un directoire politique, composé des chefs de gouvernement, présidé par l’un d’entre eux.

En savoir plus sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

loc a écrit:Bon voici un article plus detaille ... Ca fait froid dans le dos, un vrai Bart en grandeur nature ...

le monde a écrit:
Fonctionnaires, retraites, TVA, éducation, famille… le programme de François Fillon
Arrivé en tête du premier tour de la primaire de la droite, l’ex-premier ministre veut notamment mettre en place un programme d’économie de 110 milliards d’euros.

Quel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] porte François Fillon ? Avec le succès du député de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au premier tour de la primaire de la droite, les sympathisants de la droite ont plébiscité [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Candidat depuis 2013, l’ancien premier ministre a longuement travaillé sur ses propositions. En dévoilant au fur et à mesure ses [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], il a donné le ton. Il s’est d’ailleurs félicité plusieurs fois d’influencer ses rivaux.

• Un « choc libéral » en économie

  
  

Le 21 septembre 2007, M. Fillon, en déplacement en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], a déclaré « être à la tête d’un Etat en situation de faillite ». Alors premier ministre, il s’est fait recadrer par le président [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui ne voulait pas se [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec l’opinion. Mais M. Fillon semble toujours [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] persuadé de la justesse de son analyse de l’époque. Son programme en est la meilleure preuve. Des sept candidats à la primaire, le député de Paris est celui qui proposait la cure d’austérité la plus importante. S’il était élu président de la République en mai 2017, il mettrait en place [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un tiers de la baisse des dépenses serait assuré par l’Etat, 20 % par les collectivités locales et le reste en rognant sur la Sécurité sociale (retraite à 65 ans, réduction de la « dérive » des dépenses de santé). Pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ces économies, M. Fillon [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’âge de la retraite à 65 ans en 2022, d’harmoniser les régimes de retraite, d’imposer les 39 heures dans la fonction publique.
Pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’économie malgré ces coupes drastiques, le député de Paris réinjecterait 40 milliards d’euros pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les charges des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’impôt sur les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]s à 25 %, le tout financé par 2 points supplémentaires de TVA. Afin de « libérer » les entreprises, il les laisserait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] leur temps de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans la limite d’une durée maximale de 48 heures hebdomadaires, il supprimerait le « monopole » syndical et reviendrait sur les seuils sociaux.
Avec ce « choc de compétitivité », l’ancien premier ministre promet de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le plein-[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en cinq ans (taux de chômage à moins de 7 %) et de refaire de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la première économie européenne dans dix ans. Il assume par contre un déficit public important en 2017 (− 4,7 %) et en 2018 (− 4,5 %) à cause, selon lui, du coût des annonces « à visée électoraliste » de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en 2016.

• Une vision « familiale » de la société

  
  

Alors qu’il a bénéficié du soutien de la plupart des dirigeants de Sens commun, l’une des prolongations politiques de la Manif pour tous, M. Fillon ne veut pas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la loi Taubira, qui autorise le mariage entre personnes de même sexe. « Ce n’est pas réaliste, car on ne démariera pas des gens qui ont été mariés », a-t-il reconnu en février. Mais il veut la réécrire pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’adoption plénière par les couples homosexuels et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’adoption simple après qu’un juge statue en fonction de « l’intérêt de l’enfant ».
Il souhaite que la procréation médicalement assistée (PMA) soit « réservée aux couples hétérosexuels dont l’infertilité est diagnostiquée » et entend abroger la circulaire Taubira, qui facilite la transcription en France de l’état civil des enfants conçus à l’étranger par gestation pour autrui (GPA).
Le programme du député de Paris fait la part belle aux familles traditionnelles. Le 7 juin, lors d’un meeting à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), il a annoncé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] « redonner 10 milliards d’euros de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d’achat ». Une orientation qui s’adresse aux familles et aux classes moyennes supérieures.
S’il est élu en 2017, l’ancien premier ministre veut ainsi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le plafond du quotient familial à 3 000 euros. Il reviendrait alors sur deux décisions du quinquennat de M. Hollande (la modulation des allocations en fonction des revenus et l’abaissement du plafond de 2 000 euros à 1 500 euros) dénoncées comme un « matraquage » et une atteinte à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] familiale par les dirigeants de l’opposition depuis 2012.
« J’entends [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à l’angoisse des classes moyennes et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’un des socles de notre solidarité », a-t-il promis.
Au niveau de l’éducation nationale, le grand projet de M. Fillon est de « réécrire les programmes d’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec l’idée de les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comme un récit national ». Une idée censée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] aux enfants « la confiance dans notre patrie » mais qui hérisse les historiens.

