[Série A] Classement des buteurs

Carlos Tevez est un attaquant qui peut évoluer en soutien d’un avant-centre ou légèrement excentré sur le coté droit. Joueur caractérisé par sa grinta toute sud-américaine, il est capable de faire la différence tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la surface de réparation du fait de sa bonne qualité de frappe. De petite taille, son jeu de tête est cependant limité. Un défaut que Tevez compense par une combativité et une hargne qui lui permettent de faire la différence dans la zone de vérité.

Les débuts en club de Carlos Tevez se font sous la tunique mythique de Boca Juniors qu’il rejoint en 1997. Il est lancé dans l’arène des professionnels le 21 octobre 2001 par Carlos Bianchi et remporte la Copa Libertadores en 2003 avec le club xeneize dès 2003. Élu meilleur joueur de la compétition, il poursuit sa moisson avec Boca en remportant la Coupe Intercontinentale la même année. Il attise évidemment la curiosité des grands clubs européens, mais quitte finalement l’Argentine pour les Corinthians par le biais d’un étonnant contrat le liant avec Media Sports Investments (MSI) : le fonds d’investissements a en effet acquis par ce montage les « droits économiques » du joueur, et l’a prêté dans la foulée au club de Sao Paulo. Un titre de Champion du Brésil plus tard, place à la découverte de l’Angleterre quand MSI le prête à West Ham en 2006. Après des débuts mitigés, il termine la saison sur une bonne note, permettant à son équipe de se maintenir en Premier League. Si la situation contractuelle du joueur demeure floue et fait grincer des dents en Angleterre, elle n’empêche pas son arrivée à Manchester United en 2007. La saison qui s’ensuit le voit remporter le Championnat d’Angleterre et la Champions League avec les Red Devils. La confirmation est ainsi faite que Carlos Tevez est capable de s’imposer dans une grosse écurie, mais l’idylle va être de courte durée car Berbatov (fraîchement débarqué au club) lui est régulièrement préféré la saison suivante. La conclusion de l’histoire est un départ fracassant chez les voisins de Manchester City pour la coquette somme de 35 M € en 2009. Les aptitudes offensives de l’Apache font mouche l’espace de deux saisons où il est d’ailleurs promu capitaine de l’équipe, avant un troisième exercice catastrophique : si ses envies de retour en Argentine sont connues de ses dirigeants depuis 2010-2011, les accrocs avec le staff (notamment Roberto Mancini) se multiplient et il doit ronger son frein sur le banc avant des excuses publiques en février 2012. Force est de constater qu’à son retour sur les terrains la magie opère toujours devant les buts adverses.

Un parcours contrasté donc, comme son parcours en équipe nationale : sélectionné pour les éditions 2006 et 2010 de la Coupe du Monde, Tevez tire un trait sur la Celeste après une Copa America 2011 des plus douloureuses. De petits ennuis en pépins physiques, son aventure se termine avec les Citizens, qui ont entre-temps acquis la totalité des droits de l’attaquant : à l’été 2013, Carlos Tevez s’engage pour la Juventus en échange d’une somme de 9 Millions d’ € et endosse le numéro 10 de Del Piero. Très vite, il prend l’équipe sur ses épaules et en devient un des leaders. Il a ainsi un rôle prépondérant dans cet énième scudetto remporté par la Juve et forme une attaque redoutable avec Llorente.

Mauro Icardi est un attaquant vif et très adroit devant le but. Doté d’une bonne frappe de balle, Icardi est déroutant et difficile à marquer pour les défenseurs à cause de ses appels de balle continuels dans le dos de la défense adverse.

