RTBF - Et si la FIFA changeait l'une de ses règles, pour le bien des footballeurs ?
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RTBF - Et si la FIFA changeait l'une de ses règles, pour le bien des footballeurs ?
Les chocs à la tête ont été nombreux pendant la Coupe du monde. L'Allemand Christof Kramer en a été la dernière victime. Et lui, il n'a pas du tout l'impression que la finale a duré 120 minutes...
Christoph Kramer ne se souvient absolument pas de la première mi-temps, alors qu'il était pourtant sur le terrain. "Je ne me rappelle plus trop du match. En ce qui concerne la première période, je ne me souviens plus de rien. J'ai pensé que j'étais sorti juste après l'incident. Comment je suis rentré dans les vestiaires? Je n'en ai aucune idée".
Dimanche, il a été victime d'un choc tête contre tête. Il s'est fait soigner quelques instants, est remonté sur le terrain, mais a dû sortir définitivement, hagard, un quart d'heure plus tard. Son amnésie prouve qu'il a été victime d'une grosse commotion cérébrale. Ce qui pose problème, c'est qu'après avoir reçu ce choc à la tête, il est remonté très vite sur le terrain. Trop vite pour que ce soit raisonnable. Et on a assisté à beaucoup de scènes identiques pendant cette Coupe du monde. On estime qu'un médecin ou un soigneur, au bord du terrain, aurait besoin d'au moins 8 minutes pour bien examiner un joueur victime d'un choc à la tête, et, dans le meilleur des cas, le déclarer apte à reprendre le jeu.
Le Docteur Nicolas Mavroudakis est chef de clinique en neurologie à l'hôpital Erasme. "Le cerveau est en souffrance lorsqu'il y a des chocs violents. Il peut même y avoir des lésions et des hématomes, mais c'est rare chez les footballeurs. En revanche, ce qui peut être grave, c'est la répétition de ces chocs tout au long d'une carrière, par exemple chez les boxeurs. Là, cela peut avoir comme conséquence la survenue de la maladie de Parkinson, ou de problèmes cognitifs de démence. "
Christoph Kramer n'a été soigné que pendant quelques instants, avant de reprendre le jeu. C'est très court, mais dans l'état actuel des choses, il est difficile de faire autrement. "Quand il y a perte de connaissance, on sait qu'il y a une commotion cérébrale. Si un joueur n'a pas tout à fait perdu connaissance, et qu'il est désorienté ou confus, il faudrait un peu plus de temps pour établir un diagnostic. On devrait faire toute une série de tests, sur le bord du terrain, afin de savoir si le joueur est apte à remonter sur la pelouse. Mais dans des circonstances pareilles, le footballeur a forcément envie d'y retourner le plus vite possible. Il faudrait du temps, mais on n'a pas le temps."
Il y a eu plusieurs cas de chocs à la tête pendant la Coupe du monde au Brésil. Mascherano a été touché, Pereira aussi, et d'autres encore. De plus en plus de scientifiques, de médecins, de journalistes et d'anciens joueurs réclament un changement de règle à la Fédération Internationale de Football. Que l'on puisse prendre le temps nécessaire pour examiner un joueur qui vient de subir un choc à la tête, et que pendant ce temps-là, pour que son équipe ne soit pas obligée de jouer à 10 contre 11, on puisse effectuer un changement temporaire. "Ce serait le système idéal, dit le Docteur Mavroudakis, la meilleure manière de pallier l'absence du joueur sur le terrain, et de laisser le temps au soigneur et au médecin de décider de l'aptitude du blessé à reprendre le jeu."
Ce serait une petite révolution, mais elle sera peut-être un jour nécessaire...
Christoph Kramer ne se souvient absolument pas de la première mi-temps, alors qu'il était pourtant sur le terrain. "Je ne me rappelle plus trop du match. En ce qui concerne la première période, je ne me souviens plus de rien. J'ai pensé que j'étais sorti juste après l'incident. Comment je suis rentré dans les vestiaires? Je n'en ai aucune idée".
Dimanche, il a été victime d'un choc tête contre tête. Il s'est fait soigner quelques instants, est remonté sur le terrain, mais a dû sortir définitivement, hagard, un quart d'heure plus tard. Son amnésie prouve qu'il a été victime d'une grosse commotion cérébrale. Ce qui pose problème, c'est qu'après avoir reçu ce choc à la tête, il est remonté très vite sur le terrain. Trop vite pour que ce soit raisonnable. Et on a assisté à beaucoup de scènes identiques pendant cette Coupe du monde. On estime qu'un médecin ou un soigneur, au bord du terrain, aurait besoin d'au moins 8 minutes pour bien examiner un joueur victime d'un choc à la tête, et, dans le meilleur des cas, le déclarer apte à reprendre le jeu.
Le Docteur Nicolas Mavroudakis est chef de clinique en neurologie à l'hôpital Erasme. "Le cerveau est en souffrance lorsqu'il y a des chocs violents. Il peut même y avoir des lésions et des hématomes, mais c'est rare chez les footballeurs. En revanche, ce qui peut être grave, c'est la répétition de ces chocs tout au long d'une carrière, par exemple chez les boxeurs. Là, cela peut avoir comme conséquence la survenue de la maladie de Parkinson, ou de problèmes cognitifs de démence. "
Christoph Kramer n'a été soigné que pendant quelques instants, avant de reprendre le jeu. C'est très court, mais dans l'état actuel des choses, il est difficile de faire autrement. "Quand il y a perte de connaissance, on sait qu'il y a une commotion cérébrale. Si un joueur n'a pas tout à fait perdu connaissance, et qu'il est désorienté ou confus, il faudrait un peu plus de temps pour établir un diagnostic. On devrait faire toute une série de tests, sur le bord du terrain, afin de savoir si le joueur est apte à remonter sur la pelouse. Mais dans des circonstances pareilles, le footballeur a forcément envie d'y retourner le plus vite possible. Il faudrait du temps, mais on n'a pas le temps."
Il y a eu plusieurs cas de chocs à la tête pendant la Coupe du monde au Brésil. Mascherano a été touché, Pereira aussi, et d'autres encore. De plus en plus de scientifiques, de médecins, de journalistes et d'anciens joueurs réclament un changement de règle à la Fédération Internationale de Football. Que l'on puisse prendre le temps nécessaire pour examiner un joueur qui vient de subir un choc à la tête, et que pendant ce temps-là, pour que son équipe ne soit pas obligée de jouer à 10 contre 11, on puisse effectuer un changement temporaire. "Ce serait le système idéal, dit le Docteur Mavroudakis, la meilleure manière de pallier l'absence du joueur sur le terrain, et de laisser le temps au soigneur et au médecin de décider de l'aptitude du blessé à reprendre le jeu."
Ce serait une petite révolution, mais elle sera peut-être un jour nécessaire...
Re: RTBF - Et si la FIFA changeait l'une de ses règles, pour le bien des footballeurs ?
Et cela compterait dans les 3 changements?
Young Red- • Staff •
- Messages : 9994
Date d'inscription : 04/06/2014
Age : 23
Localisation : Liège
Re: RTBF - Et si la FIFA changeait l'une de ses règles, pour le bien des footballeurs ?
C'est bien ce que je disais pour le 4ème changement en cas de crampes durant les prolongations,on va finir avec les règles du mini-foot
cpaddy1- • Footmaniaque Soulier D'Or •
- Messages : 1755
Date d'inscription : 26/04/2014
Age : 62
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