• Une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] internationale prorusse

  
  

M. Fillon se prévaut d’une amitié avec Vladimir Poutine nouée à l’époque où ils étaient tous deux premiers ministres. Depuis 2012, il a rencontré de nombreuses fois le dirigeant russe. Dans chacune de ses interviews, il insiste pour ne pas faire des Russes les seuls « fauteurs de troubles » en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et milite pour une coalition avec les Russes et les Iraniens afin de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’organisation [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Quitte à s’allier provisoirement avec le président syrien Bachar Al-Assad. « Il faut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le régime de Bachar Al-Assad, qui, avec tous les défauts qui sont les siens, est sur le point de tomber », affirmait-il en septembre 2015 sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 1.
En ce qui concerne l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], M. Fillon n’a jamais caché son attachement à une « Europe des Nations » respectueuse de la « souveraineté de la France », comme il le précise dans son projet. « L’Europe doit être un instrument et non pas une religion », explique-t-il dans son programme. L’ancien premier ministre veut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un « Schengen de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] », qui permettrait d’expulser systématiquement de l’espace Schengen tout délinquant reconnu coupable d’un crime ou d’un délit. Il veut aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la zone euro d’un directoire politique, composé des chefs de gouvernement, présidé par l’un d’entre eux.

En savoir plus sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

s'il devait être élu? Il n'arriveraIT pas à mettre la moitié de son programme en oeuvre. La France est réfractaire à tout changement.

deceelle a écrit:
s'il devait être élu? Il n'arriveraIT pas à mettre la moitié de son programme en oeuvre. La France est réfractaire à tout changement.

Pas plus refractaire que la Belgique, et pourtant ... Nos 2 nations sont bien plus malleables depuis les attentats (et Fillon semble arme pour faire diversion sur le front islamique), et 

Je remarque quand meme que les programmes se ressemblent comme deux gouttes d'eau, le contexte est lui aussi similaire, avec un socialiste qui a prepare le terrain.

Mais quand meme, c'est a se demander si nos "elites" ont bien compris le message du Brexit et des elections de Trump, ils semblent au contraire decides a preser le citron jusqu'au bout ... Pourtant je suis persuade qu'ils y arriveront, et ce n'est pas l'arrivee de l'extreme-droite (et encore moins de Trump) qui pourrait changer la donne sociale ...

En tout cas, ce qui est sur, c'est que ce n'est pas avec cette politique qu'il va arriver au plein emploi promis, en tout cas si la conjoncture internationale ne change pas (notamment au niveau des directives europeennes).

loc a écrit:En tout cas, ce qui est sur, c'est que ce n'est pas avec cette politique qu'il va arriver au plein emploi promis

Tous les spécialistes indépendants l'affirment : l'austérité n'est pas la solution mais un emplâtre sur une jambe de bois.

La situation de la zone euro le prouve : l'austérité a échoué. Le taux de chômage est à son plus haut et la récession menace à nouveaux plusieurs pays. Il est temps d'abandonner cette théorie totalement discréditée.