Passé par les équipes de jeunes du Barça, Mauro Icardi ne sera pas parvenu à convaincre les dirigeants blaugrana de le conserver. La Sampdoria flaire la bonne affaire lors de l’été 2011 et le fait signer contre une indemnité de transfert évaluée à 400 000 euros. Lors de sa première saison sous ses nouvelles couleurs, il joue principalement avec l’équipe Primavera et parvient à rempoter le prix du meilleur buteur avec dix-neuf réalisations en vingt-trois rencontres. Cette réussite attire forcément l’attention de l’entraineur de l’équipe première, Giuseppe Iachini, qui décide de le lancer dans le grand bain en fin de saison 2011-12. Promue en Serie A, la Samp lui donne l’opportunité de s’affirmer au plus haut niveau et Icardi saisit sa chance, notamment à la suite d’une blessure de Maxi Lopez qui fait de lui la principale arme offensive des blucerchiati pendant cette période. C’est bien simple, Icardi va bruler toutes les étapes en l’espace de quelques mois et enchainer les buts, dont un doublé valant les trois points au Juventus Stadium et un quadruplé face à Pescara. Il file ainsi à l’Inter en copropriété pour 6,5 Millions d’€. Blessé à ses débuts, il enchaine les buts dès qu’il est guéri et s’impose comme titulaire. Sa première saison avec les nerazzurri est aussi marquée par les frasques extrasportives avec Maxi Lopez et son ex-femme. Ayant le passeport italien, Icardi a été sélectionnable avec la Nazionale avant de choisir l’Argentine en octobre 2013.

Gonzalo Higuain est un attaquant de pointe, même s’il peut évoluer plus reculé ou sur le côté droit c’est bien en position de renard des surfaces qu’il excelle. Sa science du placement et des appels font de lui un redoutable buteur, doté également d’une bonne pointe de vitesse et d’une technique appréciable Higuain est aussi humble que travailleur. Cependant certains lui reprochent un manque d’agilité et d’efficacité lors des grands rendez-vous, notamment en Champions League.

Gonzalo Higuain est né à Brest, fils de footballeur professionnel il n’aura cependant pas le temps de découvrir la Bretagne puisque sa famille repart en Argentine quand “Pipita” (littéralement petite pipe, Pipa étant le surnom de son père) n’a que dix mois. Le jeune Gonzalo est formé dans le prestigieux club de River Plate, sa carrière décolle véritablement en octobre 2006 lors du derby contre Boca, Higuain inscrit un doublé spectaculaire qui fera beaucoup parler, il est annoncé comme une future star, et c’est finalement le Real qui, deux mois plus tard, annonce qu’il s’est offert les services du jeune argentin pour 12 millions d’euros. Son arrivé effective au Real Madrid n’étant prévu que pour Janvier 2007, Pipita reste à River pour continuer à grandir et avoir du temps de jeu, car au Real en attaque il y a déjà Ronaldo, Raul, Van Nistelrooy, Cassano, Reyes et Robinho, rien que ça. La concurrence, c’est bien ça qui gênera l’argentin tout le long de son épopée madrilène, une aventure qui durera plus de six saisons, et même si aucun de ses entraîneurs ne lui accordera une confiance absolue, Higuain aura toujours marqué de nombreux buts malgré la concurrence successive de Van Nistelrooy, Raul puis Benzema. C’est même lui qui offre le titre au Real en 2008 en marquant contre Osasuna, au fil des saisons il devient un joueur indispensable au Real, il enfile les buts en championnat et s’impose avec la sélection Argentine comme le titulaire en pointe (il dispute le Mondial 2010). Ses stats de plus en plus remarquables viendront se stopper un court instant en 2010-2011, une hernie discale l’éloigne des terrains pendants quatre mois, à son retour de blessure il est mis en concurrence avec Benzema par Mourinho.

Une flopée de buts et un titre de champion plus tard, pourtant loin d’être le premier responsable des échecs européen du Real, Higuain est contesté pour ne pas marquer lors des grands matchs de Champions League. Face à ce manque de reconnaissance des dirigeants, d’une partie de la presse et des supporters désirant un nom plus ronflant en attaque, Higuain décide de quitter la maison Real. Le Napoli venant de vendre Cavani et cherchant un buteur de classe mondiale se jette sur l’occasion et met le prix nécessaire (40 millions, bonus compris) pour attirer l’argentin. Tout comme Albiol et Callejon, ses compères du Real, Pipita accepte l’ambitieux projet napolitain de Benitez et signe pour les partenopei à l’été 2013. Higuain s’y impose comme leader offensif et s’offre une Coupe d’Italie avant de filer au Mondial où il perd en finale.

