D1 B AFC Tubize

Très sympa ce petit reportage.
Mais c'est où exactement ?...à côté de Waterloo ?

Juste une chose...le jardinier du club est en grêve ?...parce que la pelouse...

Bullit a écrit:Très sympa ce petit reportage.
Mais c'est où exactement ?...à côté de Waterloo ?

Juste une chose...le jardinier du club est en grêve ?...parce que la pelouse...

Tu es si longtemps expatrié que tu ne reconnais plus la butte du Lion ?

Oui, à côté de Waterloo, commune de Braine L'Alleud

Euh...j'ai bien reconnu le lion et la butte, pas de souci mais je pensais que Tubize était le nom du bled.
Braine l' Alleud...ça me parle effectivement.

Et au niveau classement ?

Bullit a écrit:Ils en sont où les tubizois, zistes, zens...?...

Heu... d'abord
1) je n'y étais pas, je terminais à 18h37, le car était déjà parti...
2) Les habitués étaient là ( la blonde buvant de la bière, c'est Julie Davis, un expatriée mi anglaise, mi galloise super sympa et qui n'a pas sa langue dans sa poche lol "Tubize, bougez vos couilles !" )
3) Faudrait dire "Ils sont où les St Gillois"

Bullit a écrit:Et au niveau classement ?

Faudra voir les autres matches, actuellement 3è

Loin de la tête ?
Donne moi l'appellation de la division, vais aller voir, stp...dankuel...

Bullit a écrit:mais je pensais que Tubize était le nom du bled.

On n'est pas loin, 20 km, donc Régis a choisi une cité "civilisée" pour loger, je suppose qu'il n'avait pas envie de vivre dans le "quatre-vingt-treize"

Merci Mr...

Si je connais le 93, c'est que j'ai des collègues venant de la RATP qui ont connu le 93 et qui trouvent BXL plus "cool", c'est tout dire

Tubizeinforce a écrit:

Bullit a écrit:Ils en sont où les tubizois, zistes, zens...?...

Heu... d'abord
1) je n'y étais pas, je terminais à 18h37, le car était déjà parti...
2) Les habitués étaient là ( la blonde buvant de la bière, c'est Julie Davis, un expatriée mi anglaise, mi galloise super sympa et qui n'a pas sa langue dans sa poche lol "Tubize, bougez vos couilles !"  )
3) Faudrait dire "Ils sont où les St Gillois"

Julie Davis, on avait bu un coup avec elle lors du match Tubize-Tournai. Si mes souvenirs sont bons, elle avait aussi une fille qui suivait le club.

Oui

alcoolix-le-gaulois a écrit:Julie Davis, on avait bu un coup avec elle lors du match Tubize-Tournai. Si mes souvenirs sont bons, elle avait aussi une fille qui suivait le club.

Elle a tout à fait, elle ne pouvait pas venir au Lierse car elle avait accouché

Sa fille

Un match de ouf et des buts magnifiques

Une vraie propagande pour le foot.

Précieuse victoire tubizienne à Lommel (1-2)

Les Sang et Or ont renversé le match en l'espace de 180 secondes.

Menés au score à la pause contre le cours du jeu, les Tubiziens ont trouvé les ressources nécessaires pour renverser la vapeur en seconde période.

Lefaix a d'abord obtenu un penalty transformé par Keita avant que Zenke ne profite d'une erreur du gardien pour offrir les trois points à Tubize.

Une victoire qui permet à Tubize de se hisser dans le Top 4, de prendre ses distances avec le bas de tableau et de se positionner dans cette seconde partie de championnat.

FICHE DU MATCH:

Lommel - Tubize: 1-2

Lommel: Bertrams, Goossens, Cauwenberg (84e Scheelen), Neven, Maletic, Gaethofs (74e De Bruyn), Gueroui, Deferm, Berben (83e M'Barki), Schils, Bertjens.

Tubize: Beunardeau, Dudouit, Fabre, Touré, Pires, Betsch, Garlito, Keita (90e Shengelia), M. Laurent, Zenke, Lefaix.