Selon un vieil adage, si les faits ne correspondent pas à la théorie, il faut changer la théorie. Mais trop souvent il est plus facile de garder la théorie et de changer les faits. C'est en tout cas ce que semblent croire la chancelière Angela Merkel et d'autres dirigeants européens partisans de l'austérité. Malgré les faits qui sautent aux yeux, ils continuent à nier la réalité.

L'austérité a échoué. Mais ses défenseurs prétendent le contraire sur la base de la preuve la moins tangible qui soit : l'économie n'est plus en chute libre. Mais si tel est le critère utilisé, on pourrait tout aussi bien affirmer que sauter d'une falaise est le meilleur moyen d'arriver en bas.

Toute crise se termine un jour. Il ne faut donc pas conclure à la réussite d'une politique du seul fait de la reprise économique, mais l'évaluer à l'aune des dommages dus à la crise et du temps qu'il aura fallu pour en sortir.

De ce point de vue, l'austérité a été un désastre complet. C'est évident si l'on considère les pays de l'UE qui sont à nouveau au bord de la stagnation, si ce n'est d'une récession, avec un chômage qui reste à des sommets et dans beaucoup de pays un PIB réel par habitant (corrigé de l'inflation) toujours inférieur à son niveau d'avant-crise. Même dans les pays qui s'en sortent le mieux comme l'Allemagne, depuis la crise de 2008 la croissance est tellement faible que dans d'autres circonstances on la qualifierait de lamentable.

Les pays les plus touchés sont en dépression. Il n'y a pas d'autres mots pour décrire l'économie de l'Espagne ou de la Grèce où près d'un quart de la population (et plus de la moitié des jeunes) est au chômage. Conclure que l'austérité est efficace parce que le taux de chômage a diminué de deux points de pourcentage ou parce que l'on entrevoit le frémissement d'une maigre reprise fait penser au barbier du Moyen Age qui prétendait que la saignée est un bon remède parce que le malade n'est pas encore mort.

En extrapolant les données sur la modeste croissance de l'Europe depuis 1980, j'ai calculé que le niveau de production de la zone euro est aujourd'hui inférieur de 15 % à ce qu'il aurait été si la crise financière de 2008 n'avait pas eu lieu. En valeur absolue c'est une perte cumulée de quelque 6.500 milliards de dollars dont 1.600 seulement pour cette année. Encore plus préoccupant, cette pente augmente au lieu de diminuer

Autrement dit, la durée de la récession affecte le potentiel de croissance de l'Europe. Les jeunes gens qui devraient acquérir des compétences sont inactifs et, lorsqu'ils auront un travail, leur salaire sera inférieur à ce qu'il aurait été en période de plein-emploi.

Quant à l'Allemagne, elle pousse les autres pays à adopter une politique qui affaiblit leur économie - et leur démocratie. Quand, à de multiples reprises, les citoyens votent en faveur d'un changement de politique (ils sont avant tout préoccupés par les mesures concernant leur niveau de vie) mais qu'on leur dit que les décisions se prennent ailleurs ou qu'ils n'ont pas le choix, la démocratie et la foi dans le projet européen en pâtissent.

Il y a trois ans les Français ont voté en faveur du changement. A la place du changement ils subissent une dose supplémentaire d'austérité au bénéfice des entreprises. L'une des propositions les mieux enracinées en matière d'économie est de rechercher un multiplicateur budgétaire équilibré - l'augmentation simultanée des impôts et des dépenses pour stimuler l'économie. Ce multiplicateur peut être particulièrement élevé si les impôts visent les riches et que les dépenses sont orientées vers les pauvres.

Mais sous les applaudissements de l'Allemagne, le soi-disant gouvernement socialiste de la France baisse la fiscalité des entreprises et diminue les dépenses - une recette pour affaiblir l'économie presque à coup sûr. Cette politique repose sur l'idée que la baisse de la fiscalité des entreprises va stimuler l'investissement. C'est une absurdité. C'est l'insuffisance de la demande qui limite l'investissement (tant aux Etats-Unis qu'en Europe), et non les impôts. Etant donné que la plupart des investissements sont financés par la dette et que le versement des intérêts est déductible des impôts, le niveau de la fiscalité des entreprises n'a que peu d'effet sur l'investissement.

