La Russie et le Qatar pourraient perdre leurs Coupes du monde

Suite au scandale qui secoue la FIFA depuis la fin du mois de mai, Domenico Scala, président indépendant du comité d'audit et de conformité de l’instance mondiale, a émis l’hypothèse, dimanche, que l’organisation des Mondiaux 2018 et 2022 soit retirée à la Russie et au Qatar. «S'il était prouvé que les attributions au Qatar et à la Russie ont uniquement résulté de l'achat de voix, alors ces attributions sont susceptibles d'être invalidées», a-t-il déclaré au journal suisse SonntagsZeitung. Le dirigeant a toutefois précisé que «pour l'heure, ces preuves n'ont pas été apportées».
Source: L'équipe

Pourvu que ......

bah ces preuves vont se perdre sauf si le FBI fait tout pour les trouver... car invalider le Qatar reviendrait peut-êtreà, valider les USA qui avaient un dossier plus que solide pour recevoir la cdm...

bah tout ca c'est les magouilles habituelles, sauf qu'ici c'est médiatisé car y'a des moins malins qui se sont fait prendre...

RoK a écrit:bah ces preuves vont se perdre sauf si le FBI fait tout pour les trouver... car invalider le Qatar reviendrait peut-êtreà, valider les USA qui avaient un dossier plus que solide pour recevoir la cdm...

bah tout ca c'est les magouilles habituelles, sauf qu'ici c'est médiatisé car y'a des moins malins qui se sont fait prendre...

oui d'ailleurs je trouve que la cdm ne dvrait etre organisee que par les USA, l'Italie, l'Angleterre, la France et l'Allemagne . ils devraient faire une tournante a 5 et pi on n'en parle plus ...

Moi je repete, je trouve ca tres bien que la CDM quitte les sentiers battus et soit organisee dans deux regions jusqu'alors completement snobees par le foot, a savoir le moyen orient (et le monde musulman!!) et l'Europe de l'Est.

C'est clair que le Quatar c'est pas l'ideal, j'aurais prefere un pays comme l'Egypte ou le Maroc, mais bon, ils n'ont jamais ete juges assez capables ... donc que pour une fois un petit ait la CDM, par la porte ou par la fenetre, je trouve ca tres bien.

Quant a la Russie, c'est un grand pays et malgre tout une selection qui a toujours plus ou moins compte, une CDM la-bas me parait plus que pertinente, ca ne devrait souffrir aucune discussion. Combien de JJOO les USA n'ont ils pas achete ??

OK mais quand cette CM est achetée, je ne suis plus d'accord!

Jean24 a écrit:OK mais quand cette CM est achetée, je ne suis plus d'accord!

Pourquoi ??

Blatter-Havelange ils sont aux manettes depuis plus de 40 ans, tu me feras croire que ce sont les seules CDM achetees ? Il y a eu des cas de JO's ausssi.

Pour le Qatar passe encore, on a encore un peu de temps et c'est vrai que ce serait une CDM completement aseptiseee et artificielle. Mais alors il faut imposer que cette CDM revienne a un pays musulman et/ou Arabe, il est plus que temps que cette population ferue de foot soit aussi partie prenante de l'histoire du foot.
Pour la CDM a la Russie, c'est dans 3 ans, et cette nation a les epaules assez larges pour l'organiser, et en meme temps est regulierement snobee par le monde du foot.

Pour moi, les CDM achetées doivent être retirées même si pour la Russie cela semble compliqué car ça mettrait en difficulté le pays qui serait choisi pour la remplacer, faute de temps. Pour le Qatar, si c'est prouvé, c'est NIET et pas question pour autant de l'attribuer automatiquement à un pays musulman ou arabe. En effet, seul le critère de solidité du dossier présenté par le candidat doit primer mais certainement pas des considérations religieuses, ethniques ou autres. Après à qualité égale, on peut discuter.

don_vitto a écrit:Pour moi, les CDM achetées doivent être retirées même si pour la Russie cela semble compliqué car ça mettrait en difficulté le pays qui serait choisi pour la remplacer, faute de temps. Pour le Qatar, si c'est prouvé, c'est NIET et pas question pour autant de l'attribuer automatiquement à un pays musulman ou arabe. En effet, seul le critère de solidité du dossier présenté par le candidat doit primer mais certainement pas des considérations religieuses, ethniques ou autres. Après à qualité égale, on peut discuter.