Jérémy Menez est un ailer capable de se muer en attaquant, sa grande polyvalence lui permet de pouvoir occuper quasiment tous les postes à caractère offensif dans une équipe. Doté d’une très grande aisance technique il est très efficace pour éliminer ses adversaires sur un dribble ou grâce à sa vitesse de course. Adroit devant le but, Menez est capable de concrétiser des actions devant le but et d’inscrire un nombre intéressant de buts par saison. Ses principales faiblesses résident dans son manque de régularité sur une saison entière et sur un caractère bien trempé qui lui a déjà joué des tours dans sa carrière.

Jérémy Menez effectue ses classes au sein du FC Sochaux-Montbéliard et signe dès l’âge de 16 ans un contrat professionnel après avoir refusé les avances de Manchester United notamment. Il débute très fort sa carrière en Ligue 1 en devenant en 2005 le plus jeune joueur (18 ans) de l’histoire du championnat français à inscrire un triplé lors d’un match. Dans le même temps il devient champion d’Europe U17 en 2004 avec l’équipe de France et la fameuse génération 87. Après deux saisons pleines avec son club formateur où il a littéralement explosé aux yeux du grand public, l’AS Monaco l’enrôle en 2006 pour la modique somme de 3,5 millions d’euros. Son histoire sur le rocher monégasque démarre bien puis se gâte lors de l’année 2008 suite à une pubalgie. Dès lors, il part découvrir l’Italie et la Serie A en aout 2008 en échange d’une somme de 12 millions d’euros. Le moins que l’on puisse dire c’est que les débuts sont très hasardeux. L’arrivée de Ranieri à la tête de la Louve en cours d’année 2009 change la donne et Menez devient de plus en plus constant, s’affirmant comme l’un des hommes forts du club lors de la saison 2010/11. Avec l’arrivée sur le banc de Montella en février 2011 un violent accroche verbal avec l’ancienne idole giallorossa sonne le glas de son aventure sur les rives du Tibre. Ainsi, il revient en France dès l’été 2011 au sein de son club de cœur le PSG contre une somme de 8 millions d’euros. Menez avait entre temps profité de l’arrivée de Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France pour honorer sa première sélection en A lors de l’été 2010. Ses deux premières années avec le PSG sont de très bonnes factures. Sa dernière saison avec Laurent Blanc sous les couleurs parisiennes se révèle très compliquée en raison d’une blessure et d’un comportement pas toujours idéal. En fin de contrat à l’été 2014 il décide de rejoindre le Milan AC pour trois saisons.

Paulo Dybala est un jeune attaquant argentin qui possède également un passeport polonais. Pouvant jouer aussi bien en pointe qu’en soutien, Dybala est comparé à Vincenzo Montella aussi bien pour ses caractéristiques physiques que pour son style de jeu.

Paulo Dybala a passé toute sa jeunesse à l’Instituto Cordoba, club où son père l’avait placé. Un père qu’il a perdu durant son adolescence et qui a entraîné le placement du joueur dans la pension du club, d’où son surnom el pibe de la pension. Il se fait également appeler la Joya (le bijou). Plusieurs clubs européens le suivent lors de son excellente première saison pro en deuxième division argentine où il inscrit 17 buts en 40 matchs officiels. C’est finalement Palermo qui le recrute pour une somme proche de 12 millions d’euros, l’impact est difficile au vu de son jeune age, il marque un doublé contre la Sampdoria et un but contre la Lazio et son club est relégué.

Manolo Gabbiadini est un attaquant complet, doté d’un bon physique et qui peut jouer en pointe ou en soutien d’un autre avant-centre. Doté d’un excellent pied gauche, Gabbiadini fait preuve de beaucoup de sang froid et a également une bonne frappe et un bon jeu de tête.