De la même manière, on encourage l'Italie à accélérer les privatisations. Mais le Premier ministre Matteo Renzi a raison de dire que brader les biens du pays n'a guère de sens. Ce sont des considérations à long terme et non des impératifs financiers à court terme qui doivent déterminer les secteurs à privatiser.

La privatisation des retraites, par exemple, s'est révélée fort coûteuse pour les pays qui ont tenté l'expérience. Le systéme de santé aux Etats-Unis, qui est majoritairement privatisé, est le moins efficace du monde.

Toute la souffrance infligée aux Européens est d'autant plus tragique qu'elle est inutile. L'Allemagne et d'autres faucons ont doublé la mise sur l'austérité, jouant l'avenir de l'Europe sur une théorie discréditée de longue date alors que les preuves de son inefficacité s'accumulent !

Joseph E. Stiglitz, est prix Nobel d'économie et professeur à l'université Columbia à New York.

Les difficultés actuelles des pays riches ne sont pas simplement le résultat des lois inexorables de l'économie. Au contraire, la baisse des revenus des ménages, notamment aux Etats-Unis, est le résultat de mauvaises politiques.

Peu après l'explosion de la crise financière mondiale en 2008, j'avais mis en lumière le risque de voir s'installer un malaise à la japonaise - croissance lente et revenus quasi stagnants pour les années à venir - à moins que les bonnes politiques ne soient mises en oeuvre. Bien que nos dirigeants aient affirmé avoir tiré les leçons de l'expérience japonaise, ils se sont empressés de reproduire certaines des mêmes erreurs.

Des deux côtés de l'Atlantique, le PIB devrait cette année croître beaucoup plus rapidement qu'en 2013. Pour autant, avant que les partisans des politiques d'austérité ne sabrent le champagne pour porter un toast, ils feraient bien de considérer les dégâts quasi irréparables qu'ont causés ces politiques.

Toute période de ralentissement arrive systématiquement à son terme. Et la marque d'une bonne politique réside dans sa capacité à faire de ce ralentissement un désagrément moins prononcé et plus court qu'il ne l'aurait été à défaut d'intervention. Les politiques d'austérité privilégiées par de nombreux gouvernements ont quant à elles pour caractéristique de creuser et de prolonger ce ralentissement plus qu'il n'était nécessaire.

Le PIB réel par habitant (corrigé de l'inflation) dans la plupart des pays de l'Atlantique Nord se révèle aujourd'hui inférieur aux niveaux de 2007; en Grèce, l'économie s'est contractée à hauteur d'environ 23 %. L'Allemagne, Etat européen le plus performant, a enregistré un piètre taux de croissance annuelle moyenne de 0,7 % sur les six dernières années.

Même ces chiffres ne traduisent pas pleinement le mauvais état de la situation, pour autant que le PIB ne constitue pas une bonne mesure de la prospérité. Il est plus opportun de s'intéresser à ce qu'il advient du revenu des ménages. Le revenu réel médian aux Etats-Unis se situe actuellement en dessous de son niveau de 1989, soit près d'un quart de siècle en arrière; le revenu médian des travailleurs à plein temps de sexe masculin est quant à lui inférieur au revenu enregistré il y a plus de quarante ans.

Certains, comme l'économiste Robert Gordon, nous recommandent de nous adapter à une nouvelle réalité dans laquelle la croissance de la productivité à long terme serait significativement inférieure à celle du siècle passé. Etant donné le bilan catastrophique des économistes en matière de prévisions, nul ne saurait vouer une confiance excessive dans la magie d'une boule de cristal qui prétend formuler des projections sur un futur de plusieurs décennies. Il existe néanmoins une certitude : à défaut d'un changement des politiques gouvernementales, nous nous orientons vers une longue période de déception.