Avertissements: M. Laurent, Betsch, Zenke.

Les buts: 45e Bertjens (1-0), 70e Keita sur pen. (1-1), 73e Zenke (1-2).

Est-ce que Tubize dérange ? Est-ce que Tubize fait chier ? Régis Brouard a tout dit... Poser la question est y répondre...

Il est désormais clair que les flamins de l'UB ne veulent pas de Tubize !!!

La semaine dernière Zenke, cette fois Diallo pour coup de tête... Donc en cas de tête contre tête, on exclu le joueur de l'équipe qui dérange...

simulation du lierrois mais pas de carte, comme de bien entendu

la défaite à l'union (alors que Tubize était la bete noire de l'union) risque de faire mal.

Chankoo Shim, le propriétaire coréen de Tubize, se confie: "Oui, Tubize a raté sa saison"

Le patron coréen de Sportizen et des Brabançons s’est livré sans concession.

Au lendemain de la terrible désillusion vécue par l’AFC Tubize, qui a vu le Top 4 et la possibilité de participer aux playoffs 2 lui échapper, nous avons rencontré Chankoo Shim, le patron de Sportizen, propriétaire coréen de l’AFC Tubize.

L’occasion d’évoquer la saison actuelle mais aussi l’avenir de Sportizen à Tubize et ce projet d’un jour accéder à la Division 1A.

Monsieur Chankoo Shim, on suppose que votre déception est grande au lendemain de cette défaite face au Cercle qui vous prive des playoffs 2 ?

"C’est le deuxième match seulement de la saison que je voyais ici en Belgique. J’ai trouvé que nos joueurs ont joué pour gagner mais au final, nous avons perdu cette rencontre. Comme la semaine dernière à l’Union Saint-Gilloise, il nous a manqué quelque chose pour l’emporter. Les joueurs ont donné leur meilleur mais le football est ainsi fait. On doit désormais trouver ce qui n’a pas fonctionné afin de ne pas répéter les mêmes erreurs à l’avenir."

Comment expliquez-vous la défaite face au Cercle ?

"Que ce soit contre l’Union Saint-Gilloise ou le Cercle, on s’est créé des occasions mais on ne les a pas concrétisées. Psychologiquement, ça a peut-être joué sur le moral des joueurs. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé sur le terrain, il y a du potentiel mais il faut pouvoir l’utiliser à 100 %. C’est dommage d’avoir un tel potentiel et de constater que le résultat n’est pas à la hauteur."

En début de saison, l’objectif du club était de figurer dans le Top 4. Aujourd’hui, cette ambition n’est pas atteinte. Est-ce qu’on peut dire que Tubize a raté sa saison ?

"Effectivement, nous n’avons pas atteint l’objectif. C’est vrai, Tubize a raté sa saison."

On a beaucoup évoqué les décisions d’arbitrage défavorables à Tubize. Qu’en pensez-vous ?

"Je ne remets pas en cause l’arbitrage, ça fait partie du football. Beaucoup de monde a parlé de l’arbitrage mais ça arrive chaque année. Certaines décisions vous sont parfois défavorables, parfois favorables mais ça fait partie du jeu. Ça ne peut pas être une excuse. Il ne faut pas chercher des excuses ailleurs, il faut trouver les réponses dans nos propres actes."

Après avoir manqué le Top 4, Tubize doit désormais assurer son maintien lors des playdowns . Êtes-vous inquiet ?

"Il n’y a encore aucune garantie quant au fait que nous sommes sauvés. C’est pour ça que nous devons trouver ce qui n’a pas fonctionné afin de proposer de meilleures choses dans ce nouveau championnat. On doit trouver comment on peut permettre à notre équipe d’obtenir de meilleurs résultats."

Peut-on s’attendre à des changements pour la saison prochaine ?

"Il est beaucoup trop tôt pour ça. Certains ont l’occasion de montrer de meilleures choses durant les playdowns , à eux de la saisir. On évoquera la saison prochaine au mois de mai."