Manolo Gabbiadini est formé à l’Atalanta. Il fait ses débuts en Serie A en mars 2010 contre Parma et connait la relégation quelques semaines plus tard, puis il est vendu en copropriété à Cittadella qui évolue en Serie B. Une belle saison font que les bergamasques décident de le racheter une fois qu’ils ont retrouvé la Serie A, joker régulier, Gabbiadini est parallèlement le buteur des U21 de Ciro Ferrara. A noter que sa sœur Melania est également attaquante et même internationale italienne. La Juventus l’achète en copropriété l’été 2012 pour 5,5 Millions d’€ puis le prête à Bologna dans la foulée, entre temps, Gabbiadini a déjà fait ses débuts avec la Nazionale contre l’Angleterre. Mi-titulaire, mi-remplaçant, il plante ses quelques buts et prend du grade, il est ainsi envoyé – toujours en copropriété – à la Sampdoria l’été suivant où il obtient une place de titulaire sur le flanc droit de l’attaque.

Luca Toni est un attaquant qui occupe le poste d’avant-centre. Il profite de ses qualités physiques pour s’imposer dans les duels et utiliser son très bon jeu de tête. Toni peut également servir de pivot dans une ligne d’attaque complétée par des joueurs plus vifs.

Luca Toni a été formé à Modena, club avec lequel il fera ses débuts professionnels en Serie C1 en 1994. Après une deuxième saison avec son club formateur, il joue en Serie B avec l’Empoli puis de nouveau en Serie C1 avec la Fiorenzuola et la Lodigiani, là il effectue sa première bonne saison et inscrit 15 buts. Il réitére ces stats la saison suivante mais en Serie B et avec Treviso, ce qui lui ouvre les portes de l’élite puisque Toni signe à Vicenza l’été 2000 et fait ses débuts contre le Milan. Un bon exercice et il est transféré à Brescia pour 30 milliards de Lires, transfert le plus cher de l’histoire du club lombard. La progression est alors linéaire mais elle sera stoppée la faute à deux saisons moyennes, il a tout de même l’occasion d’évoluer avec un certain Roberto Baggio. Il décide donc de se relancer et file en Serie B à Palermo, ce sera un excellent choix, 30 buts qui valent une promotion et même des débuts en Nazionale (avec un but décisif contre la Norvège pour son deuxième match). Toujours à Palermo, il plante cette fois 20 buts et fréquente maintenant assidument la Nazionale. Toni rejoint la Fiorentina à l’été 2005 pour 10 Millions d’€, ses deux saisons en Toscane vont lui permettre de se faire connaitre sur la scène internationale en étant notamment Capocannoniere de la saison 2005-06, saison où il devient également le premier italien à gagner le soulier d’or européen. Entre temps il est sacré champion du monde avec l’Italie et marque un doublé contre l’Ukraine en Quarts

A l’été 2007, Toni s’engage avec le Bayern Munich où il reste deux ans et demi et gagne deux championnats et deux coupes d’Allemagne. Il plante même 39 buts toutes compétitions confondues la première année et est adoré par les supporters, mais l’histoire se finit en haut de boudin, par ailleurs, il loupe son Euro 2008 et sa Coupe des Confédérations 2009. Le voilà de retour en Italie l’hiver 2010, en prêt du côté de la Roma et il passe à deux doigts du scudetto, mais il ne fait pas de vieux os et enchaine les transferts, 6 mois au Genoa puis un an à la Juventus et des stats de plus en plus faméliques. Ainsi, il s’en va eux Émirats Arabes Unis et s’engage avec l’Al Nasr, on le croit alors finit pour le football de haut niveau mais – libre de tout contrat – Toni fait un retour inattendu à la Fiorentina à quelques heures de la fin du mercato estival 2012 et s’engage pour un an. Contre toute attente, ce sera un véritable revival avec un but quelques secondes après son entrée en jeu pour son retour, puis un rôle de joker très utile, son expérience se révèle précieuse. Malgré cette belle saison, il n’est pas prolongé et s’engage avec le Hellas de retour parmi l’élite.