Il est erroné d'affirmer que les marchés s'autoréguleraient. Les difficultés sous-jacentes fondamentales que j'évoquais précédemment pourraient bien s'aggraver - ce qui est souvent d'ores et déjà le cas. Les inégalités aboutissent à une faiblesse de la demande; le creusement de ces inégalités fragilise encore davantage cette demande; or, dans la plupart des pays, et notamment aux Etats-Unis, la crise n'a fait qu'accentuer les inégalités.

Les excédents commerciaux de l'Europe du Nord sont en hausse, même si ceux de la Chine se sont modérés. Plus important encore, les marchés n'ont jamais fait preuve d'un grand talent dans leur propre mise en oeuvre de transformations structurelles rapides; la transition de l'agriculture à la production manufacturière, par exemple, n'a pas été chose facile; bien au contraire, elle s'est accompagnée d'une dislocation sociale considérable, donnant lieu à la Grande Dépression.

La période actuelle ne s'en distingue nullement, et pourrait même se révéler encore plus pénible : les secteurs censés en principe croître parallèlement aux besoins et aspirations des citoyens ne sont autres que les services de type éducation et santé, qui sont traditionnellement financés publiquement, et cela pour une bonne raison. Or, plutôt que de voir les gouvernements faciliter cette transition, beaucoup privilégient une austérité qui revient à l'inhiber.

Il est toujours plus souhaitable de faire face à une situation de malaise qu'à une récession, de même qu'une récession est préférable à une dépression. Pour autant, les difficultés auxquelles nous sommes aujourd'hui confrontés ne sont nullement le fruit des lois inexorables de l'économie, auxquelles nous n'avons d'autre choix que de nous adapter, comme nous le ferions face à une catastrophe naturelle telle que séisme ou tsunami. Elles ne correspondent pas même à une sorte de pénitence qu'il nous faudrait accepter en rétribution de nos péchés du passé - bien que les politiques néolibérales ayant régi les trente dernières années soient clairement responsables de notre malheur actuel.

Non, les difficultés que nous connaissons aujourd'hui sont bel et bien le fruit de politiques inappropriées. Il existe pourtant un certain nombre d'alternatives. Mais nous ne pourrons les dénicher dans cet univers de complaisance autosatisfaite qui caractérise les élites, dont les bénéfices et les portefeuilles d'actions ne cessent de grimper en flèche. Il semble que seuls un certain nombre d'individus n'aient d'autre choix que de s'adapter à un niveau de vie toujours plus faible. Il se trouve malheureusement que cette catégorie d'individus représente la majorité de la population.
Joseph E. Stiglitz

Quoiqu'il en soit, Fillon est, pour moi, celui qui a la vision la plus libérale sur le plan économique et je le déplore.
D'autant que ça me fait penser, comme le dit loc, que personne n'a retenu la leçon du Brexit et de l'élection de Trump. Je dis cela car je suis convaincu que la victoire de Fillon dans ces primaires ouvre une voie royale pour Marine Le Pen.

don_vitto a écrit:Je dis cela car je suis convaincu que la victoire de Fillon dans ces primaires ouvre une voie royale pour Marine Le Pen.

Elle sera plus que probablement au second tour et là on verra le même scénario qu'avec son père, une élection stalinienne.

Tubizeinforce a écrit:

don_vitto a écrit:Je dis cela car je suis convaincu que la victoire de Fillon dans ces primaires ouvre une voie royale pour Marine Le Pen.

Elle sera plus que probablement au second tour et là on verra le même scénario qu'avec son père, une élection stalinienne.

Je crois pas car Fillon à somme toute un programme assez proche de LePen: ferme sur l'immigration et les thèmes sociétaux (famille, religion), liberal au niveau économique sans être europeiste et avec un peu de protectionnisme.