"Le futur du football européen doit être lié à l’Asie"

Le championnat coréen veut s’ouvrir aux clubs et aux joueurs évoluant en Europe.

Dans un avenir assez proche, Sportizen souhaite améliorer les connexions entre l’Europe et l’Asie. Que ce soit sur le plan marketing ou sportif, Chankoo Shim veut augmenter les échanges entre les deux continents.

Car si Sportizen veut permettre à des joueurs coréens de tenter l’aventure en Europe, il est aussi partisan d’un voyage dans l’autre sens. C’est ainsi que Levan Shengelia a quitté Tubize pour s’engager avec le club coréen de Daejon Citizens. "Pour l’instant, 70 % des joueurs étrangers évoluant dans le championnat coréen proviennent du Brésil", affirme le patron de l’AFC. "Mais le Brésil n’est pas le seul pays où on joue au football. Nous voulons attirer des joueurs venus d’Europe afin d’offrir une autre vision de notre championnat. On veut augmenter le niveau de notre compétition, faire de la Corée une bonne opportunité pour les joueurs européens, l’occasion pour eux de se mettre en avant sur le marché asiatique."

Le transfert de Shengelia vers la Corée est d’ailleurs une réussite. "J’ai parlé avec lui et il est très heureux. Il va disputer son quatrième match samedi et montre de belles choses. Daejon n’évolue qu’en D2 mais ça peut être un bon tremplin lui permettant de rejoindre un jour un club du top en D1. Son adaptation est également une réussite car nous le connaissions et nous savions comment le faire réussir en Corée."

Chamkoo Shim l’affirme, le futur du football européen passera par l’Asie. "Beaucoup de personnes souhaitent travailler avec le marché asiatique mais ils ne disposent pas des bonnes informations. Nous les avons et nous pouvons les amener vers ce marché car le futur du football européen doit être lié à l’Asie."



"On visera la D1A la saison prochaine"

Chankoo Shim veut faire de Tubize une vitrine sur le marché asiatique.

À l’été 2014, la société événementielle coréenne Sportizen débarquait à Tubize. Son ambition : permettre au football coréen de se faire connaître en Europe, tenter de placer quelques joueurs coréens sur le marché européen et développer l’image du football en Corée. Pour y parvenir, les dirigeants coréens avaient un grand projet : accéder à la D1 belge en trois ans.

On arrive désormais au terme de ces trois ans et il est déjà acquis que l’AFC n’évoluera pas en D1A la saison prochaine. Si la déception est présente, pas question pour Chankoo Shim de parler d’échec total. "Évidemment que je suis déçu mais je ne le suis pas totalement car nous avons réalisé du bon travail, notamment la saison dernière. Nous avons longtemps occupé les premières places et sans cette réforme, nous aurions peut-être joué le tour final qui nous aurait permis d’atteindre notre rêve."

Le patron de Sportizen est également conscient que le niveau du championnat n’est plus le même que par le passé. "La réforme a vu le niveau de la compétition augmenter, comme l’arrivée de quelques investisseurs étrangers dans les différents clubs; c’est une bonne chose pour le championnat qui en devient plus intéressant. Si les investisseurs... investissent et attirent des joueurs internationaux, cela peut permettre à chacun de s’améliorer."

Chankoo Shim est également conscient que sans l’argent d’investisseurs étrangers, les clubs de D1B seraient en difficulté. "Avec seulement huit équipes issues de petites villes, l’exposition médiatique est assez limitée. Par contre, si vous vous ouvrez à des pays comme la Corée, la Chine, la France, l’Égypte ou l’Allemagne, plus de monde vous regarde, le championnat est mieux connu et d’autres opportunités s’offrent à vous. Aujourd’hui, j’espère que les huit clubs vont unir leurs efforts pour développer le championnat. Si on y arrive alors le futur s’annonce intéressant."