Antonio Di Natale est un ailier gauche transformé en attaquant de pointe avec le temps. Vif, rapide, très technique, il est un très bon dribbleur, un joueur parfois insaisissable, doté d’un très bon sens du but et capable de marquer dans les positions dans les plus improbables. Di Natale sait aussi bien défendre et faire le pressing quand il le faut.

Antonio Di Natale est napolitain mais surtout un pur produit du centre de formation de l’Empoli, il fait ses débuts chez les pros lors de la saison 96/97 un petit match avant de se faire envoyer en prêt en Serie C, à l’Iperzola, Varese (en Lombardie) et surtout à Viareggio en C2, où il inscrit 12 buts et permet au club de se sauver. Retour à la maison donc après ces tests convaincants. A 22 ans, il retrouve la Serie B et va marquer toujours plus chaque saison, jusqu’à amener le club en Serie A avec 16 réalisations lors de la saison 2001-2002. Pour ses débuts chez les grands, il va marquer 13 buts qui permettent au club de se sauver. Dès novembre 2002 et après quelques semaines en Serie A, il est également appelé en sélection pour la première fois par le Trap est débute contre la Turquie. Mais la saison suivante, Empoli sera relégué en Serie B, Di Natale choisit la destination de l’Udinese pour une progression logique de sa carrière. La première année avec les bianconeri, il va chercher une excellente 4ème place et une qualification en Champions League, sans pour autant réussir à passer la barre des 10 buts en championnat.

Titulaire, Di Natale manque cependant de régularité, ce qui ne lui empêche pas de former un duo très complémentaire avec Iaquinta, le départ de ce dernier va finalement définitivement le libérer, il récupère son brassard et marquera toujours plus. Il est l’homme phare des bianconeri de Marino, Donadoni le rappelle en sélection après deux ans et demi d’absence et en fait un titulaire. Il sera important pour la qualif’ de la Nazionale à l’Euro 2008 avec un doublé contre l’Ukraine et sera présent à ce même Euro mais ne sera pas à la hauteur de l’évènement, ratant notamment son penalty lors de la séance de tirs aux but contre l’Espagne. Cela dit, Di Natale va démontrer qu’il vieillit comme le bon vin. En effet, à l’age de 33 ans il va remporter un premier titre de meilleur buteur de Serie A lors de la saison avec 29 buts inscrits qui sauvent l’Udinese, Lippi l’emmène au Mondial 2010 où Di Natale marquera un but inutile contre la Slovaquie. La saison suivante, ce sont encore 28 buts marqués, il est le leader d’une Udinese qui conquiert une qualification en Champions League après une remontée historique. Alors qu’il perd son acolyte Sanchez l’été 2011, Di Natale guide de nouveau les siens vers une qualification pour la Champions League en inscrivant 23 buts. Prandelli l’appelle pour l’Euro afin de palier l’absence de Beppe Rossi, il marquera le premier but lors du match nul en ouverture contre l’Espagne.

Fabio Quagliarella est un attaquant assez complet, il peut jouer en pointe de l’attaque, en soutien et sur les ailes, complet, combatif, rapide, il a la particularité de marquer très souvent de jolis buts avec comme spécialité la frappe de loin, Quagliarella n’a cependant pas des stats de grand buteur.