C'est vrai qu'il a de quoi faire peur à la gauche dont certains seraient tentés d'essayer avec LePen, mais enmeme temps il va aussi beaucoup grignoter à droite, ce type a de quoi rassure r la France conservatrice.

À mon avis ce qui a coûté la place de Juppé c'est le scénario américain,carce dernier a beaucoup de Clinton. Sarko lui était trop grille, sa derniere tentative de récupérer Trump était pathetique.

Pour en revenir à Lepen, j'ai quand même des doutes pour le côté social de la politique ... (Pour Trump je n'en ai plus, je suis quasi sûr qu'elle sera tout au plus symbolique).

Les 5 années sous Fillon seront terribles pour les français. La gauche pourrait en profiter pour reprendre du poil de la bête si elle se recentre sur ses valeurs mais faudra plus compter sur le ps pour le faire. Ca peut donner un boulevard à Lepen en 2022 ...

il m'étonnerait très fort que les socialistes, écologistes et communistes votent pour le Le Pen. je n'y crois pas un seul instant.
par contre dimanche prochain, je pense que Juppé passera, grâce à leurs votes. en effet, en partant du principe que Juppé est moins à droite que Fillon, et que la gauche n'a aucune chance de passer au deuxième tour, que ce soit contre Juppé ou Fillon, les partis de gauche ont intérêt à voter dimanche pour celui qui fera le moins mal à gauche, c'est à dire Juppé. Et la même chose vaut pour le MODEM. et comme certains républicains ne sont pas à l'extrème droite comme Fillon, cela devrait suffire à Juppé.

deceelle a écrit:par contre dimanche prochain, je pense que Juppé passera, grâce à leurs votes

C'est quand même bizarre ce système français où les opposants peuvent élire le candidat de l'autre bord

Ce genre d'élection doit se faire en interne avec les élus, candidats, militants et membres sympathisants du parti, point barre

deceelle a écrit:il m'étonnerait très fort que les socialistes, écologistes et communistes votent pour le Le Pen. je n'y crois pas un seul instant.
par contre dimanche prochain, je pense que Juppé passera, grâce à leurs votes. en effet, en partant du principe que Juppé est moins à droite que Fillon, et que la gauche n'a aucune chance de passer au deuxième tour, que ce soit contre Juppé ou Fillon, les partis de gauche ont intérêt à voter dimanche pour celui qui fera le moins mal à gauche, c'est à dire Juppé. Et la même chose vaut pour le MODEM. et comme certains républicains ne sont pas à l'extrème droite comme Fillon, cela devrait suffire à Juppé.

Les anciens communistes votent deja LePen, tu n'as pas suivi les regionales ?? Et les elections americaines ...

Un Fillon est certes tres a droite, mais il est a mon avis le seul capable de mener a bien les reformes neoliberales que la droite (et l'Europe) appelle de ses voeux depuis 30 ans. Donc a mon avis ca devrait plaire, dans la droite francaise.

Et en plus, son positionnement plus a droite est plus a meme de contrer Le Pen au second tour, notamment dans son electorat traditionnel du midi (alors que dans le Nord, ce sont plutot des transfuges de la gauche). Alors qu'un duel LePen-Juppe ressemblerait furieusement a un remake des elections americaines, si tu vois ce que je veux dire ...

Juppe et Sarko ce sont des candidats faibles, des clowns pleins de casseroles que LePen aurait eu beau jeu de detruire. Fillon c'est nettement plus consistant ... moins glamour, moins rigolo, mais bien plus determine et sincere dans ses valeurs.