Alors la je suis pas du tout d'accord. Car avec les exigences draconiennes de la fifa, on en reviendrait a ce que j'ai dit, a savoir une tournante a cinq ou six pays ... Les USAl'ont organisee il y a 20 ans et ont resoumis une candidature? C'est n'importe quoi! A la rigueur l'Angleterre qui ne l'a organisee qu'une fois il y a bientot un demi siecle.

Mais je trouve qu'une coupe du monde ne peut pas etre reduite a quelques pays riches qui l'organisent et les autres qui doivent se resigner a la regarder. Je trouve que le critere de la tournante continentale et regionale, impose sous la presidence blatter d'ailleurs, devrait etre prioritaire, certainement par rapport a des criteres financiers.

FIFA : l'autre versant du scandale


Outre les problèmes de gouvernance internes à la FIFA, il est un aspect plutôt absent des débats mais tout aussi déplorable: la dérive des contraintes imposées aux pays organisateurs de ses compétitions.

L'organisation des grandes compétitions internationales porte en elle deux types de scandales: celui des modalités de leur attribution au pays choisi et celui des conditions imposées par les instances dirigeantes à ce dernier. La FIFA n'est pas la seule à déposséder les États de leur souveraineté – avec le coupable assentiment de ceux-ci - dès lors qu'ils ont le privilège d'accueillir sa grand-messe: CIO et UEFA n'ont, sur ce point, rien à lui envier.

En effet, une fois la Coupe du monde attribuée, au terme d'un processus qui se déroule dans les conditions que l'on sait, le pire, peut-être, commence: exigence de législations d'exceptions, mise en place de zones économiques d'exclusion, piétinement des Parlements, mépris des peuples, de leurs droits et de leurs lois. Ces questions-là se situent bien au-delà des quelques corruptions individuelles, que l'on verra néanmoins tomber sans bouder notre plaisir. Passés les bien légitimes "hourra", il faut se demander comment réussir cette succession un peu mieux que la précédente.

Quand le débat de personnes éclipse le débat sur le système

Pourtant, tout indique que ce débat essentiel, celui du système comme on pourrait le qualifier vulgairement, n'aura pas lieu: "l'affaire Blatter", ainsi que l'a résumée le langage médiatique, s'est trop souvent réduite à une affaire de personnes, lorsque ce n'est pas à un duel entre le Valaisan et Michel Platini. De même, les arrestations récentes ont suscité des questionnements sur la gouvernance de l'institution reine du foot mondial et, partant, des propositions de réformes intéressantes, sans que l'on s'interroge sur la refondation du rôle et des missions de celle-ci.

C'est d'autant plus dommage que la présidence fantôme qu'exercera Blatter jusqu'au prochain congrès laisse quelques mois pour y réfléchir. À l'heure actuelle, aucun candidat connu n'a proposé de redéfinir les statuts au point de remettre en cause la course au profit dont la FIFA a en pratique fait une vocation, ni même d'interroger la place qu'elle doit occuper face aux États souverains qu'elle représente et chez qui elle s'invite. Reste que les deux aspects du problème sont liés au moins en ce qui concerne leur cause: c'est cette même voracité qui conduit au clientélisme dans l'attribution des compétitions et à l'insupportable mise en œuvre de leur organisation.

Pour le reste, il est à craindre que la seule question de la gouvernance soit abordée au cours de la prochaine campagne. Or, la limitation du nombre de mandats du président offrirait un fonctionnement sans doute plus démocratique, mais aucune garantie contre les dérives sécuritaires dont la FIFA se rend coupable dans les pays hôtes. La question de la juste redistribution des profits ne sera pas résolue en revisitant la pondération des votes, qui ne protègera pas non plus les écosystèmes contre les dégâts écologiques occasionnés par le gigantisme absurde des chantiers. L'appui des sponsors pour débarrasser les hautes sphères du foot mondial de ses moutons noirs ne prémunira pas les commerçants locaux des expulsions manu militari des zones d'exclusion qui ont fait la honte du football ces dernières années. Plus de démocratie, de transparence, n'annonce pas nécessairement la fin de scandales qui sont, eux, tout à fait légaux, et même réalisés avec la complicité des États.