En parlant de futur, quelles sont les intentions de Sportizen ? "Notre ambition est toujours d’accéder à la D1. Ce sera encore notre objectif la saison prochaine. C’est une priorité pour le club mais ça ne doit pas être notre unique objectif. Il n’y a pas que le sportif; tout ce qui entoure la vie du club est également important. La saison prochaine, je veux améliorer nos liens avec le marché asiatique. Tubize doit être une vitrine pour le football européen sur le marché asiatique."

En injectant plus d’argent ? "Injecter plus d’argent n’est pas garant de succès. Aujourd’hui, nous savons comment fonctionne le championnat; nous savons quel est notre potentiel. Il faut désormais optimaliser la structure et la stratégie."


"Dix millions de Coréens ont découvert Tubize"

L’une des ambitions de Sportizen est de développer l’image du football en Corée. Pour y parvenir, les investisseurs coréens ont notamment misé sur le tournage d’une émission de téléréalité consacrée au football. Une émission tournée dans les installations de l’AFC Tubize où les téléspectateurs coréens ont pu suivre les aventures de jeunes joueurs coréens tentant de décrocher un contrat professionnel dans leur pays. Un véritable carton d’audience pour cette émission diffusée chaque samedi sur la chaîne sud-coréenne KBS, la plus importante du pays. "Le public coréen a aimé cette aventure qui a rassemblé près de 2,5 millions de téléspectateurs chaque semaine. On peut même avancer que 10 millions de Coréens ont vu au moins un épisode. Sans parler de l’impact sur les réseaux sociaux. Cette émission a été très bénéfique pour l’image du football en Corée."


Lee, la première réussite ?


Le club brabançon doit servir de tremplin vers l’Europe pour les jeunes Coréens

Depuis que Tubize est passé sous pavillon coréen, quelques joueurs venus de Corée ont tenté leur chance dans le Brabant wallon. Si on ne peut pas parler de franche réussite jusqu’ici, l’arrivée de Jae Gun Lee pourrait bien changer la donne.

Débarqué en janvier dernier, le prometteur joueur de 20 ans n’a pas mis longtemps avant de s’imposer dans le onze de base tubizien. Vif, percutant, motivé, il veut réussir en Europe et s’en donne les moyens. "Pour l’instant, il n’a pas encore montré son vrai potentiel. Il est encore en pleine période d’adaptation mais une fois qu’il sera en pleine possession de ses moyens, il sera capable de montrer de bonnes choses."

Sa réussite à Tubize doit aussi servir le projet de Sportizen. "Au cours de ces trois dernières années, plusieurs joueurs coréens ont tenté leur chance à Tubize. Mais par rapport aux autres, Lee est plus apte à s’imposer. Il était l’un des meilleurs joueurs de son championnat universitaire. Comparé aux autres, il est prêt. J’espère qu’il sera encore à Tubize la saison prochaine et qu’il pourra aider l’équipe à accéder à la D1. Pour le futur, je lui souhaite d’un jour rejoindre un championnat prestigieux en Europe."

Suivi de très près par la sélection nationale des U20 coréens, Jae Gun Lee pourrait bien représenter Tubize lors de la prochaine Coupe du Monde des moins de 20 ans qui se tiendra en juin prochain en Corée. "C’est très important pour le football coréen et j’espère qu’il en fera partie."

La réussite de Lee à Tubize pourrait aussi servir de tremplin pour d’autres Coréens désireux de tenter l’aventure en Europe. "Beaucoup de joueurs en Asie aimeraient jouer en Europe mais on ne leur offre pas cette opportunité car ils n’évoluent pas dans des clubs de D1 ou en équipe nationale. Pourtant, il y a du talent dans les divisions inférieures. Tubize peut donc être un très bon tremplin pour eux, comme Lee est en train de le prouver. Il est l’exemple de ce que nous voulons mettre en place, comme Seol l’avait fait en passant par Anderlecht avant de rejoindre l’Angleterre."