Fabio Quagliarella a été formé au Torino et restera au club Granata de 1994 à 2002. Il fait même ses débuts en Serie A en mai 2000 lors de la victoire turinoise face à Piacenza (2-1). Malgré tout, lassé de devoir attendre sa chance, il quitte le club en prêt pour la Florentia Viola (ex Fiorentina qui vient de faire faillite), alors en Serie C2. Malgré un talent certain, il ne s’impose pas et marque seulement un but et est prié de quitter Florence. Il est donc prêté de nouveau, pendant une saison et demi à Chieti en Serie C1 et réalise de bonnes performances : ses dix-neuf buts en quarante-trois apparitions suffisent à convaincre le Torino de miser sur lui en vue de la Serie B en 2004/05. Au Torino, Quagliarella devient titulaire et participe à la remontée parmi l’élite du club granata en inscrivant huit buts. Cependant, le club turinois est en déficit et n’est pas autoriser à monter et Quagliarella, sans contrat, signe pour l’Udinese, club qui le prête aussitôt à Ascoli. 2005/06 est une année positive puisqu’il joue régulièrement même si son total de buts, trois, est décevant.

De retour à la base en début d’été 2006 afin d’évoluer à l’Udinese et de former un trio offensif avec Iaquinta et Di Natale, mais il est vendu en copropriété (en compagnie de Mirko Pieri) à la Sampdoria en échange de la copropriété du prometteur attaquant Salvatore Foti. A Gênes, Quagliarella arrive en tant que remplaçant mais dés octobre la roue tourne du bon côté pour lui : Fabio Bazzani ne se remet pas de ses graves blessures aux genoux et Francesco Flachi est suspendu. Il saisit sa chance en surprenant ses équipiers, le public et les médias : lob « cucchiaio à la Totti », but de trente mètres contre l’Atalanta, but de quarante mètres contre le Chievo, bicyclette contre la Reggina, il est sur un nuage et tout ce qu’il tente se transforme en but spectaculaire. A la fin de la saison, Quagliarella compte treize buts après avoir évolué très souvent comme ailier droit dans le 4-4-2 mis en place par Novellino, l’entraîneur blucerchiato. Donadoni n’hésite pas et le fait débuter en Équipe d’Italie, quelques semaines plus tard pour sa première titularisation, il marque les deux seuls buts du match en Lituanie !

Durant l’été 2007, l’Udinese et la Sampdoria n’arrivent pas à trouver d’accord sur la copropriété et c’est le club du Frioul qui obtient le joueur aux « buste ». A Udine, Quagliarella confirme le talent démontré à Gênes (douze buts inscrits) et forme avec Antonio Di Natale le second duo d’attaque le plus prolifique du championnat italien. Il est du voyage en Suisse-Autriche pour participer à l’Euro 2008, rentrant en jeu lors de la rencontre face à la Roumanie (1-1). Dans la foulée, il enchaine avec la meilleure saison de sa carrière, aux 13 buts en championnats, s’additionnent les 8 en Europa League, soit 21 au total ! Une belle saison qui lui vaut de signer dans le club de ses rêves, le Napoli pour 16 Millions d’€ ! Il effectuera une belle année marquant son quota de buts, ce qui lui vaut la convocation de Lippi au Mondial 2010, en Afrique du Sud il sera le meilleur italien marquant le splendide but de l’espoir contre la Slovaquie. Alors qu’on pense qu’il a trouvé son bonheur à Naples, il file finalement à la Juventus (De Laurentiis voulait le vendre en Russie) en prêt payant (4,5 M) avec option d’achat. Auteur d’un excellent début de saison, véritable fer de lance de l’attaque bianconera, il se blesse gravement en janvier et sa saison se termine prématurément, la Juventus lève tout de même l’option d’achat et le rachète pour 10,5 Millions d’€.

Il faut attendre 9 mois avant de le revoir sur le terrain, Quagliarella va longtemps souffrir psychologiquement de cette blessure avant de marquer son premier but et quelques autres qui seront importants pour remporter le scudetto de la saison 2011-2012 avec la Juventus invaincue. La saison suivante son apport est encore plus important, que ce soit en championnat ou en Champions League, il contribue ainsi à un nouveau scudetto en faisant partie de la rotation des attaquants de Conte. La saison suivante signe la fin du bon rapport avec son coach, refusant de partir, il passe la moitié de la saison en marge du groupe pro. Un troisième scudetto en poche, il est vendu au Torino pour 3 Millions et fait ainsi son retour dans son club formateur.