Platini et l'UEFA, parasites du débat

De plus, l'omniprésence dans les termes du débat du grand rival européen, l'UEFA, risque bien de parasiter l'attention, soit parce que les querelles de clocher feront le bonheur des journaux, soit parce qu'elle donnerait à l'affaire une tournure partisane. Or, l'institution de Michel Platini, que nous n'assimilerons pas à la FIFA de Sepp Blatter, fait un bien mauvais candidat en même temps qu'un excellent écran de fumée: soupçonnée de vouloir asseoir un pouvoir déjà gigantesque au détriment des petites fédérations, elle inflige des cahiers des charges au moins aussi contraignants aux candidats à l'Euro, exige des retournes fiscales scandaleuses et pratique le chantage, à l'instar de ses comparses FIFA et CIO.

Sans préjuger de la qualité d'un mandat du triple Ballon d'Or, on ne peut décemment compter sur cette structure pour refonder la FIFA. Le soutien immédiat et sans recul, niaisement patriotique, de nombreux responsables français pour leur champion montre bien le piège que constitue la potentielle candidature Platini. Elle aurait de toute façon bien du mal à obtenir autour d'elle le rassemblement essentiel à toute tentative de changement en profondeur des missions de la FIFA.

La démission, tant attendue, de Sepp Blatter, le coup de filet jubilatoire qui a conduit à l'arrestation de certains de ses sbires, la fin, semble-t-il, d'une certaine impunité, constituent d'indéniables bonnes nouvelles. Mais faisons ici d'abord le vœu que la prochaine FIFA sera une institution qui ne considère pas qu'il est plus facile d'organiser une compétition dans une dictature, qui ne fait pas fabriquer ses ballons officiels par des ouvriers payés trois dollars par jour, qui ne fait pas du racisme un fait de jeu, qui respecte les peuples. Dans son livre "La Coupe est pleine", le CETIM analysait comment les grands événements sportifs servaient de thérapie de choc dans les pays émergents, sorte de prétexte au plongeon dans le grand bain du capitalisme mondial. Est-ce trop demander qu'au moins, la prochaine FIFA soit autre chose que cela?

Il ne va absolument rien se passer. Le milieu du foot est pourri, de la tête aux pieds, et les intérêts en jeu sont beaucoup trop importants.
Le pays qui vote contre le Qatar sait qu'il perd automatiquement leurs investissements, qui pèsent des milliards en Europe.
Et qui va vouloir que Poutine puisse se présenter comme victime auprès de sa population?

Concernant les matchs truqués, j'ai bien aimé les commentaires concernant le championnat chypriotes: "les seuls qui ne connaissent pas le résultat des matchs à l'avance, ce sont les supporters dans les stades". cela veut tout dire.

La "merditure" du foot...

deceelle a écrit:Il ne va absolument rien se passer. Le milieu du foot est pourri, de la tête aux pieds, et les intérêts en jeu sont beaucoup trop importants.
Le pays qui vote contre le Qatar sait qu'il perd automatiquement leurs investissements, qui pèsent des milliards en Europe.
Et qui va vouloir que Poutine puisse se présenter comme victime auprès de sa population?

Concernant les matchs truqués, j'ai bien aimé les commentaires concernant le championnat chypriotes: "les seuls qui ne connaissent pas le résultat des matchs à l'avance, ce sont les supporters dans les stades". cela veut tout dire.

Moi j'irais meme plus loin que toi : une institution comme la FIFA ne peut etre que le lieu de moults negociations et dessous de table, puisque le desequilibre est enorme entre les sommes en jeu, et la transcendence de l'activite ... (je veux dire que les DR gagnet un match ou pas ne va pas changer notre vie au quotidien ...).

Concernant la Russie, je trouve que cette candidature est assz indiscutable, et de toutes facons on est deja tres pres de l'echeance ...

Concernant le Qatar, je ne vois effectivement pas Platini changer d'avis ... Les monnaies d'echange ont ete une CDM en Europe (en Russie) et l'investissement au PSG ...

Eh oui. on est très loin du foot et de ses règles de fait play.

bien sur que la fifa est une passerelle de pots de vin, comment pourrait-il en etre autrement vu l'argent que le foot brasse ?


c'est pas pour ca qu'on doit etre content quand même si ?