Collaborations avec des clubs européens

Pour tenter d’atteindre ses ambitions avec Tubize mais aussi pour toucher un public plus large encore en Corée, le patron de Sportizen a noué des contacts avec d’autres clubs européens. Son ambition : créer des collaborations entre l’AFC et certaines écuries européennes. "J’ai beaucoup voyagé en Europe ces derniers temps et j’ai discuté avec quelques clubs. On a parlé d’une extension de leurs activités vers l’Asie mais aussi de futures collaborations entre Tubize et d’autres clubs européens. Tubize a besoin de ces collaborations pour avoir plus d’impact."

Sans oublier le développement du football en Corée. "On espère également développer nos collaborations avec d’autres clubs coréens. La réussite de Shengelia à Daejon pourrait inspirer d’autres clubs en Corée et permettre d’attirer de nouveaux joueurs européens vers notre championnat."

Michel De Wolf, T2 de l'AFC Tubize: "Le terrain me manquait"

Après avoir délaissé le petit banc durant quelques années, Michel De Wolf relance sa carrière d’entraîneur, comme T2 de l’AFC Tubize.
De ses débuts au RWDM jusqu’à Anderlecht en passant par La Gantoise et Courtrai, Michel De Wolf compte 503 matches de D1 à son actif avec un palmarès qui ferait envier n’importe quel joueur de football en Belgique : champion de Belgique en 91, 93 et 94 avec Anderlecht, vainqueur de la Coupe de Belgique en 84 avec La Gantoise et en 94 avec Anderlecht mais aussi de la Supercoupe de Belgique en 91 et 93 avec le RSCA. Sans oublier un titre de champion de France de division 2 avec l’Olympique de Marseille et trois participations à une Coupe du Monde avec les Diables Rouges (1986, 1990 et 1994). Après ça, il a entamé une carrière comme entraîneur, plus difficile, qui l’emmène aujourd’hui du côté de Tubize, dans la peau du T2.

Michel De Wolf, comment se sont déroulées vos premières semaines à l’AFC ?

"J’ai été un peu surpris lorsque j’ai reçu ce coup de téléphone de Tubize le 30 juin dernier pour me proposer ce poste de T2 . J’ai directement accepté cette belle opportunité de reprendre ma carrière d’entraîneur. Et puis Tubize, c’est le club idéal, à deux pas de la maison."

Pour lequel vous souhaitiez un jour travailler ?

"J’avais rencontré le Président et Josselin Croisé il y a deux ans concernant les jeunes mais ça ne s’était pas fait. Et puis il y a ce poste de T2 qui s’est présenté, un peu à la surprise générale."

Ces dernières années, on vous a surtout vu en coulisses, notamment au BX Brussels. Le terrain vous manquait ?

"Oui, le terrain commençait à me manquer. J’avais quitté les terrains car j’avais perdu le goût, le plaisir, à cause de certaines choses qui ne ressemblaient pas à ma vision du football. Mais depuis quelques mois, j’avais envie de retrouver les terrains cette saison, avant même que Tubize ne se présente."

Vous retrouvez aussi un encadrement professionnel.

"C’est plus facile d’avoir les joueurs à disposition avec une infrastructure de qualité. De plus, je suis arrivé dans un staff compétent où le coach demande l’avis de chacun."

Justement, ce rôle de T2 , c’est quelque chose qui vous convient ?

"C’est l’idéal pour reprendre. Mais je ne voulais pas me retrouver dans la situation qui était la mienne lorsque j’étais T2 à Charleroi. Celle où je ne faisais pas grand-chose. J’ai donc rencontré le coach qui m’a très vite donné des responsabilités et reste ouvert à la discussion."

Et puis, vous restez proche des joueurs.

"La relation avec les joueurs est toujours plus facile en tant que T2 . Et puis, par ma carrière, les joueurs se confient plus facilement à moi."



Il va transmettre sa rage de vaincre

En tant que joueur, la grande force de Michel De Wolf, c’était sa rage de vaincre. Aujourd’hui T2 de l’AFC Tubize, il compte bien transmettre cette mentalité à ses joueurs, ce qui leur a certainement manqué la saison dernière. "L’an dernier, Tubize avait tout pour accéder aux playoffs 2 mais n’y est pas parvenu. Aujourd’hui, on commence peut-être avec moins de talent mais la motivation est là. Mon rôle sera aussi de leur transmettre cette rage de vaincre, ce que j’essaie de faire lors de chaque entraînement, lors de chaque match. Je sens que les joueurs ont plus de hargne, plus d’envie de bien faire, tout est là pour vivre une bonne saison."