Tubizeinforce a écrit:

deceelle a écrit:par contre dimanche prochain, je pense que Juppé passera, grâce à leurs votes

C'est quand même bizarre ce système français où les opposants peuvent élire le candidat de l'autre bord

Ce genre d'élection doit se faire en interne avec les élus, candidats, militants et membres sympathisants du parti, point barre

Oui, tout à fait d'accord. c'est comme si on demandait aux flamands de voter pour les élections wallonnes!

loc a écrit:

deceelle a écrit:il m'étonnerait très fort que les socialistes, écologistes et communistes votent pour le Le Pen. je n'y crois pas un seul instant.
par contre dimanche prochain, je pense que Juppé passera, grâce à leurs votes. en effet, en partant du principe que Juppé est moins à droite que Fillon, et que la gauche n'a aucune chance de passer au deuxième tour, que ce soit contre Juppé ou Fillon, les partis de gauche ont intérêt à voter dimanche pour celui qui fera le moins mal à gauche, c'est à dire Juppé. Et la même chose vaut pour le MODEM. et comme certains républicains ne sont pas à l'extrème droite comme Fillon, cela devrait suffire à Juppé.

Les anciens communistes votent deja LePen, tu n'as pas suivi les regionales ?? Et les elections americaines ...

Un Fillon est certes tres a droite, mais il est a mon avis le seul capable de mener a bien les reformes neoliberales que la droite (et l'Europe) appelle de ses voeux depuis 30 ans. Donc a mon avis ca devrait plaire, dans la droite francaise.

Et en plus, son positionnement plus a droite est plus a meme de contrer Le Pen au second tour, notamment dans son electorat traditionnel du midi (alors que dans le Nord, ce sont plutot des transfuges de la gauche). Alors qu'un duel LePen-Juppe ressemblerait furieusement a un remake des elections americaines, si tu vois ce que je veux dire ...

Juppe et Sarko ce sont des candidats faibles, des clowns pleins de casseroles que LePen aurait eu beau jeu de detruire. Fillon c'est nettement plus consistant ... moins glamour, moins rigolo, mais bien plus determine et sincere dans ses valeurs.

pour moi, le problème n'est pas Le Pen. le problème, c'est le programme de Fillon. Je ne pense pas que les français soient prêts à accepter un tel programme. et j'espère qu'il ne passera pas.

deceelle a écrit:

pour moi, le problème n'est pas Le Pen. le problème, c'est le programme de Fillon. Je ne pense pas que les français soient prêts à accepter un tel programme. et j'espère qu'il ne passera pas.

Qu'entends-tu par "le probleme n'est pas LePen" ? Tu es si sur que ca qu'il est impossible qu'elle soit elue ?

Sinon, j'imagine que le programme de Fillon est assez proche de ta sensibilite politique, non ? Du moins pour le socio-economique.

De deux choses l'une:
 - soit les Francais se resignent a l'alternance et acceptent l'austerite, dans ce cas-la il n'y a pas de probleme avec Fillon. 
 - soit ils en ont vraiment ras-le-bol et sont prets a voter LePen, et dans ce cas il y a un probleme avec cette derniere ...
Dans les deux cas, je ne peux pas trop rejoindre ton raisonnement ...

Sinon, la com est differente, LePen est plus glamour que Fillon (enfin c'est plutot ce dernier qui est en-dessous de tout dans ce domaine), mais je suis vraiment pas sur que les francais gagneraient au change avec LePen, meme les familles blanches propres sur elles.

Et il me semble que la seule certitude de ce scrutin presidentiel c'est qu'il y aura un duel droite-FN au second tour. Je ne vois pas le centre (partage entre Bayrou, Macron, peut-etre encore Morin, et sans doute d'autres), encore moins le PS de Hollande (ou Valls catapulte en derniere minute) se detacher. Peut-etre un sursaut de la gauche avec Melenchon, mais ce dernier me semble trop vieux pour porter un renouveau et n'est meme plus soutenu par le PCF ... et puis il y a la concurrence des trotskystes (NPA, LCR ou que sais-je). Sans oublier les ecolos qui devraient accueillir beaucoup de transfuges PS ... mais je ne vois aucun de ces partis faire plus de 15%.