Et comptez sur Michel De Wolf pour les rappeler à l’ordre en cas de défaillance. "Je ne peux pas concevoir qu’un joueur ne mouille pas son maillot", se plaît-il à répéter.



L'évolution du foot: "Les jeunes étaient plus à l’écoute"

Depuis qu’il a mis un terme à sa carrière de joueur, Michel De Wolf a vu le football se métamorphoser. "Dans le football d’aujourd’hui tout est calculé, analysé. Les moyens ne sont plus les mêmes et tout est fait pour que les joueurs évoluent dans des conditions les plus professionnelles possible."

Les mentalités aussi ont changé. "Ce n’est plus la même mentalité qu’avant. Par le passé, les jeunes étaient plus à l’écoute, aujourd’hui ils pensent tout savoir. L’autre grande différence vient de l’intelligence de jeu. On fait des garçons d’aujourd’hui des joueurs techniques, en délaissant trop souvent l’aspect tactique."

Un football dans lequel il aurait aimé évoluer ? "Est-ce que j’aurais pu y jouer ? Ça, c’est la vraie question. Le football d’aujourd’hui est de plus en plus physique et les défenseurs mesurent pratiquement tous 1m90, loin de mon gabarit. Du coup, j’aurais peut-être dû évoluer à une autre place."



Sa carrière: "Un franc-parler qui peut déplaire"

C’est à Lembeek et puis à Grimbergen que Michel De Wolf a fait ses premiers pas dans le monde du coaching. Depuis, il a connu plusieurs clubs, de Courtrai au Brussels, en passant par Charleroi, le Gabon mais aussi Nivelles. "En tant que joueur, j’ai toujours eu envie de coacher. Entraîner, c’est ma vie et c’est pour ça que j’ai voulu reprendre après un petit break."

Même si cette seconde carrière est plus chahutée que celle de joueur. "Mon parcours d’entraîneur a été difficile pour une raison : j’ai un franc-parler qui peut déplaire. C’est ce qui m’a coûté ma place à Courtrai mais ce franc-parler, je l’aurai toujours."

Ce qui lui a aussi fermé certaines portes. "J’ai conservé le même caractère que lorsque j’étais joueur et ça a certainement freiné certains clubs. Je suis un gagneur, j’ai ma personnalité, on l’accepte ou on ne l’accepte pas mais ce n’est pas à bientôt 60 ans que je vais changer."



"Bleid-Molenbeek ? Un moment difficile de ma carrière"

Il y a quelques années, Michel De Wolf a essayé de lancer un club de football à Bruxelles. Une aventure qui n’a pas été de tout repos.

À l’époque, il avait racheté le matricule de Bleid (en Gaume) pour le rapatrier du côté de Molenbeek.

Malheureusement pour lui, de nombreux bâtons sont venus ralentir sa route et son projet n’a pas pu grandir comme il l’aurait souhaité, jusqu’à l’arrivée de Vincent Kompany qui a créé le BX Brussels sur les bases du projet de Michel De Wolf.

"Cela a été un moment difficile de ma carrière. On a galéré pendant plusieurs années. Heureusement ma femme et de nombreuses personnes m’ont soutenu. Et puis, quand Vincent Kompany est arrivé, cela a été un véritable soulagement. Après des années difficiles, le projet est aujourd’hui bien structuré et est prêt à gravir les échelons. Ce sera sans moi puisque je suis désormais à Tubize mais je les suivrai de loin."

From Belgium: Manchester City could become majority shareholder of AFC Tubize

https://www.mcfcwatch.com/2017/12/15/from-belgium-manchester-city-could-become-majority-shareholder-of-afc-tubize/